Guy Millière – Alors que j’écris ces mots, les violences continuent en Israël. Un jeune homme a été tué au couteau à Tel Aviv, et une jeune femme a été elle-même tuée, au couteau encore, après un attentat terroriste à la voiture bélier dans le Gush Etzion.

[quote]Insurrection terroriste antijuive[/quote] 

D’autres attaques terroristes ont eu lieu dans les jours précédents. D’autres risquent d’avoir lieu. On parle, je l’ai dit, de troisième intifada. Un terme plus approprié serait insurrection terroriste antijuive. Il s’agit, de fait, d’une insurrection émiettée, mais d’une insurrection néanmoins. Il s’agit de terrorisme, car il s’agit d’attaques lâches et sans discrimination destinées à faire des victimes civiles aux fins de semer la terreur. Et il s’agit, c’est une évidence d’actes antijuifs.

Le gouvernement israélien renforce la sécurité, et c’est un impératif dicté par l’urgence. Il n’en resterait pas moins indispensable à mes yeux que des mesures plus drastiques soient prises. Je ne doute pas qu’elles sont à l’étude.

Chaque auteur d’attaque commet un acte de guerre, et doit être considéré comme un combattant ennemi. Faire prisonnier un auteur d’attaque n’est pas une nécessité : un combattant ennemi doit être mis hors d’état de nuire. Entre la vie d’un assassin et celle de ses victimes, le choix me semble facile à faire. Ted Belman, sur l’excellent site Israpundit.org, a écrit sur le sujet ce qui doit l’être : « un combattant ennemi doit être traité comme un ennemi sur le champ de bataille. Il faut tirer pour tuer ». Les combattants ennemis cherchent en général la mort, autant exaucer leur vœu. Tout assassin prend ses responsabilités et doit les assumer jusqu’au bout. Toute vie innocente épargnée ainsi sera une bénédiction. Toute vie coupable éliminée ainsi fera un combattant ennemi de moins, et pourra avoir un effet dissuasif, même si cela ne dissuadera pas tous les combattants ennemis effectifs ou potentiels.

La formation d’enfants avec des manuels scolaires incitant à la haine antijuive est aussi un acte de guerre, et les manuels scolaires utilisés par l’Autorité Palestinienne, mais aussi dans les écoles de l’UNWRA sont des armes de guerre. Le gouvernement israélien ne devrait pas tolérer l’utilisation de manuels scolaires armes de guerre dans les écoles de l’UNWRA situées en territoire israélien, à Jérusalem, et exiger la suppression des manuels scolaires armes de guerre dans toutes les écoles de l’UNWRA et dans toutes les écoles régies par l’Autorité Palestinienne. C’est là une proposition énoncée par Caroline Glick, je la reprends volontiers à mon compte. Former des assassins à devenir assassins, c’est se faire complice d’assassinat. Cela suffit. Les « enseignants » utilisant ces manuels commettent eux-mêmes des actes de guerre et devraient, à terme, ne plus être considérés comme des enseignants : Israël devrait, pour le moins, demander qu’ils soient démis de leurs fonctions.

La dissémination de la haine antijuive chez des adultes est elle-même un acte de guerre. Se rendent coupable, là, des imams dans des mosquées situées sur le territoire d’Israël, mais aussi des agitateurs arabes israéliens, et, surtout, ceux qui font les programmes des médias audiovisuels de l’Autorité Palestinienne. Imams et agitateurs agissant sur le territoire d’Israël devraient être emprisonnés et condamnés fermement, de façon à ce qu’ils se taisent. Les médias audiovisuels de l’Autorité palestinienne devraient voir leur autorisation d’émettre s’interrompre totalement. C’est possible, car ils utilisent le spectre électromagnétique israélien. C’est là encore une proposition énoncée par Caroline Glick que je reprends volontiers à mon compte. Inciter des assassins à passer à l’acte, c’est se faire complice d’assassinat. Cela suffit.

Le gouvernement israélien craint d’être trop ferme et de mettre ainsi le feu aux poudres. Ne pas être assez ferme est aussi une façon de mettre le feu aux poudres.

