80 dessinateurs ont demandé au Festival international de la bande dessinée de boycotter Israël et de rompre ses liens avec la multinationale israélienne SodaStream.
Ces 80 antisémites ont signé une lettre de la honte appelant au boycott contre « toute entité israélienne » qui n’a pas pour but de « promouvoir la liberté et la justice pour les Palestiniens. »
Dans leur brûlot antisémite, les signataires appellent les responsables du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême à rompre tous les liens avec SodaStream, qui pourtant a fermé il y a un an son usine située à Ma’ale Adoumim.
Mais ce n’était pas suffisant, Sodastream est une société juive.
Les signataires de la lettre ont précisé que même si Sodastream avait déménagé « d’autres entreprises et institutions israéliennes font partie d’un système fondé sur le nettoyage ethnique de masse des Palestiniens et soutiennent le racisme et la discrimination « .
Rappelons que Manuel Valls a déclaré lors des questions au gouvernement en juillet 2014 que « Derrière un antisionisme de façade c’est l’antisémitisme et la haine du juif » qui se cachent :
Rappelons que le rapport Rufin sur l’Antisémitisme publié en 2005 commandé par le premier ministre avait fait la même conclusion, et précisé que « parmi toutes les formes, subtiles, d’antisémitisme par procuration, il en est une qui
doit être particulièrement distinguée car elle émerge depuis quelques années comme forme de discours dominant : c’est l’antisionisme radical ».
Rappelons que l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne a adopté le Test 3 D d’identification de l’antisémitisme (Diabolisation, disqualification, double standard) pour distinguer la critique légitime d’Israël de l’antisémitisme.
En affirmant qu’Israël fait du nettoyage ethnique, les signataires présentent Israël comme le mal incarné : diabolisation.
En déclarant qu’Israël est un « système fondé sur le nettoyage ethnique », les signataires visent à supprimer à Israël sa légitimité en tant qu’état et son droit à exister : délégitimation.
En ciblant Israël et aucun des pays coupables de crimes contre les Palestiniens, les signataires pratiquent le double standard.
Ce sont donc 80 signataires antisémites invités, célébrés, qui s’affichent avec la bienveillance silencieuse du Festival qui ne dit mot, donc consent.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
Article pas clair. Qui sont ces dessinateurs? Et comment a réagi Angoulême?
pour complément, le texte appelant au boycott :
http://lettertoangouleme.tumblr.com/
Il est très clair au contraire cet article et je remercie son auteur pour cette information que bien évidemment aucun journalislamiste français n’a communiquée.
J’aimerais bien connaître la liste des signataires islamo socialistes pour arroser leur compte Facebook ou Twitter avec la même fange qu’ils utilisent pour commettre leur forfaiture.
C’est ignoble, j’aimerais bien obtenir la liste des signataires, qui allongerait mon pensum de choses et entreprises à boycotter ; histoire de renvoyer le boomerang.
Ces imbéciles se trompent : ce qu’il faut boycotter, ce sont tous les produits (notamment textiles) fabriqués à bas coût dans les pays musulmans qui sont la cause de suppressions d’emplois en Europe, protester contre l’incompétence des opérateurs des hotlines délocalisées au Maghreb et où les conseillets sont tous des bons à rien incapables, à peine francophones et éviter tous les produits agricoles maghrébins (ou turcs) arrosés avec l’eau des égoûts…
Merci David, à la fois pour le texte et les signataires. Ils sont ignobles, comment peuvent-ils mêler les tueries de Charlie Hebdo et ce qu’ils réclament, la Palestine avant toute autre cause, texte antisémite oui.
