Publié par Ftouh Souhail le 4 février 2015
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Le palestinien Raed Jaser

 

Le tunisien Chiheb Esseghaier (au coté du policier)
Le tunisien Chiheb Esseghaier (au coté du policier)

Les deux principaux chefs terroristes, le tunisien Chiheb Esseghaier et le palestinien Raed Jaser, ont comparu ce lundi 3 février 2015 devant un tribunal à Toronto.

Le projet d’attentats tuniso-palestinien de 2012 contre la plus grande société fédérale qui assure le transport ferroviaire de personnes au Canada ”VIA Rail Canada” est un complot ayant eu pour objectif de commettre des actes terroristes dans le pays sous forme de perturbations, de destructions ou de déraillements de trains exploités par le service de chemin de fer national de voyageurs du Canada. Le trajet du train ciblé aurait été situé entre les villes de Toronto et de New York.

Les deux principaux protagonistes ont comploté pour faire dérailler un premier train et ont alors scruté un pont à Toronto, le 24 septembre 2012, pour voir comment faire le maximum de victimes.

Leur arrestation a été l’aboutissement d’une enquête menée conjointement par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et les équipes intégrées de la sécurité nationale (EISN). La GRC et les EISN ont reçu la coopération et l’assistance du Service canadien du renseignement de sécurité, et de l’Agence des services frontaliers du Canada

Les forces policières impliquées dans les arrestations étaient la Police provinciale de l’Ontario et la Sûreté du Québec. Du côté municipal, il y avait le Service de police de la ville de Montréal, le Service de police de Toronto et la Police régionale de York.

Dans son intervention, surnommée Opération SMOOTH par la GRC, le Canada a reçu la coopération et l’assistance du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, incluant la Transportation Security Administration et le Federal Bureau of Investigation. Le groupe terroriste tuniso-palestinien avait été infiltré par un agent secret du FBI.

Les deux suspects, qui ne sont pas citoyens canadiens, ont été arrêtés par la GRC et présentés devant la Couronne, en lien avec le projet d’attentats.

Nouvelles révélations sur ce complot tuniso-palestinien contre le Canada

A propos du terroriste tunisien Esseghaier, le procureur de la Couronne Croft Michaelson a indiqué hier que ce dernier s’est rendu en Iran tôt en 2012, où on lui enseigné comment «mener une guerre sainte au nom d’Allah».

Il est revenu ensuite au Canada avec l’intention de tuer des civils. Une méthode inspirée par les groupes terroristes palestiniens financés par la République Islamique (le Hamas et le Djihad Islamique) qui mènent un guerre d’extermination contre les Juifs en Israël.

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La Couronne a dit aussi que le terroriste tunisien avait recruté le palestinien Raed Jaser, et que ce dernier avait examiné un pont près de St. Catharines, dans la région du Niagara, mais qu’ils ont abandonné l’endroit parce qu’il était trop près d’un quartier résidentiel et ils risquaient d’être découverts. Ils ont donc alors scruté un autre pont à Toronto.

[quote]Beaucoup trop de travail pour ne tuer que de 50 à 60 personnes[/quote]

Mais le Palestinien a fait marche arrière dans le second projet lorsqu’il a observé que le complot contre le train «nécessitait beaucoup de travail pour ne tuer que de 50 à 60 personnes». Il a ensuite préféré considérer un plan avec un tireur d’élite pour tuer des leaders nationaux ou des Juifs connus, rapporte la même source judiciaire.

Lorsque le terroriste palestinien s’est désisté, le Tunisien a tenté de recruter pour ses projets funestes d’autres personnes autorisées par Al-Qaïda à tuer des civils.

Le terroriste tunisien Esseghaier a fait savoir qu’il était permis de tuer des femmes et des enfants innocents parce qu’il considère qu’«il est nécessaire de sauver la religion».

La Tunisie post-révolutionnaire, main dans la main avec les mouvements terroristes palestiniens

Depuis le début du mouvement des révoltes arabes, des centaines de terroristes tunisiens combattent aux cotés de terroristes palestiniens dans des zones de conflits comme en Syrie ou en Irak. Malgré leur atrocités (égorgements, attentats-suicides, tortures de civils, hommes et femmes) ils sont perçus comme des « combattants » ou des « résistants ».

L’ancien président tunisien Moncef Marzouki avait même accueilli au Palais de Carthage, le 4 avril 2013, une délégation palestinienne du Hamas et du Djihad Islamique, et ce afin de souligner la disposition de la Tunisie à « jouer un rôle actif dans la défense de la cause palestinienne ».

La Tunisie officielle recevait aussi à bras ouverts les djihadistes tunisiens de retour de Gaza. Le prédicateur salafiste djihadiste Imed Ben Salah, alias Cheikh Abou Abdallah Ettounsi, a été accueilli par des partisans islamistes, le 1 avril 2013, à son arrivée à l’aéroport Tunis Carthage après son extradition d’Égypte.

Le djihadiste tunisien Abou Abdallah Ettounsi, arrêté en mars 2013 en Égypte, a reconnu son implication dans la falsification de passeports qui servaient à la circulation et au transit de personnes désirant à aller à Gaza. Or ce même cheikh a bel et bien été reçu avec tous les honneurs au palais de Carthage par l’ancien président de la République Moncef Marzouki, le 11 octobre 2012, parmi une délégation de cheikhs de la mouvance salafiste.

Cette complaisance de l’Etat tunisien avec les mouvements fondamentalistes palestiniens a été perçue par nombreux jeunes tunisiens comme un encouragement à participer au djihad aux côtés des terroristes palestiniens au niveau mondial.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Souhail Ftouh pour Dreuz.info.

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