Une cliente de Bell Canada a été traitée de «pute» et de «connasse» par un agent du service à la clientèle parce qu’elle lui avait donné une évaluation moyenne dans un sondage.
«C’est complètement révoltant», s’indigne Léticia Chartier.
Le 23 janvier dernier, la jeune femme utilise le service de clavardage de Bell pour discuter avec un agent et tenter de comprendre pourquoi sa facture mensuelle pour sa télévision et son internet est passée de 72$ à 105$ en deux mois.
L’employé avec qui elle clavarde, un certain Mohamed Boutallaka, lui indique que sa promotion est expirée et lui suggère de contacter un autre département. Mme Chartier s’apprête à mettre fin à la conversation lorsque l’agent la supplie de ne pas l’évaluer négativement dans le sondage qui apparaîtra tout de suite après sur son écran.
«Je n’avais pas reçu un mauvais service, mais il n’avait pas pu m’aider non plus, raconte-t-elle. Donc j’ai indiqué avoir un reçu un service « plutôt bon », mais j’ai pris la peine de préciser dans les commentaires que ce n’était pas la faute de l’agent.»
Courriel d’insultes
Quelques minutes plus tard, l’étudiante de 21 ans constate qu’un message de M. Boutallaka est entré dans sa boîte courriel.
«Tu es qu’une pute leticia, et une vrai conasse (sic)», indique le courriel.
Voici le message que lui a envoyé l’employé en question, qui n’avait pas été en mesure de l’aider avec sa facture mensuelle de télévision et d’internet.
«Je n’en croyais pas mes yeux. J’étais outrée», confie Léticia Chartier, qui a aussitôt porté plainte à Bell Canada.
Ce qui dérange le plus Mme Chartier dans cette affaire, c’est que l’entreprise n’a pas semblé prendre sa plainte au sérieux. «La superviseure à qui j’ai parlé au téléphone s’est excusée, mais elle ne m’a jamais rappelée pour faire le suivi», raconte-t-elle.
Basé au Maroc
Entretemps, l’étudiante a fait elle-même ses recherches pour savoir qui était ce Mohamed Boutallaka qui l’avait insultée.
«Lorsque j’ai vu sur son compte Facebook qu’il habitait au Maroc, ça m’a un peu rassurée. Au moins je sais qu’il ne débarquera pas chez moi!»
Quelques heures après que Le Journal eut informé Bell Canada de cet incident, l’entreprise a ouvert une enquête interne et précisé que l’agent en question pourrait être congédié.
http://www.journaldemontreal.com/2015/02/03/traitee-de-connasse-par-un-agent-de-bell-canada
© Gaïa pour www.Dreuz.info
Article consternant d’inutilité !