Oui. Pourquoi. Pourquoi faut-il lire (et encourager à lire) La France Big Brother
* de Laurent Obertone, alors qu’il raconte, relié, ce que vous lisez, délié, chaque jour de l’année sur Dreuz sous la plume de ses auteurs ?
Parce que Big Brother, c’est le Kärcher après Dreuz pour aller dans les recoins ; c’est la finition qui termine le décrassage des déchets laissés par les médias dans les dédales inconscients de vos cerveaux ; c’est le conditionneur que l’on passe après le shampoing Dreuz pour que le peigne glisse dans les cheveux libérés des scories de Canal+ et France info à votre insu.
Parce ceux qui attaquent Obertone sont souvent ceux qui attaquent Dreuz : Adrien Sénécat, le journaliste de l’Express qui mélange tout et ne trouve pas ses repères, Samuel Laurent qui avait été couvert de ridicule par nos journalistes.
Parce qu’Obertone est en phase avec vous les Dreuziens, et qu’en face ils sont déphasés, aux abois, perdus et en fin de course, et qu’il faut, et qu’on doit achever la bête immonde, la gauche, les médias, quand elle à terre – et elle est à terre, à court, prise de court, et comme le sanglier blessé, plus dangereuse que jamais.
Parce que Jean-François Kahn, Claude Askolovitch, Michel Onfray, ont refusé de débattre avec lui.
Parce que les journalistes que Obertone désigne comme ouvriers de Big Brother sont ceux que vous, lecteurs de Dreuz, avez élus comme étant les pires de tous.
Obertone se place dans la Matrix. Il est la Matrix, Big Brother, et vous parle et déballe tout, car la puissance du « Parti » décuplée par sa doucereuse arrogance, l’assure que vous ne pouvez pas lui échapper.
Obertone dévoile les intentions des mains qui tirent les ficelles médiatiques, il vous explique les tours de magie, et mieux encore, il vous rappelle que la gauche, comme le magicien, vous occupe avec une main, alors que c’est l’autre qu’il fallait regarder, l’autre qui dirige tout, la première ne servant qu’à distraire votre attention.
Dans sa description du PARTI, qui englobe la machine médiatique infernale capable de broyer des êtres + les politiques du Parti + les élites du Parti + les experts du Parti + les juges et la justice du Parti, tout ce monde pervers s’active sans relâche pour vous délaver le cerveau, remplacer vos pensées, vos valeurs, détruire votre bon sens, le plus grand danger pour la gauche, afin de vous soumettre à SON idéologie.
Obertone exagère, force le trait, le rend caricatural à la limite du ridicule, et c’est ce qui rend le livre terrible : ses exagérations, ses caricatures, ses descriptions à la limite du ridicule sont rigoureusement véridiques, et j’en atteste :
J’ai personnellement assisté, parce qu’il est mon ami, à la tentative médiatique de broyer un homme, Philippe Karsenty. Elle a échoué parce qu’il est coulé dans le même métal que moi, et non parce qu’ILS – dont parle Obertone – l’ont épargné. Ils n’épargnent personne.
C’était il y a quatre mois.
En moins de 24 heures, 40 articles calomnieux, l’un plus abjecte que l’autre, insultants, mensongers au delà du ridicule, forçant le trait au delà de la caricature, le trainant dans la boue, se sont abattus sur Karsenty, répondant à un mot d’ordre de Pierre Haski de Rue89 – qui n’est pourtant qu’un petit soldat lui-même, et qui a lancé une meute de militants encartés journalistes, pour détruire Karsenty sans qu’il puisse ni réagir, ni contrer, ni répondre, ni se défendre.
Son crime justifiant sa mort sociale par des gens qui dénoncent la peine de mort ?
Il avait tweeté une blague à l’endroit de Pierre Haski, demandant à Ulcan de « s’occuper de lui », suivi d’un smiley, parce que Haski venait de pondre une énormité de son cru.
Pierre Haski a lancé une meute, une meute de journalistes tous plus « intègres » les uns que les autres, tous très respectueux de la « déontologie » du métier. C’est dans la vraie vie et c’est aussi dans l’Obertone.