Le monde occidental, l’Europe en particulier, risque de critiquer et de menacer Israël davantage encore ? Israël peut et doit répondre.

Israël a les moyens de répondre. Israël doit impérativement sortir d’une position défensive.

Il est inadmissible que l’Europe, et, pour partie, les Etats Unis, financent des incitations à la haine antijuive et des incitations à l’assassinat de Juifs. Ceux qui votent ces financement se conduisent en racistes antijuifs, mais aussi en racistes anti-arabes dès lors qu’ils transforment des Arabes qui, sans cela, pourraient devenir des êtres libres, en assassins. Ce doit être dit.

Il est inadmissible que l’Europe, et pour partie les Etats Unis, falsifient l’histoire et parlent de « frontières de 1967 » ou de « territoires palestiniens occupés » : tout texte portant ces mots devrait être refusé et rejeté d’emblée par Israël, qui ne devrait entériner aucun texte ne portant pas les mots adéquats : lignes d’armistice de 1949, territoires disputés.

Il est inadmissible que l’Europe et, pour partie les Etats Unis envisagent de créer un Etat terroriste djihadiste de plus en évoquant la création d’un « Etat palestinien », qui serait dirigé par des gens dont les idées sont essentiellement les mêmes que celles qui imprègnent les cerveaux malades des dirigeants de l’Etat Islamique, que des Européens et les Etats Unis prétendent combattre.

Dans la guerre que l’islam radical livre au monde occidental, il importerait de demander aux dirigeants européens et américains dans quel camp ils sont.

Il importerait de leur demander s’ils ne voient pas que des actes terroristes antijuifs se perpètrent et se préparent en Occident qui ne sont que le prolongement des actes terroristes antijuifs commis en Israël.

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Il importerait de leur demander si, en excusant les actes terroristes antijuifs commis en Israël, ils ne voient pas qu’ils encouragent les actes terroristes antijuifs qui se perpètrent et se préparent en Occident.

Il importerait de leur demander s’ils ne voient pas que ce ne sont pas seulement, à l’échelle planétaire, les Juifs qui sont visés.

Nombre d’entre eux ne répondraient pas aux questions posées, je sais.

Car je sais qu’ils sont déjà tout au bord de la soumission la plus vile.

La soumission se voit dans chacun de leurs mots : ils trouvent normal que le mont du temple soit ethniquement pur de toute présence juive, tout comme la Judée-Samarie et les quartiers arabes de Jérusalem. Encore quelques années, et ils considèreront que la présence de non Musulmans dans les quartiers musulmans du monde occidental est un crime et une incitation à la violence : quand on est pour l’épuration ethnique quelque part, on finit par être pour l’épuration ethnique tout court, et quand on se conduit comme un paillasson face au djihadisme quelque part, on finit par se conduire comme un paillasson ailleurs. Les zones de non droit en Europe sont d’ores et déjà des territoires islamiques où l’épuration ethnique se pratique, avec l’assentiment lâche des dirigeants européens.

Pour Israël, la soumission n’est pas une option, car elle signifierait la mort.

L’avenir de toute façon ne peut appartenir à ceux qui se soumettent aux visées génocidaires et totalitaires inhérentes au terrorisme djihadiste.

L’avenir, pour Israël, passera, tôt ou tard, par l’élimination de l’Autorité Palestinienne. Une guerre ne s’achève que lorsqu’il y a un vainqueur et un vaincu. Les factions « palestiniennes » sont en guerre contre Israël. Ou bien Israël se donnera les moyens de gagner la guerre, ou l’avenir sera sombre. Gérer le statu quo ne sera pas tenable indéfiniment. Tant qu’un allié du djihadisme sera à la Maison Blanche, la prudence s’imposera, certes, et les Européens se laisseront aller à leurs plus bas instincts. Mais la prudence ne doit pas empêcher un discours ferme, clair et net, et des réponses fermes, claires et nettes à la violence. Et la majorité républicaine dans les deux Chambres du Congrès est emplie de gens qui savent encore ce que la liberté veut dire, et qui sont du côté d’Israël.

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