L’usage du terrorisme confronte les États modernes à une situation singulière : des groupes islamistes ont déclaré la guerre à ces États.
Mais ces derniers, sans ignorer totalement ces déclarations, minimisent leur portée et ne se considèrent pas eux-mêmes en état de guerre.
Dans l’étrange guerre qui se déroule sous nos yeux, dont nous sommes, malgré nous, les acteurs, l’ennemi n’est pas désigné. Comme dans la délinquance ou la criminalité de droit commun, chaque acte commis par des musulmans est individualisé.
On cherche les motivations personnelles du criminel.
Pour le moment, les pouvoirs publics refusent d’imputer à une cause unique, la multitude d’actions qui relève du terrorisme islamique.
Pourquoi ce refus?
Les islamistes sont clairs. Leurs ennemis sont désignés. Il s’agit des juifs, Israël, et d’une manière générale, des chrétiens, des occidentaux, des infidèles et des mécréants.
Les islamistes inscrivent leur acte de guerre dans le cadre des Croisades.
Les Occidentaux refusent cette approche dont ils nient la pertinence.
Pour eux, il n’y a pas de conflit majeur entre Islam et Occident.
[quote]Ceux qui tuent au nom de l’Islam sont ils des marginaux plus ou moins délirants ou sont ils les guerriers, les soldats de l’Islam?[/quote]
S’agit-il d’une juste perception des réalités ou à l’inverse, d’un déni de réalité.
Autrement dit, ceux qui tuent au nom de l’Islam sont ils des marginaux plus ou moins délirants ou sont ils les guerriers, les soldats de l’Islam?
Autrement dit, sommes nous confrontés à une forme de criminalité ou de délinquance d’inspiration musulmane, ou sommes nous en guerre sinon contre l’Islam du moins contre un islam radicalisé prôné non seulement par des individus, mais également par des groupes structurés ou informes, voire par des États ?
Telle est la question qu’il convient d’examiner. Telle est la question, qu’en tant que citoyen, je pose à nos élus et gouvernants.
Compte tenu de la gravité des événements de janvier ; le fait que les Français aient réagi spontanément et en masse à ces événements ; le fait également que la classe politique dans son ensemble se soit joint à ces manifestations – ces deux faits montrent que notre société est confrontée à un fait politique majeur, lequel commande que le Parlement soit convoqué en session extraordinaire pour se pencher sur la situation du pays au lendemain de la semaine sanglante de janvier.
La réponse qui sera donnée à cette demande permettra de répondre à une autre question sous-jacente : les élus de la République, massivement présents dans les manifestations du 11 janvier 2015, faisaient-ils de la figuration, tentaient de récupérer politiquement ce vaste mouvement, ou agissaient-ils en véritables représentants du peuple décidés à exprimer sa volonté dans le cadre de l’exercice de leur fonction, c’est-à-dire au Parlement.
Dans ce cas, qu’ils le prouvent en se saisissant des multiples questions que ledit peuple se pose au lendemain de la semaine sanglante de janvier 2015.
Si ni l’Assemblée Nationale, ni le Sénat, ne se saisissent de ce problème, alors nous serons contraints de conclure que le peuple français a été, une fois de plus, sinon trahi, du moins abandonné par ses plus hauts responsables.
Dirigeants, Représentants de la République !
Méfiez vous des lendemains qui déchantent !
Ne poussez pas le peuple français dans le désespoir par le vide politique créé par votre silence.
Retrouvez le sens premier de votre mission: soyez la voix de ce peuple. Exprimez ce qu’il ressent. Ne soyez pas sourds à ses cris de souffrance.
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« Représentants de la République »
Merci, au revoir.
Pose la question, c`est un droit pour chaque citoyen, mais la reponse c`est une probleme. La presence des elu a la manifestation, ils agissaient comme des insincere politiciens, car le lendemain, c`etait deja : « l`islamcepasa » et « padamalgame »
La convocation du Parlement en session extraordinaire n’est pas à l’ordre du jour. La manifestation de la caste politique, séparée de la manifestation « populaire », n’était qu’un stratagème pour innocenter ladite caste internationale en la faisant passer pour solidaire des victimes, voire victime elle-même, elle, coupable d’organiser l’immigration de remplacement quand ce n’est pas de financer le terrorisme. Résultat : remontée de Hollande dans les sondages !
Quant à la manif « républicaine » encadrée par la presse et les associations, son message était islamophile. Il s’agissait avant tout de rassurer les musulmans (bizarrement absents) au cri pavlovien de « padamalgam ».
Le suicide de l’Occident se confirme donc et n’y a rien à espérer.