Publié par Alain Leger le 29 janvier 2015

« L’excès des impôts conduit à la subversion de la justice, à la détérioration de la morale, à la destruction de la liberté individuelle. » – Benjamin Constant (un des premiers libéraux européens).

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Vladimir, 19 ans, casier judiciaire vierge.

Au volant d’une voiture dont il n’a pas les papiers, Vladimir s’approche à vive allure d’un barrage de police. Il donne un violent coup de volant et accélère brutalement : les deux policiers ont juste le temps de se jeter de côté pour éviter d’être écrasés. Vladimir appuie ensuite sur l’accélérateur pour échapper au véhicule de police lancé à sa poursuite.

Laquelle poursuite se termine quand il perd le contrôle de sa voiture.

Il est placé en garde à vue, est testé positif aux stupéfiants, et il rentre chez lui.

Présenté devant le juge, Vladimir est reconnu coupable.

Claude Cozar, le vice-procureur de la République de Foix accuse : «Les policiers ne sont pas des cibles ou des punching-balls. Ce soir-là, les policiers se trouvaient dans une position qui aurait pu s’avérer mortelle pour eux. Que ce serait-il passé si vous les aviez heurtés ? Tout ça pour un peu de cannabis ou des papiers oubliés ? On se demande ce que vous avez dans la tête».

Sanction : il est sorti libre du tribunal, a écopé de quatre mois de prison avec sursis, plus une peine de trente heures de travail d’intérêt général à exécuter dans les 18 mois.

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Nicolas Bernard-Buss, sympathisant de la Manif pour tous. Casier judiciaire vierge.

Nicolas a participé à une manifestation interdite contre le mariage pour tous sur les Champs-Élysées.

Des policiers ont voulu l’interpeller car il avait été repéré depuis plusieurs semaines.

Nicolas s’enfuit en courant pour échapper à la police lancée à sa poursuite. Un responsable de la pizzeria où il s’est réfugié se souvient que Nicolas criait «Hollande, démission!». Six policiers sont venus en renfort pour aider leur collègue à arrêter le jeune homme, très remonté.

Sanction : Présenté devant le juge en comparution immédiate, Nicolas est reconnu coupable, et est condamné à deux mois de prison ferme pour «rébellion» envers les forces de l’ordre, «fourniture d’identité imaginaire» et «refus de se soumettre à un relevé d’empreinte.»

Le juge délivre un mandat de dépôt à l’issue de l’audience. Nicolas est incarcéré à Fleury-Mérogis.

En prison, « il subit un traitement inhumain, dégradant. Il est enfermé dans une cellule avec cinq détenus dont deux transsexuels qui ont des rapports anal devant leurs co-détenus. Il reçoit ses plateaux-repas renversés et jetés comme à des chiens», témoigne son avocat.

Nicolas fera appel et sera totalement blanchi de toutes les charges, qui avaient été fabriquées.

Aucune organisation de défense des droits de l’homme, ne s’est émue : Nicolas étudiait dans une école catholique.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/28/2038024-il-fonce-sur-des-policiers-quatre-mois-avec-sursis.html
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/09/01016-20130709ARTFIG00577-manif-pour-tous-nicolas-bernard-buss-enfin-libre.php
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/20/01016-20130620ARTFIG00745-nicolas-23-ans-anti-mariage-gay-deux-mois-de-prison-ferme.php

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