Les plus grands médias ont répondu aux ordres comme un seul petit carabinier, comme un seul de ceux décrits dans La France Big Brother d’Obertone.
Toutes affaires cessantes, le tweet de Karsenty était devenu une plus grande menace pour la démocratie et la survie de la France qu’une tête nucléaire tournée depuis l’Iran vers l’Hexagone. Et je n’exagère pas. Et Obertone n’exagère pas :
L’Obs, lelab.europe1, l’Express, Ozap, Metronews, France Info, Libé, 20minutes, le Parisien, FranceTV, Morandini, Atlantico, Stratégie, Arrêt sur image, le Figaro, le Point, bigbrowser.LeMonde (tiens…), Acrimed, bien entendu le SNJ, syndicat national du journalisme, l’organe trotskyste totalitaire, Mediapart l’adjoint trotskyste, immédiatement suivis de France Palestine… ont publié leur soutien à Pierre Hasky, « notre confrère Pierre Haski, de Rue 89, menacé par Philippe Karsenty, un élu de la République ! »
Pour terminer, et parce que leur totalitarisme ne souffre pas la plus petite incartade, Haski Pierre est allé déposer plainte pour menace de mort contre Karsenty, qui a été convoqué par la police – je ne plaisante pas – entendu, interrogé, et il sera peut-être mis en examen parce que la machine Big Brother décrite par Obertone avec outrance existe. En vrai.
Une armée de journalistes zombies armés et obéissants a obéi au doigt et à l’œil. Rassurant pour eux, effrayant pour ceux qu’ils accusent d’avoir « dérapé ». Cette solidarité des activistes journalistes face au dissident, à celui qui « pose problème », à l’insolent Karsenty où à n’importe quel autre qui « fait polémique » et n’a pas encore été maté, formaté – c’est ce que vous lirez dans Big Brother.
Vous devez lire la France Big Brother parce que même Aymeric Caron, le tueur végétarien qui déchiquète en public la chair de ceux qui résistent à la pensée imposée et boit leur sang jusqu’à les vider de leur raison, a été effrayé et n’a pas invité Laurent Obertone sur le plateau de ONPC.
Il faut le lire car il donne à aller plus loin – et je ne suis qu’à la moitié du livre.
Et ça m’a suffit pour réaliser par exemple, conformément à La France Big Brother* que la gauche agite devant nous, en titillant notre quête de justice, l’inaceptable réalité des 751 zones « sensibles », ces zones dites de non droit, pour comprendre que le magicien est à l’œuvre et que c’est l’autre main qu’il fallait regarder.
Les 751 zones de non droit ne sont rien, de la bibine pour détourner l’attention : la zone de non droit la vraie, ce sont les médias.
Ils peuvent acculer un homme au suicide sans être jamais ni accusés, ni soupçonnés, ni même jugés et encore moins condamnés.
Ils décrètent la privation de parole, l’interdiction d’être édité, de passer dans les médias, d’un auteur, d’un intellectuel, d’un journaliste, sans être jamais réprimandés pour atteinte à la liberté d’expression, ni au pluralisme, ni à la neutralité de la presse.
Ils mentent sans jamais s’excuser.
Ils inventent ou transforment des histoires pour détruire une réputation sans risquer la moindre condamnation pour calomnie ou diffamation, où s’ils sont condamnés, le mal fait est irréparable et jamais réparé.
Ils incitent les Merah, les Nemmouche, les Coulibaly à tuer des juifs à force de les exciter sur les « enfants palestiniens » tués sans risquer la moindre mise en cause.
Ils sont au dessus des lois lorsqu’ils contraignent l’Assemblée nationale à voter un prêt de 4 millions d’euros à l’Humanité dont les comptes montrent qu’ils ne pourront pas rembourser, et récidivent lorsqu’ils effacent purement et simplement la dette sans que personne ne puisse se plaindre. Ou quand ils laissent Edwy Plenel frauder le fisc en décidant librement du montant de TVA qu’il paiera, et font voter une loi pour effacer son ardoise.
