« les étrangers n’aiment pas les musulmans. Ils se font passer pour nos amis, mais souhaitent nous voir morts, ils aiment voir mourir nos enfants. » – Recep Tayyip Erdogan

Le Pape François, lors de son entretien vendredi dernier avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, a déclaré :

« Il serait beau que tous les dirigeants musulmans du monde, politiques, religieux et universitaires, se prononcent clairement et condamnent » cette violence qui nuit à l’islam. »

Apparemment très secoué par cette demande, Erdogan s’empressa, peu après, de se plaindre des « étrangers », responsables selon lui de tous les malheurs du monde musulman.

(Si j’apprécie cette demande du Pape aux dirigeants musulmans, j’aimerais toutefois apporter un correctif à sa déclaration. La violence ne peut nuire à l’islam, puisqu’elle est inhérente à l’islam. La sacralisation de la violence par le coran a pour but d’exonérer le musulman de tout reproche et de supprimer toutes les barrières morales qui pourraient le rendre plus humain, quand il combat l’infidèle.

En outre, je déplore le fait qu’il ait prié dans la mosquée bleue en direction de la Mecque. Pour un Chrétien, prier en direction de la ville mahométane, c’est trahir sa foi et conforter ainsi le monde musulman dans sa croyance que l’islam est supérieur au christianisme. C’est en direction de Jérusalem, que le chef de l’Eglise catholique aurait dû se tourner, et non de la Mecque, ville d’où surgit, pour le malheur de l’humanité, l’idéologie diabolique antijuive et antichrétienne, qui allait déferler sur l’Occident et semer désolation, souffrances et mort.)

Non seulement Herr Erdogan entraîne la Turquie vers les abysses de l’obscurantisme islamique, mais ils devient de plus en plus paranoïaque et xénophobe, tout en développant un égo surdimensionné.

Lors de la réunion de la semaine dernière du COMCEC à Istanbul (Le Comité permanent pour la Coopération économique et commerciale), un organe de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Erdogan fit quelques belles déclarations anti-occidentales, art oratoire dans lequel il excelle, inspirées par cette psychose délirante si caractéristique du monde musulman.

“Les étrangers ne savent pas résoudre les problèmes du Moyen Orient, car les états occidentaux ne nous aiment pas et sont seulement intéressés par l’argent. « Nous sommes les seuls à pouvoir résoudre nos problèmes. Je parle franchement, les étrangers aiment l’or, les diamants, et la main d’œuvre bon marché du monde islamique. Ils aiment les conflits, les luttes, les querelles du Proche-Orient. Croyez-moi, ils ne nous aiment pas. Ils se font passer pour nos amis, mais souhaitent nous voir morts, ils aiment voir mourir nos enfants. Combien de temps encore allons-nous supporter cette situation ?”

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Dans le monde d’Erdogan, qui semble trouver son orgasme dans la victimisation perpétuelle du monde musulman, il y a deux groupes. D’une part, les gentils musulmans, doux, tolérants, pacifiques, débordant d’amour et de générosité pour l’humanité, et d’autre part les méchants croisés, égoïstes, violents, intolérants, haineux, qui s’acharnent à stigmatiser, à critiquer, voire à fomenter des complots odieux pour détruire la « meilleure communauté qui soit » selon Allah le Miséricordieux.

Selon Erdogan, les pays du Moyen-Orient pourraient résoudre leurs problèmes sans l’aide de l’Occident.

Ils sont pourtant les premiers à solliciter l’aide des infidèles, quand l’un de leurs pays se trouve en difficultés.

« La seule condition pour surmonter la crise dans le monde islamique est l’unité, la solidarité et l’alliance. Croyez-moi, nous pourrons résoudre chaque problème, aussi longtemps que nous resterons unis. Les pays islamiques, qui se sont récemment développés économiquement, sont confrontés à la plus grande crise humanitaire et économique de leur histoire. »

L’unité, la solidarité du monde islamique : une bien belle chimère.

« Si nous agissons ensemble, nous mettrons fin à la solitude de la Palestine, qui existe depuis près d’un siècle… Il est possible de mettre fin au bain de sang en Irak et au meurtre d’enfants syriens. ».

Le déni de la réalité dans toute sa splendeur :

Qui se sert de la cause palestinienne, depuis les années septante, pour attiser la haine d’Israël et de l’Occident ?

Les nations musulmanes.

Qui finance les groupes terroristes les plus sanguinaires pour fomenter des massacres entre Chiite et Sunnites ?

Les nations musulmanes, dont l’Arabie saoudite et le Qatar.

[quote]Parano, xénophobe, complexe d’égo[/quote]

Souffrant d’un complexe d’infériorité à l’égard de l’Occident, Erdogan s’est plaint d’avoir été l’objet de critiques sauvages de la part des médias occidentaux, quant il affirma que les explorateurs musulmans avaient découvert l’Amérique bien avant Christophe Colomb.

“J’ai été la cible de critiques violentes de la part des medias occidentaux, seulement parce que je répétais un fait basé sur des recherches scientifiques. »

Selon lui, les critiques visaient à empêcher les musulmans de remettre des faits en question. Erdogan avait suscité la controverse au début du mois, quand il déclara que l’Amérique fut découverte par les musulmans au 12e siècle, soit trois siècles avec Christophe Colomb.

« Ils ont été perturbés par le fait que nous leur avons rappelé quelques données historiques, l’histoire de la civilisation, de la science, des politiques et de la guerre. »

Oui, l’histoire revue et corrigée à la lumière claire- obscure de l’islam.

