Les islamistes de l’Etat islamique ont des mitraillettes, des fusils et des pistolets. Cela suffit largement pour tuer leurs otages. Et ils choisissent le couteau et l’égorgement islamique.

Depuis Abraham et le non-sacrifice d’Isaac, tournant civilisationnel, ceci n’était plus de l’ordre de l’humain, l’animal a remplacé l’homme. La fête de l’Aïd-el-Kébir chez les musulmans célèbre ce geste sacrificiel, mais chez les islamistes cela ne fait pas sens, ils n’ont retenu que l’égorgement, une sorte d’Aïd-el-Kébir à l’envers, l’humain à la place du mouton.

Le Qatar, l’Arabie Saoudite, et les Emirats arabes unis n’égorgent pas, ils décapitent. Ils sont les seuls pays au monde à le faire encore au 21 ème siècle. Pourquoi n’utilisent-ils pas des armes à feu ?

La réponse est culturelle et religieuse, les deux sont intiment liées, dans le monde musulman.

Les islamistes veulent imposer les croyances et les coutumes d’il y a 14 siècles. Imaginons les Italiens imposer au monde les crucifixions du monde romain, lancer en pâture des êtres humains aux lions. Imaginons les Mexicains imposer les sacrifices humains des Incas.

Aujourd’hui au temps d’internet, certains musulmans veulent fanatiquement vivre comme il y a 14 siècles, avec les mêmes accoutrements vestimentaires, le même statut de dhimmi domestiques pour les femmes, les mêmes punitions corporelles et les mêmes manières de fouetter, couper des mains, lapider, égorger, décapiter.

Tout cela est au cœur de cette religion prise dans son sens littéral.

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Si certains occidentaux disent que ceci est une caricature de l’islam, cela rend furieux les islamistes eux-mêmes, qui s’appliquent si consciencieusement à incarner cette caricature.

Cette religion a sacralisé le temps passé du début de l’islam et en a fait un temps éternel. Au nom de leur religion, les islamistes continueront donc leur pratiques atroces jusqu’à la fin des temps car c’est leur loi de Dieu.

Le combat contre ces archaïques sera sans fin, à moins que, comme les civilisations et les idéologies, les religions meurent aussi ou se transforment.

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Dans leur manière de tuer, il y des enjeux symboliques qui dépassent la mort elle-même.

A Nuremberg, les nazis n’ont pas eu le « privilège » d’être fusillés, ils furent pendus, et pourtant, les alliés ne manquaient pas de balles.

Récemment, les deux palestiniens qui ont assassiné cinq personnes dans une synagogue à Jérusalem ont utilisé un pistolet dans un objectif d’efficacité meurtrière, mais ils n’ont pu s’empêcher, en fidèles islamistes, d’utiliser la hachette et le couteau.

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