Ils sont intouchables, intouchés, tueurs, menteurs, tricheurs, fraudeurs, délateurs, moralisateurs, faussaires et falsificateurs, et aucune loi ne peut rien contre eux. Ils sont LA zone de non droit.
Et pourtant, ils vont crever parce que la quête de vérité est dans la nature de l’homme, et qu’elle a enfourché internet qui n’était pas fait pour ça. La vérité est plus puissante qu’un brise glace.
Offrez vous le dernier Obertone, vous, nous, n’avons pas fini d’en apprendre…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie suivant la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.
J’ai beaucoup aimé LA FRANCE ORANGE MECANIQUE. J’aime le style OBERTONE. Je vais donc acheter ce livre, qui à la lecture de l’article ci-dessus, m’a alléchée et me donne envie de l’acheter et en plus, je ferai un petit don à DREUZ !
« Il faut le lire car il donne à aller plus loin – et je ne suis qu’à la moitié du livre. »
Je n’ai pas lu le livre. Il m’est donc impossible d’en parler. J’ai cependant eu, de la part de lecteurs enthousiastes, des échos négatifs sur le tout dernier chapitre, que vous ne semblez pas encore avoir lu. J’aimerais beaucoup avoir votre avis sur la question lorsque vous aurez achevé votre lecture.
je n’y manquerai pas. Au besoin rappelez le moi.
Trouver le temps de lire un livre est difficile à concilier avec notre métier, où l’on doit lire des centaines d’articles chaque jour.
Vous faites un métier formidable. Ou plutôt : votre métier, vous le faites formidablement bien !
J’aime votre conclusion, elle donne de l’espoir, chose rare en ces temps si sombres :
« Et pourtant, ils vont crever parce que la quête de vérité est dans la nature de l’homme, et qu’elle a enfourché internet qui n’était pas fait pour ça. La vérité est plus puissante qu’un brise glace. »
Merci beaucoup ! Je connais bien le problème 🙂
Sur la France Big Brother.
Obertone est excellent quand il s’agit de dénoncer les médias et l’éducation nationale, cependant il y a des passages beaucoup plus contestables. Des passages comme celui-ci page 352: « Les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la communauté juive, les pays musulmans….
Il existe évidemment des connivences entre puissants et puissances, entre lobbys et partis, des valises de billets. Des tentatives de déstabilisation. »
En fin de compte je suis partagé.Son portrait de la France est des citoyens français est impeccable, mais il tombe dans le nationalisme frontiste à certains moments. En faite il me fait penser un peu à Le Pen père quand il avait sa période libérale. Je désapprouve une bonne partie du livre et acclame une autre partie.Le soucis c’est qu’un lecteur de Dreuz pourra y trouver son compte, tout comme le lecteur d’Egalité & Réconciliation.
Vous notez bien le bon extrait que j’ai relevé, et il fait partie avec d’autres des questions de l’interview que Laurent Obertone nous a accordé, et qui sera publié d’ici une quinzaine de jours.
J’ai hâte de la lire. Vous êtes au top.
Je passe commande demain. Il peut vous dire merci.
Sinon je viens de voir qu’Oberton était sur BFM. Interview dispo ici:
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/laurent-obertone-l-invite-de-ruth-elkrief-1102-443393.html
Merci Monsieur Grumberg, votre rage est communicative, je commande ce livre.
Mailys, je suis surpris de lire le mot rage. C’est ce qui se dégage de mes écrits ?
Si vous saviez l’extrême calme que je suis…
Oh oui, il y a de la rage dans « CET ARTICLE », cela n’empêche nullement votre calme. Les deux vont parfois très bien ensemble.
Alors comme ça face au champion poids lourd Obertone déclare forfait.
Obertone est fort face à une page blanche, son miroir ou encore Caron (mon petit neveu lui mettrait la fessé), mais quand il s’agit de Dreuz il n’y a plus personne. En effet comme ça a été dit très justement ici: Dreuz et Obertone ne sont pas dans la même catégorie. Pour quelqu’un qui reproche aux autres leur manque de courage dans son livre, c’est tragique.
Vous oubliez de signaler l’humour d’Obertone!