Publié par Alain Leger le 16 janvier 2015

Charlie quoi ? Charlie ça ? Vous êtes Charlie ça :

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Charlie Hebdo est la victoire flamboyante du nihilisme.

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Delfeil de Ton, 80 ans, un des fondateurs de Charlie Hebdo, la dénonce crument, tandis qu’il n’avale pas ce suicide. Dans sa colonne dans l’Obs, il écrit :

« Charb préfé­rait mourir et Wolinski préfé­rait vivre ».

« Quelle besoin a-t-il eu [Charb] d’entraî­ner l’équipe dans la suren­chère? »

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Et il termine par un accusatoire :

« Je t’en veux vraiment, Charb. »

Delfeil de Ton dit vrai. Il n’invente pas.

Après l’incendie des locaux de Charlie Hebdo, Wolinski avait déclaré :

« Je crois que nous sommes des inconscients et des imbéciles qui avons pris un risque inutile. C’est tout. On se croit invulnérables. Pendant des années, des dizaines d’années même, on fait de la provocation et puis un jour la provocation se retourne contre nous. Il fallait pas le faire. »

Charb écrivait vouloir « mourir libre que vivre à genoux » alors qu’il était déjà la cible des islamistes et qu’il vivait sous protection policière. Impatient, quelques jours avant sa mort, il écrit « Toujours pas d’attentats en France ? »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

Une des sources ayant servie à la rédaction de cet article : lefigaro.fr/charlie-hebdo-delfeil-de-ton-lance-une-polemique-sur-charb

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