Publié par Magali Marc le 3 novembre 2014

B1Uh_j9IcAIRVn9

Grâce à Thomas Mulcair, le chef du parti néo-démocrate (NPD), les Canadiens peuvent dormir tranquille. D’après lui, l’attaque surprise de Michael Zehaf-Bibeau sur la colline parlementaire du 22 octobre dernier n’était pas une attaque terroriste :

«… Il est clair que la fusillade ne constituait pas un acte terroriste», a-t-il expliqué. « L’information qui est maintenant publique me conforte dans mon choix de ne pas utiliser le mot “ terrorisme ” pour décrire l’événement qui a eu lieu ici…l’utilisation de ce mot n’est pas appropriée. »

Ben excusez-moi pardon mais les informations dont nous disposons révèlent exactement le contraire :

Selon la GRC, l’auteur de la fusillade d’Ottawa, Michael Zehaf-Bibeau, avait bel et bien des motifs idéologiques et politiques. En effet, la GRC a trouvé une vidéo de Zehaf-Bibeau qui contient des références à Allah, et dans laquelle il affirme agir en réponse à la politique étrangère du Canada.

Si ça ce n’est pas la preuve que Zehaf-Bibeau voulait mener une attaque terroriste parce qu’il avait du mal à se procurer un passeport pour aller se joindre au djihad de l’ÉI en passant par l’Arabie saoudite, alors c’est bien imité.

Le plus drôle c’est que Zehaf-Bibeau voulait tirer sur des élus et qu’il se serait bien fait la peau de Thomas Mulcair s’il l’avait trouvé – car Mulcair était présent au parlement en réunion avec son caucus! Apparemment, le chef de l’opposition officielle a préféré rester courageusement planqué plutôt que d’aller confronter le simple «criminel» qui n’était pas un terroriste et qui venait de tuer le caporal Cirillo en lui tirant dans le dos.

Ce que ne dit pas Thomas Mulcair, c’est que contrairement aux enquêteurs de la GRC, lui a le souci de préserver son avance électorale au Québec surtout dans les circonscriptions où le vote arabo-musulman peut peser dans la balance.

Mais qu’à cela ne tienne, nous sommes tous très soulagés que les deux Québécois, fanatiques, islamistes convertis et sympathisants de l’ÉI n’étaient, tout compte fait, que de simples criminels et pas des terroristes.

Au moins ni Mulcair, ni Justin Trudeau ne sont revenus avec la sempiternelle rengaine : l’Islamcépaça.

Mais il a fallu qu’un autre se mêle de chercher à exonérer l’Islam.

En effet, l’aumônier militaire, le major Jean-François Noël, interviewé à Radio Canada lors de funérailles régimentaires de l’adjudant Patrice Vincent (tué lors de l’attaque contre des militaires survenue à Saint-Jean sur Richelieu, au Québec) s’est cru obligé ce samedi de proférer cette niaiserie : «les gens doivent comprendre que (ces attaques sur des militaires) ça n’a rien à voir avec l’Islam».

Les Internautes qui fréquentent le site Poste de Veille peuvent constater que Martin «Ahmad» Couture-Rouleau postait sur sa page Facebook des drapeaux de l’État islamique et d’Al-Qaïda et donc était à la fois dérangé et chaud partisan de l’ÉI, mais le major Noël, lui, conserve de la bouse de vache dans les yeux (ou à la place du cerveau).

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Le 28 octobre, Joseph Facal, chroniqueur au Journal de Montréal n’y va pas de main morte. Dans son texte Les yeux grands ouverts, il dit clairement :
«La vérité oblige …à dire que, dans le monde d’aujourd’hui, c’est au nom de l’islam que survient un pourcentage disproportionné des actes violents par des motifs religieux …De grâce, qu’on ne fasse pas semblant de ne pas voir que ces actes ne sont pas commis par des gens qui viennent de se convertir au bouddhisme ou aux Témoins de Jéhovah»

Contrairement à Mulcair, Justin Trudeau, qui jusqu’à cette semaine avait plutôt fait dans l’angélisme pro-musulman, s’est depuis racheté en déclarant tout de go que la GRC a été claire, c’était du terrorisme. Le chef du Parti libéral pense, comme les conservateurs de Stephen Harper, qu’il faut faire confiance à l’analyse des forces policières. Il remonte un peu dans mon estime.

L’inéffable Amir Khadir, député de Mercier pour le parti Québec Solidaire, lui n’a cure de toutes ces fines analyses. Il a participé dimanche le 26 octobre à une manifestation du Collectif Échec à la Guerre. Les pacifistes de ce «Collectif» estiment que l’engagement du Canada contre l’ÉI fait peser un risque sur la sécurité des Canadiens. Quel risque sur la sécurité? Leur copain gauchiste, Mulcair, se tue à nous dire que les deux cinglés n’étaient pas des terroristes, mais de simples criminels. Enfin quoi!

Khadir a prétendu que les interventions militaires du Canada ne font qu’aggraver la situation au Moyen Orient et qu’il faut rechercher une solution diplomatique plutôt que militaire contre L’EI.

Riche idée. Je propose de l’envoyer comme émissaire pour négocier avec les terroristes (heu…je veux dire les criminels) d’Abou Bakr al-Baghdadi. S’il revient avec sa tête (même sans cervelle), on reparlera de diplomatie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading