Publié par Jean-Patrick Grumberg le 11 février 2015

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« Dieu a créé l’homme, Sam Colt les a fait égaux »

La police municipale de Béziers a un nouvel ami, dit la pub : un pistolet automatique. Et c’est une bonne nouvelle.

Que les chochotes tournent les yeux et regardent ailleurs.

Robert Ménard sort les flingues pour dire aux voyous de se calmer, et il le fait savoir.

Le nouveau panneau publicitaire rassure déjà les habitants, qui retrouveront peut-être leur « sentiment de sécurité », et se sentent déjà mieux écoutés, mieux compris.

N’est-ce pas le moins qu’un maire doit à ses administrés (sauf quand on est tombé sur la tête) ?

[quote]Polémique mon œil, ils l’ont inventée de toutes pièces ![/quote]

Car les habituels inverseurs de valeurs, qui tiennent les victimes pour coupables et les voyous pour victimes, parlent déjà de « polémique ». Polémique mon œil, ils l’ont inventée de toutes pièces ! Protéger les gens n’a jamais fait polémique.

C’est de la propagande car il n’y a aucune polémique locale.

Que soient donnés à la police les moyens de faire leur métier – c’est à dire maintenir l’ordre – face à des hordes quelques fois – trop souvent – armées de Kalashnikov comme on vient de le voir à Marseilles, cela ne fait polémique qu’auprès de ceux qui tirent profit idéologique de la violence que les délinquants sèment.

A part quelques bobos bien à l’abri qui font semblant d’être émoustillés, aucun habitant ne s’est plaint et ne se plaindra.

Robert Ménard a d’ailleurs les idées claires : « Ce n’est pas une campagne institutionnelle, mièvre et sans nerfs. On voulait faire passer un message fort aux Bitterois, à savoir qu’il y a une véritable police municipale, qui est armée et qui travaille 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. »

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Ménard a renforcé les effectifs de 37 à 60 officiers (sur 3 ans pour ne pas exploser son budget), les a équipés de caméras, de taser, de flash-balls et maintenant d’armes à feu, et ils travaillent maintenant après 23 heures.

Neuf policiers sont déjà équipés de ces armes automatiques, des 7,69.

Si les résultats suivent – les racailles ne sont pas suicidaires – des gens vont vouloir s’installer à Beziers, pour le bonheur des commerçants. Quand la violence recule, les gens souffrent moins, et la lutte des classes régresse. C’est le cœur du problème.

Ménard assure.

Si Béziers redevient plus sûre la nuit, les médias ne le lui pardonneront pas : c’est précisément ce qu’ils craignaient, lorsqu’ils se sont soudain mobilisés, depuis Paris, pour le faire échouer à l’élection municipale : qu’il fasse marcher son bon sens, ce laminoir de l’idéologie gauchiste.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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