Publié par Dreuz Info le 12 novembre 2014

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Cher lecteurs de Dreuz info,

L’année se termine, et nous vous proposons d’élire les dix journalistes français qui ont, à vos yeux, le plus violé l’éthique professionnelle de leur métier.

[highlight]Les journalistes qui, à vos yeux, se sont le plus écartés de leur charte d’éthique[/highlight]

Nous publions ci-dessous* les points essentiels de la déontologie telle qu’elle est exprimée par les chartes des journalistes, et nous vous demandons de nommer les journalistes qui, à vos yeux, s’en sont le plus écartés.

Le vote se déroule en deux temps et il est ouvert à tous

• Dans un premier temps, nous demandons à chacun de vous, ici dans les commentaires, sur notre page Facebook ou sur notre fil Twitter si vous n’êtes pas abonné, de citer les journalistes qui n’ont pas respecté l’éthique journalistique, les champions de la désinformation, du mensonge, de la manipulation des faits, et dont le parti pris à des fins idéologiques vous a le plus choqué. Ils constitueront la listes des journalistes éligibles. Cette présélection prendra fin le 30 novembre.

• Dans un second temps, le vote sera ouvert à tous pour élire les dix pires journalistes français de l’années 2014.

Donnez votre avis, enrichissez le débat, participez aux commentaires, en vous abonnant ici

Nous vous demandons d’exclure de ce vote les intellectuels et hommes politiques : ils ne sont pas concernés et n’ont pas à respecter la charte des journalistes. Pareillement, ne jugez pas les journalistes dont la tête ne vous revient pas, ou dont les idées et la couleur politique, apparente ou supposée, vous déplait. Vous élisez les journalistes qui ont le plus bafoué leurs propres règles déontologiques, et non ceux qui vous choquent.

[hr]

* Charte des journalistes :

[button size=”small” color=”red”]>[/button] Selon le syndicat français,

le journaliste doit tenir l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique.

L’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, [sont] les plus graves dérives professionnelles…

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[button size=”small” color=”red”]>[/button] La Fédération professionnelle des journalistes du Québec précise un peu mieux les choses :

Les journalistes ont l’obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent au terme d’un rigoureux travail de collecte et de vérification des informations. Ils doivent corriger leurs erreurs avec diligence et de façon appropriée au tort causé.

Les journalistes doivent situer dans leur contexte les faits et opinions dont ils font état de manière à ce qu’ils soient compréhensibles, sans en exagérer ou en diminuer la portée.

Les titres et présentations des articles et reportages ne doivent pas exagérer ni induire en erreur.

Les journalistes doivent départager soigneusement ce qui relève de leur opinion personnelle, de l’analyse et de l’information factuelle afin de ne pas engendrer de confusion dans le public. Les journalistes s’en tiennent avant tout au compte rendu précis des faits. Dans les genres journalistiques comme les éditoriaux, les chroniques et les billets ou dans le journalisme engagé, où l’expression des opinions prend une large place, les journalistes doivent tout autant respecter les faits.

Les journalistes doivent respecter fidèlement le sens des propos qu’ils rapportent. Les citations, les rapprochements, les ajouts sonores, etc. ou leur séquence ne doivent pas dénaturer le sens de ces propos.

C’est sur ces bases que nous vous demandons d’élire les dix pires journalistes français de l’année 2014.

La rédaction de Dreuz info

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