Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 octobre 2014

Une journée qui commence par des gros canulars, c’est trop rare pour ne pas en parler.

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« Nicolas Bedos a eu une liaison de 17 mois avec Valérie Trierweiler ! »

Lors de l’émission « Un soir à la tour Eiffel », mercredi 8 octobre sur France 2, Nicolas Bedos a parlé de son dernier livre, dans lequel il raconte sa relation amoureuse de plusieurs mois avec l’ex petite amie du président français. Le roman s’intitule Les serments déchirés.

« Bedos a écrit ce livre pour raconter son idylle passionnelle avec l’ex-Première dame, répudiée par François Hollande. »

Le chroniqueur littéraire Nicolas Rey vient même lire un passage décrivant une scène d’amour, sur le plateau.

Mais c’était un canular, révélé en fin d’émission :

Nicolas Bedos jouait une scène écrite à l’avance avec Alessandra Sublet.

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Des musulmans radicaux s’entraînent dans les Ardennes

La police a ouvert une enquête après la publication sur Facebook de photos de musulmans radicaux bruxellois semblant se préparer au djihad lors de camps dans les Ardennes belges, écrivaient vendredi dernier les très sérieux Het Nieuwsblad et De Standaard.

« C’est inquiétant et ne ressemble en rien à une simple partie de paintball entre amis, mais davantage à un camp d’entraînement radical », expliquait la police.

Les photos ont été postées jeudi par Abd Al Wadoud Abu Daoud, un musulman radical bruxellois qui prêche en faveur du salafisme.

D’après les informations des quotidiens, l’homme est lié à un groupe d’amis gravitant autour de la famille Elouassaki, originaire de Vilvorde, dont deux frères sont partis se battre en Syrie.

Lundi 6 octobre, rebondissement : « Le jeune Bruxellois a expliqué qu’il s’agissait d’airsoft, une discipline visant à simuler une bataille à l’aide de répliques d’armes à feu propulsant des billes en plastique ».

« Tous les éléments étaient présents pour le scoop à scandale : ’Musulmans’, ’armes’ et ’camps’. Sauf que les photos ont été prises en plein Brabant Wallon lors d’une partie de jeu d’airsoft entre jeunes passionnés aux origines et confessions diverses », a commenté Muslims’ Rights Belgium une organisation œuvrant pour que soient poursuivis en justice ceux qui disent avoir peur ou ne pas aimer l’islam.

Mercredi 8 octobre, France Info confirme : « Un jeu de rôle dans les Ardennes belges a été confondu avec un entraînement jihadiste ».

« Je suis musulman, mais je ne suis pas du tout un aspirant jihadiste. Je n’ai jamais participé à un entraînement jihadiste dans les Ardennes. » Joint par francetv info, mardi 7 octobre, Hamza est catégorique.

En fait de camp jihadiste, il s’agissait d’une partie d’airsoft, un jeu où deux équipes s’affrontent à l’aide de répliques d’armes de guerre qui tirent des billes en plastique biodégradable. Et la rencontre n’était pas organisée dans les Ardennes, mais à Villers-la-Ville, dans le Brabant wallon.

Tout ceci n’exclue absolument pas que des jihadistes « jouent » à l’airsoft et se préparent à un futur entrainement plus sérieux.

Houssien Elouassaki de Shariah4Belgium, mort en Syrie, ami d'un joueur d'airsoft
Houssien Elouassaki de Shariah4Belgium, mort en Syrie, ami d’un des joueurs d’airsoft

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Guantanamo : les prisonniers sont nourris de force

Abu Wa’el Dhiab, un jihadiste syrien détenu à Guatanamo de 2002 à 2009 est un gréviste de la faim chronique. Il a déposé plainte auprès d’un tribunal américain concernant les techniques inhumaines pour forcer les détenus à se nourrir.

Et pour la première fois, un juge américain a contraint un officiel du gouvernement américain à témoigner et décrire les procédures appliquées à la prison du sud Cubain pour nourrir les détenus qui refusent de manger.

Et voici ce que les juges, stupéfaits, ont appris :

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« Les prisonniers nourris de force peuvent choisir entre plusieurs saveurs de nourriture liquide, y compris fraise »

Un prisonnier est nourri de force si son poids devient inférieur de 85% à son poids idéal, a expliqué Andrew Warden, l’officiel du gouvernement au juge Gladys Kessler.

« Un groupe de six prisonniers « dociles » sont assis sur des chaises normales et rembourrées, ils ne sont pas attachés, et peuvent regarder la télévision pendant qu’on les nourrit. »

Mais Dhiab était violent, et refusait de coopérer, explique Warden, donc il n’a pas eu droit à ce traitement, ajoutant que « Dhiab jetait des liquides et des excréments et insultait les gardes”.

Selon la règlementation, « l’administration use du moins de force possible pour nourrir les prisonniers, afin d’éviter de les blesser, et les prisonniers agressifs sont attachés à une chaise et on leur met un ‘bouclier anti-crachat’, pour les empêcher de cracher sur les gardes ».

« Ceux qui sont attachés à des chaises, ce n’est pas pour les punir ou les humilier », explique Warden lisant un document écrit par l’ex commandant de Guantanamo, le colonel en chef John Bogdan, et « les chaises sont rembourrées et confortable, comme des chaises normales ».

« Une fois qu’il [Dhiab] était attaché à la chaise, on lui proposait un repas liquide avec plusieurs choix de saveurs, ajoute le témoignage de Bogdan : chocolat, beurre de noix de pécan, vanille ou fraise. Et on propose aux détenus des médicaments contre la douleur, comme de l’Ibuprofen, s’ils ressentent un malaise. ».

On leur propose aussi des bonbons à sucer pour les aider à avaler le tube qui sert à les nourrir. L’huile d’olive qui était utilisée pour lubrifier le tube est maintenant interdite car elle peut provoquer des inflammations et des risques de pneumonie, a déclaré le gouvernement au juge.

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Le processus de nourriture dure environ 20 minutes, après quoi le tube est retiré.

Dhiab voulait qu’on lui laisse le tube, mais les gardes refusaient, car le tube peut être utilisé comme un arme, ou pour s’étrangler, sans parler des risques d’infection.

Une vidéo montrant Dhiab être nourri de force a été présentée à la cour. Le juge a demandé à ce qu’elle soit rendue publique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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