Publié par Hildegard von Hessen am Rhein le 7 décembre 2014

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Cette nuit, j’ai fais un rêve…

Un article paru ces jours-ci dans Marianne et mentionné par Dreuz, me laissait sans voix.

Traumatisée, je fulminais une partie de la soirée, incapable de me concentrer sur quoi que ce soit, tant la rage me rongeait.

Je ne répondais même plus au téléphone.

Je finis par me dire que demain serait un autre jour et décidais d’aller me coucher, avec le souhait que le soleil ne se leva plus. Mon sommeil fut agité. Je me tournais, me retournais. Je transpirais dans ma torpeur nocturne et enfin plongeais dans ce qu’on appelle le sommeil paradoxal. C’est la phase du sommeil où se produisent les rêves dont on se souvient.

[quote]J’avais constitué une division de jeunes gens audacieux, prêts à tout pour sauver la France[/quote]

J’avais constitué une division de jeunes gens audacieux, prêts à tout pour sauver la France. Des armes puissantes, tombées du ciel les équipaient et moi j’eu droit à un lance flamme. Vous savez, de ceux que l’on voit en noir et blanc dans les documents sur la seconde guerre mondiale. Ces choses meurtrières, qui emportent tout de leur souffle brûlant.

Ma division et moi prirent le chemin de l’Elysée, déterminés à en finir avec cette fange qui vit grassement à nos crochets de contribuables, sans faire progresser le pays, sinon l’assassiner.

Nous étions dans le métro, nos armes létales emballées dans des sacs Darty. Comme les millions en coupures de Dassault destinés à corrompre les électeurs. Nous étions calmes et ne parlions pas. Une force nous habitait, qui nous dictait ce qu’il fallait faire. Nous étions cinq seulement. Nous sommes descendu à la station Champs-Elysée-Clémenceau et d’un pas tranquille, nous nous dirigeâmes vers le château, l’objet qui abrite tous les malheurs de la France.

Arrivés devant, rue du Faubourg Saint Honoré, nous nous plaçâmes en ordre d’attaque…

Nous déballions nos armes, je m’avançais, déterminée, le lance flamme dans les bras et actionnais l’arme fatale. Un souffle dément jeta les flammes en direction des gardes qui prirent la fuite. Mes compagnons tiraient en l’air et nous nous précipitions dans la guérite de l’accueil, à gauche, pour pénétrer dans la cour du château. Personne ne résistait à notre intervention armée. J’actionnais de nouveau le lance flamme qui impressionnait si bien moi-même que mes compagnons et ainsi nous pénétrâmes, sans résistance, à l’intérieur du château.

J’hurlais des ordres : « Qu’on nous amène le Président et tous les conseillers et haut fonctionnaires immédiatement dans la cour. » Mes ordres furent appuyés par les tirs de fusils Uzi, en l’air, de mes compagnons.

Le Président apparût soudain, pâle, échevelé et déconcerté, suivi de sa cours affolée…

Pour les faire taire, j’hurlais l’ordre de se tenir tranquille et silencieux. Je fus obéi. J’ordonnais que l’on fasse évacuer le petit personnel. Deux de mes compagnons se chargeaient de les diriger vers l’extérieur, tout en tirant en l’air, ce qui fit accélérer le mouvement. J’aperçu la directrice de cabinet du Président, Sylvie Hubac, qui s’était dissimulée parmi le petit personnel. L’un des compagnons tira et elle disparu de mon rêve.

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Nous étions informés par les notifications qui sonnaient sur nos iPhones, que, les médias du monde entier, alertés de l’attaque, se pressaient devant le palais et passaient en boucle l’événement sur toutes les chaines de télévision et de radio du globe. Le net était chauffé à blanc.

J’ordonnais au Président de se tenir dans la cour du château avec ses collaborateurs rapprochés. Je ne fis pas de longs discours. La fange tenue en joug par mes compagnons n’en menait pas large. J’accusais les caciques de haute trahison. Corruption, concussion, collusion, ethnocide du peuple français, injustice, incompétence, organisation systématique de l’insécurité, soumission à l’OTAN et aux USA, et que maintenant était venu le moment de rendre des comptes au nom de la France. Le lance flamme allait leur régler leur compte.

Le Président apeuré implora ma grâce. Je le toisais avec mépris en voyant son pantalon se mouiller. Oui, Hollande mouilla son froc. Ses collaborateurs, morts de trouille, criaient dans le plus grand désordre qu’ils n’avaient fait qu’obéir aux ordres. Comme Eichmann devant le tribunal de Jérusalem.

Mon cauchemar n’en finissait plus.

Soudain, l’un de mes compagnons me lance, “Sylvia, d’autres ont prit Matignon, Bercy, le Quai ! Nous ne sommes plus seuls ! Le peuple s’est enfin révolté !”

Et moi, je me suis réveillée, en nage, ne sachant plus ou j’étais…

François Hollande : une retraite aisée en perspective – Le 05/12/2014 à 20h00

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hildegard von Hessen am Rhein pour Dreuz.info.

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