Les bandes dessinées à ne plus acheter sont les oeuvres de:
Palestine Comics Festival (Palestine), Leila Abdul Razaq (USA), Zainab Akhtar (UK), Khalid Albaih (Sudan/Qatar), Albertine (Switzerland), Hilary Allison (USA), Enzo Apicella (Italy), Serge Baeken (Belgium), Alex Baladi (Switzerland), Edd Baldry (UK/France), Edmond Baudoin (France, 3 Angoulême prizes), Kate Beaton (Canada), Alison Bechdel (USA), Sofiane Belaskri (Algeria), Faiza Benaouda (Algeria), Khalil Bendib (Algeria/USA), Peter Blegvad (USA/UK, Angoulême prize in 2014), David Brothers (USA), Paul Buhle (USA), Nicole Burton (Canada), Jennifer Camper (USA), Gilles Ciment (France, former director of the Cité internationale de la bande dessinée in Angoulême from 2007 to 2014), Rob Clough (USA), Sean T. Collins (USA), Gianluca Costantini (Italy), Jean-Luc Coudray (France, Angoulême prize in 1990), Philippe Coudray (France, Angoulême prize in 2011), Molly Crabapple (USA), Pino Creanza (Italy), Marguerite Dabaie (USA), Bira Dantas (Brazil), Eleanor Davis (USA), Marcel « Lidwine » De la Gare (France, Angoulême prize in 1999), Guy Delisle (Canada, Angoulême Prize in 2012), Dror (France), Warren Ellis (UK), Magdy El Shafee (Egypt), elchicotriste (Spain), Brigitte Findakly (France), Ganzeer (Egypt/USA), Lucile Gomez (France), Jenny Gonzalez-Blitz (USA), Graphic History Collective: Sam Bradd, Sean Carleton, Robin Folvik, Mark Leier, Trevor McKilligan, Julia Smith (Canada), Dominique Grange (France), Thierry Groensteen (France, former director of the Cité internationale de la bande dessinée in Angoulême from 1993 to 2001), Jeet Heer (Canada), Ethan Heitner (USA), Delphine Hermans (Belgium), Anaële Hermans (Belgium), Jaime Hernandez (USA), Alex Hoffman (USA), Dylan Horrocks (New Zealand, nominated in Angoulême in 2002), Igort (Italy, nominated in Angoulême in 2003), Hatem Imam (Lebanon), Jiho (France), Monica Johnson (USA), Ben Katchor (USA), Mazen Kerbaj (Lebanon), Peter Kuper (USA), Carlos Latuff (Brazil), Wilfrid Lupano (France), Rodolphe « Ohazar » Lupano (France), Lena Merhej (Lebanon), Jean-Claude Mézières (France, 2 Angoulême prizes and Grand Prix in 1984), Katie Miranda (USA), Anne Elizabeth Moore (USA), Mric (France), José Muñoz (Argentina, 3 Angoulême prizes and Grand Prix in 2007), Ernest Pignon-Ernest (France), Jeanne Puchol (France), Maël Rannou (France), Patricia Réaud (France), Helge Reumann (Switzerland), Barrack Rima (Lebanon/Belgium), Mohammad Sabaaneh (Palestine), Salgood Sam (Canada), Amitai Sandy (Israel), François Schuiten (Belgium, Grand Prix in 2002), Gabby Schulz (USA), Siné (France), Jean Solé (France), Philippe Squarzoni (France, nominated in Angoulême in 2003), Sylvain-Moizie (France, Angoulême prize in 2000 and in residence at the Cité internationale de la bande dessinée in Angoulême in 2014-2015), Tardi (France, 5 Angoulême prizes and Grand Prix in 1985), Seth Tobocman (USA), Lewis Trondheim (France, 2 Angoulême prizes and Grand Prix in 2006, creator of the Angoulême mascot), Guillaume Trouillard (France), Willem (France/Nederland, Angoulême Grand Prix in 2013), Willis From Tunis (Tunisia), Jordan Worley (USA), Wozniak (France/Poland), yAce (France), Germano Zullo (Switzerland)
Je n ‘aurai qu’un mot pour qualifier ces abrutis: »Connards »….
Sodastream a fermé son usine près de la frontière de Gaza et mit au chômage 800 palestiniens :reallypissed:
SODA STREAM EST DISPO chez
Darty , Carrefour , Imenager.com , Conforama , Webdistrib.com
, eBay , PriceMinister , Rue du Commerce, LaBoutiqueDuNet , PixMania …etc…
Merci pour cette liste. Je sais maintenant quels auteurs éliminer de la bibliothèque dont je m’occupe.
Le FESTIVAL ANTISEMITE de la DB d’ANGOULEME tient à fêter la liquidation de CHARB, CABU, WOLINSKI et de TIGNOUS.
Ils préfèrent sucer les babouches des frères assassins.
Et encenser les pauvres petits arabes de – Palestine Terre d’Israël – en les remercient d’avoir fait la fête le soir de la tuerie, d’avoir crié « Mort à la France » et de rajouter qu’il fallait égorger tous les caricaturistes.
Bon, puisque nous avons les noms, il n’y a plus qu’à envoyer la liste à Gaza.