Publié par Alain Leger le 23 décembre 2014

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Trois attentats en trois jours. [highlight]Coïncidence[/highlight], à chaque fois ce sont des musulmans. Cette religion, qui n’y est pour rien, n’a vraiment pas de chance.

[highlight]Seconde coïncidence[/highlight] : en septembre, l’Etat islamique a lancé un appel à tuer des citoyens, notamment américains et français, qui combattent le groupe jihadiste en Irak et en Syrie.

“Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen -en particulier les méchants et sales Français … alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière”, a déclaré Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de l’EI.

[highlight]Troisième coïncidence[/highlight] : dans son message, expliquait BFMTV, l’EI donne des instructions sur la façon de procéder :

“en cas d’absence d’équipements militaires, frappez leur tête avec une pierre, égorgez-les avec un couteau [Joué], écrasez-les avec votre voiture [Nantes et Dijon], jetez-les d’un lieu en hauteur, étranglez-les ou empoisonnez-les.»

Et quand ils passent à l’acte, BFMTV déclare qu’il s’agit de déséquilibrés. BFMTV cerne mal que l’un n’évite pas l’autre, qu’un déséquilibré est plus perméable aux ordres de l’Ei, ne faisant pas de lui un être plus inoffensif.

[highlight]Quatrième coïncidence[/highlight] : dans les trois villes, les auteurs ont crié AllahU Akkbar qui est le cri de guerre religieuse employé au moment de frapper l’ennemi, et qui lui rappelle, à ce moment, que le Dieu de l’islam est le plus grand.

La conclusion de ces coïncidences ? Pour les médias et le gouvernement, ce n’est pas le jihad.

Les auteurs sont des dingos

C’est le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve et non le ministre de la Santé, qui dans l’urgence, a pris un avion privé pour se rendre à Nantes, hier soir, voir le dingo en direct.

A Dijon, Nasser a jeté sa voiture sur des piétons en criant “Allahu Akbar”. Il est atteint d’une “pathologie psychiatrique ancienne et lourde faite de délires mystiques” a indiqué la procureure de Dijon, Marie-Christine Tarrare, qui ne fait pas le rapprochement entre le délire mystique et l’islam. L’homme, un “Français de 40 ans né en France de mère algérienne et de père marocain”, a tout de même lancé sa camionnette dans la foule pour venger “la souffrance des enfants palestiniens et tchétchènes”.

A Nantes, les médias ont conclu en quelques instants sans examen psychiatrique que c’est l’œuvre «d’un déséquilibré».

En réponse à cette épidémie de dérangements mentaux, le gouvernement a organisé une réunion d’urgence matin mardi à Paris. Il sera donc question de santé mentale. Là encore, il semble que le ministre de la santé, le premier concerné, ne sera pas présent.

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La DGSI débordée par le jihad

[quote]Joué-Lès-Tours : tous les signaux étaient au rouge, comme pour Merah, comme pour Bruxelles, mais le gouvernement ne voit que des dérangés[/quote]

Lors du premier attentat, à Joué-Lès-Tours, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a appelé à la “prudence” et à la “retenue” tant que les motivations des auteurs de ces actes “ne sont pas établies”, alors que tous les signaux étaient au rouge.

Comme pour Merah à Toulouse, Mehdi Nemmouche à Bruxelles, Alexandre D, le converti à l’islam de l’attentat de la Défense en 2013 contre un militaire, la DGSI a encore failli, à Joué. Pour la sécurité des Français, les services de renseignement devraient suivre une formation auprès des Israéliens.

Car l’auteur de l’attaque contre les trois policiers de Joué n’était pas fiché par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) alors qu’il devait l’être. Condamné à plusieurs reprises pour délinquance, trafic de stupéfiants, extorsion, vol à l’étalage et recel, mais laissé en liberté parce que Madame Taubira ne veut pas mettre ses enfants en prison, il s’était converti à l’islam et avait épousé des thèses radicales.

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  1. Bilâl Nzohabonayo fréquentait une mosquée radicale salafiste de Tours dont l’imam prêche en bloc le rejet de la France et des Français.
  2. En 2013, rappelle Télesphore Bigirimana son porte-parole, le Service burundais de renseignement (le pays de naissance de Nzohabonayo), a signalé les deux frères comme “suspects” à la France, en raison de leur intégrisme religieux. La France n’en a pas tenu compte.
  3. En mai 2013, sa mère, inquiète de la radicalisation de ses deux fils, a fait un signalement à la police. La France n’a pas bougé.
  4. Brice Nzohabonayo, le frère de Bilâl, était suivi pour ses positions radicales. Il avait même envisagé de partir en Syrie. Et pourtant, il est totalement libre de voyager : «Nous avons arrêté Brice Nzohabonayo samedi, alors qu’il était chez un de ses oncles à Bujumbura, où il venait de passer quelques jours en provenance de la France», a déclaré à l’AFP Télesphore Bigirimana. La DGSI laisse aller et venir un islamiste dangereux et fiché.

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Jamais un gouvernement ne se sera autant mobilisé pour des déséquilibrés. Est-ce parce qu’ils ne se contentent plus d’attaquer les juifs ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

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