Il cita comme preuve, le fait que Colomb mentionna l’existence d’une mosquée sur une colline de la côte cubaine.

Dans un article controversé, publié en 1996, l’historien Youssef Mroueh se référa à un carnet de voyage de C. Colomb, mentionnant une mosquée à Cuba. En fait, le passage en question était une référence métaphorique à la forme du paysage suggérant celle d’une mosquée… !

Après la découverte de l’Amérique, version musulmane, voici celle de Galilée sur la rotondité de la terre remise en question.

Tout récemment, Fikri Isik, le ministre turc de la Science, de l’industrie et de la technologie, a déclaré que des scientifiques musulmans furent les premiers à découvrir que la terre était ronde.

Lors d’une réception à Konya, devant un parterre d’hommes d’affaires, le ministre mit l’accent sur les contributions du monde islamique à la science tout au long de l’histoire.

Quelques 700-800 ans avant Galilée, 71 scientifiques musulmans, conduits par Khwarizmi, convoqués par le calife Al-Ma’mun, révélèrent que la terre était sphérique. Une copie du document original serait actuellement entreposé au musée de la Science et de la Technologie islamique à Istanbul.

Déclaration des plus téméraires de la part d’un Musulman, car dans Coran 15 :19, il est écrit que la terre est plate et le nier, c’est de l’hérésie …

« 19. Et quant à la terre, Nous l’avons étalée et y avons placé des montagnes (immobiles) et y avons fait pousser toute chose harmonieusement proportionnée. »

“La terre est plate. Quiconque clame qu’elle est sphérique est un athée méritant un châtiment.” – Cheikh’Abdul-‘Aziz Ibn Baaz, autorité religieuse suprême d’Arabie Saoudite, 1993.

Toutes ces appropriations des découvertes occidentales par les musulmans masquent un profond complexe d’infériorité. Si le monde musulman a tellement apporté à l’humanité, pourquoi reste-t-il plongé dans l’obscurantisme et ce depuis des siècles ?

Sans l’aide de l’Occident, l’or noir serait resté dans les entrailles du désert, et maintenant, ils utilisent cette richesse pour nous soumettre à leur idéologie rétrograde et nous détruire.

Erdogan et ses semblables essayent de nous faire croire, avec la complicité de nos dirigeants, que c’est grâce à l’apport des arabo-musulmans que l’Occident a pu se développer et progresser, mais cela relève de la pure fantaisie, inspirée par la méconnaissance de l’histoire de l’islam et de l’Occident.

L’islam a-t-il été créatif ou innovateur ? Difficile à prouver, mais guerrier et envahisseur, sans aucun doute.

Les armées arabo-musulmanes se sont distinguées par leur soif de conquête et l’invasion de nombreux pays, dans le seul but d’y apporter l’islam par la force du sabre. Lors de leurs invasions barbares, les arabo-musulmans ont soumis les habitants et se sont appropriés leurs inventions et découvertes, puis les ont « arabisées » par le truchement du vocable.

Si la civilisation arabo-musulmane a pu briller pendant deux siècles, elle le doit, en quelque sorte, aux érudits arabes qui firent traduire tous les textes qui présentaient un intérêt scientifique. Les textes grecs furent traduits par des Chrétiens d’Orient à partir du syriaque ou directement du grec, et non par des arabes. Toutefois, Il y avait aussi une filière parallèle, constituée par des moines copistes, qui traduisaient directement du grec en latin.

Pourtant, les arabo-musulmans et certaines élites intellectuelles et politiques occidentales continuent la désinformation, et affirment que sans les arabo-musulmans, l’Europe n’aurait jamais pu sortir de l’obscurantisme du Moyen-Age, les premiers par esprit de revanche sur l’Occident, les seconds dans le but de faire accepter l’islamisation de nos pays.

Le rôle des arabo-musulmans dans la transmission du savoir à l’Occident est un mythe, un mythe dont se sert Erdogan pour rassurer le monde musulman et raviver en lui la fierté d’être un disciple d’Allah.

Mais les mythes ne peuvent être continuellement réécrits et la vérité finit toujours par triompher.

[quote style=”boxed” float=”left”]La civilisation arabo-musulmane est une civilisation basée sur l’appropriation des découvertes des peuples conquis par la barbarie, arabisés, islamisés de force. C’est une civilisation d’emprunts, une civilisation construite sur l’héritage assyrien, chaldéen, babylonien, perse, indien, juif, grec, romain, chrétien.[/quote]

D’où l’éternelle frustration des musulmans par rapport aux non musulmans, leur envie obsessionnelle de les dominer, leurs pulsions meurtrières à les détruire, car l’apport de toutes ces grandes civilisations à l’humanité contredit le principe de supériorité islamique et constitue une source amère d’humiliation et de rancœur, jamais tarie.

Aujourd’hui :

• C’est l’Occident, aux racines judéo-chrétiennes, qui est la cible de leur djihad de conquête et de destruction.

• Ce sont des minorités non musulmanes qui luttent pour leur survie en terre d’islam et au Moyen-Orient, en Afrique, en Indonésie. Ces populations se battent contre l’impérialisme et le fascisme arabo-musulman, dont l’obsession est d’éliminer toutes autres cultures, religions et civilisations et ce … depuis 1.300 ans.

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Source: “Foreigners don’t like Muslims, only their money: Turkish President Erdoğan,” AFP Nov.27,2014