Publié par Alain Leger le 6 février 2015

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L’Uruguay a expulsé un haut diplomate iranien suite à l’attentat manqué, le mois dernier, contre l’ambassade d’Israël à Montevideo.

L’information n’a été publiée qu’aujourd’hui, mais le diplomate a été expulsé il y a deux semaines, selon Jérusalem, qui a été informé par les autorités uruguayennes et a décidé de ne pas l’annoncer publiquement. L’Iran que les médias occidentaux s’obstinent à décrire comme modéré afin de faire passer Israël pour obsédé par une menace illusoire, s’est aussi bien gardé de rendre publique l’humiliante expulsion.

« L’enquête des services de renseignement d’Uruguay après la découverte d’une bombe près de l’ambassade a vite conduit les recherches vers quelqu’un de l’ambassade d’Iran, » indique le rapport publié ce matin.

« Le gouvernement uruguayen s’est adressé à l’Iran, et a ensuite décidé d’expulser l’un de ses hauts diplomates. »

Le ministre des affaires étrangères d’Uruguay a refusé de commenter: « je suis au courant du rapport, mais je n’ai rien à dire, » a déclaré un porte parole du ministère à l’AFP.

Le 8 janvier dernier, les services de désamorçage des explosifs ont fait exploser un colis suspect qui s’est avéré être une fausse bombe, près de l’ambassade d’Israël, située à l’intérieur du World Trade Center.

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La fausse bombe était sophistiquée : elle était composé d’un fusible, d’un détonateur et d’autres éléments présents dans une vraie bombe, et elle avait été posée à 70 mètres des chiens du service de détection.

Après avoir désamorcé l’engin, le lieutenant colonel Alfredo Larramendi a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il « n’avait jamais représenté un réel danger », mais qu’il a pu être posé là comme une répétition avant une opération bien réelle cette fois..

« Elle a pu être posée là pour tester notre temps de réaction, ou pour tester la qualité des services de sécurité israéliens, » a ajouté Larramendi.

L’Iran a une longue histoire de financement du terrorisme international et contre Israël que tentent d’oublier les médias. Il finance le Hezbollah au Liban, et il a
« durablement installé les infrastructures terroristes du Hezbollah en Amérique du sud. »

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En 2013, Alberto Nisman, le procureur argentin dont le récent assassinat a été déguisé en suicide, la veille du jour où il devait arrêter la Présidente d’Argentine Cristina Fernandez de Kirchner, pour avoir couvert l’Iran après l’attentat du centre juif de Buenos Aeres en 1994 qui a fait 85 morts et 300 blessés, avait révélé que l’Iran a ouvert des centres de renseignements secrets dans plusieurs pays d’Amérique du sud, avec l’intention d’y conduire des attaques terroristes.

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Nisman a été découvert mort à son appartement avec une balle dans la tête, le mois dernier, la veille d’une audition du congrès où il entendait accuser Cristina Kirchner.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

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