Publié par Jean-Patrick Grumberg le 7 novembre 2014

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Le 16 août dernier à Marseille, une adjointe au maire de confession musulmane a refusé de marier un couple de lesbiennes.

Les médias et les associations LGBT ont “oublié” d’en parler. 

En août 2013, lorsque Marie-Claude Bompard, la maire d’extrême droite de Bollène, a refusé de marier deux femmes, il y a eu plus de 120 reportages dans les journaux, les radios, et les télévisions.

Et le PS, qui avait accusé la maire de Bollène de “discrimination inacceptable”, est aux abonnés moralisateurs absents.

Les grands chasseurs d’inégalités accordent aux musulmans le droit d’être attachés à leur religion sans être traités d’intégristes, de protéger leurs traditions sans être blâmés d’être réac. Pas à une Française blanche, membre du FN.

Samedi 16 août, un couple de lesbiennes se présente devant le maire du 15e arrondissement de Marseille pour convoler en juste noces.

L’union doit être célébrée par Sabrina Hout, adjointe PS en charge de la Famille.

Problème, Sabrina Hout est musulmane, et elle refuse de célébrer l’union, après avoir célébré toutes celles de la journée. Son argument est que les mariées sont des lesbiennes et que, en tant que musulmane, elle ne peut pas procéder à leur union.

[quote]L’élue musulmane aurait reçue des pressions religieuses[/quote]

Selon un témoin, Sabrina Hout a déclaré que “cette union n’est pas compatible” avec ses croyances musulmanes.

Selon d’autres témoins, l’élue aurait reçue des pressions religieuses de son entourage. Là, on imagine l’entourage salafiste de certains élus de la République, et l’avenir que cela prépare.

Le silence des médias et des organisations des Droits de l’homme, et pire, la trahison des associations LGBT restées en retrait parce que la maire est musulmane, sont impressionnants.

Cachés derrière leurs rédactions, les journalistes du Monde ou de l’Obs n’auront pas à expliquer pourquoi ils n’ont pas gardé le même silence sur l’élue d’extrême droite récalcitrante en août 2013.

Soyons clairs, nous connaissons la réponse : les journalistes préfèreront se faire tordre le bras, être humiliés par Dreuz.info, être pris en flagrant délit d’auto censure idéologique, plutôt qu’écrire les mots MariagePourTous, intégriste, et homophobe au sujet d’une musulmane parfaitement intégrée car élue de la République. Poussés dans leurs derniers retranchements, ils parleront de “conviction religieuse”, de “compatibilité de valeurs”, jamais d’homophobie ou d’intolérance.

Les journalistes sont binaires et primaires : d’un coté, les bons musulmans ; de l’autre, les méchants blancs xénophobes, racistes et homophobes. Point à la ligne. Circulez. Ne posez pas de questions.

[quote]La Maire a finalement pris des sanctions, mais pas pour les raisons que vous croyez…[/quote]

En prenant tout son temps, la sénatrice maire PS Samia Ghali a tout de même été contrainte de prendre des sanctions, mais pas pour les raisons que vous croyez… car la suite est savoureuse.

Mi septembre, Samia Ghali est contrainte d’informer le procureur de Marseille et de démissionner l’adjointe à la famille. “Elle ne marie plus non plus, et ne touche donc plus aucune indemnité”, a déclaré Samia Ghali à La Provence.

Parce qu’elle a été révoltée par le comportement homophobe de son adjointe, musulmane comme elle ? Pas du tout.

Parce qu’elle a désobéi aux lois de la République qu’elle est payée pour appliquer ? Encore moins !

Non, Samia Ghali a été contrainte de porter cette affaire devant les tribunaux parce que Sabrina Hout est coupable de faux en écriture.

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Le jour du mariage des lesbiennes, Sabrina Hout, après s’être défilée, a demandé à un conseiller municipal, qui n’en a pas les pouvoirs, de la remplacer et de célébrer le mariage.

La cérémonie terminée, elle a ensuite signé les documents pour cacher son délit, comme si de rien n’était.

Et fin août, le scandale a éclaté, et la sénatrice-maire Samia Ghali a été informée que l’union des deux lesbiennes était un faux, et qu’elle était nulle.

Présentée au pénal fin octobre, et selon les informations de La Provence, le parquet de Marseille pourrait s’en tenir à un simple rappel à la loi fait à Sabrina Hout. Comme il est doux d’être musulman en France n’est ce pas ?

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“Cette décision ne nous satisferait pas du tout !”, a déclaré furieuse l’une des deux femmes à Romain Capdepon, le journaliste de La Provence. “Nous subissons une grave discrimination, et l’on parle tout de même d’un faux document administratif. Nous irons jusqu’au bout”, ajoutait-elle.

Elles doivent se sentir bien seules, sans les médias, sans les associations LGBT embarrassées qui préfèrent trahir que paraître islamophobes, dans ce combat contre l’islam.

Mesdames, sachez que c’est, pour vous, perdu d’avance. En France, il a été décidé que les Français historiques doivent changer, s’adapter, et renoncer à leur culture et leurs racines au nom du progrès, mais que les nouveaux arrivants d’Afrique peuvent conserver leur identité et leurs traditions au nom de la protection des minorités.

Entre deux minorités, lesbienne blanche d’un coté et musulmane de l’autre, ce n’est jamais le blanc que les “progressistes” choisissent. Nous l’avons vu lorsque des homosexuels, à Paris, se faisaient tabasser par des musulmans, nous le voyons encore ici à Marseille. Mieux vaut avoir tort avec les immigrés que raison avec les Français.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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