Publié par Gaia - Dreuz le 4 février 2015

Une cliente de Bell Canada a été traitée de «pute» et de «connasse» par un agent du service à la clientèle parce qu’elle lui avait donné une évaluation moyenne dans un sondage.

Vous aimez cet article ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

«C’est complètement révoltant», s’indigne Léticia Chartier.

Le 23 janvier dernier, la jeune femme utilise le service de clavardage de Bell pour discuter avec un agent et tenter de comprendre pourquoi sa facture mensuelle pour sa télévision et son internet est passée de 72$ à 105$ en deux mois.

L’employé avec qui elle clavarde, un certain Mohamed Boutallaka, lui indique que sa promotion est expirée et lui suggère de contacter un autre département. Mme Chartier s’apprête à mettre fin à la conversation lorsque l’agent la supplie de ne pas l’évaluer négativement dans le sondage qui apparaîtra tout de suite après sur son écran.

«Je n’avais pas reçu un mauvais service, mais il n’avait pas pu m’aider non plus, raconte-t-elle. Donc j’ai indiqué avoir un reçu un service “plutôt bon”, mais j’ai pris la peine de préciser dans les commentaires que ce n’était pas la faute de l’agent.»

Courriel d’insultes

Quelques minutes plus tard, l’étudiante de 21 ans constate qu’un message de M. Boutallaka est entré dans sa boîte courriel.

«Tu es qu’une pute leticia, et une vrai conasse (sic)», indique le courriel.

9c6abee2-750b-4159-906e-5043a4ebc2c9_ORIGINAL

Voici le message que lui a envoyé l’employé en question, qui n’avait pas été en mesure de l’aider avec sa facture mensuelle de télévision et d’internet.

«Je n’en croyais pas mes yeux. J’étais outrée», confie Léticia Chartier, qui a aussitôt porté plainte à Bell Canada.

Ce qui dérange le plus Mme Chartier dans cette affaire, c’est que l’entreprise n’a pas semblé prendre sa plainte au sérieux. «La superviseure à qui j’ai parlé au téléphone s’est excusée, mais elle ne m’a jamais rappelée pour faire le suivi», raconte-t-elle.

Basé au Maroc

Entretemps, l’étudiante a fait elle-même ses recherches pour savoir qui était ce Mohamed Boutallaka qui l’avait insultée.

«Lorsque j’ai vu sur son compte Facebook qu’il habitait au Maroc, ça m’a un peu rassurée. Au moins je sais qu’il ne débarquera pas chez moi!»

Quelques heures après que Le Journal eut informé Bell Canada de cet incident, l’entreprise a ouvert une enquête interne et précisé que l’agent en question pourrait être congédié.

http://www.journaldemontreal.com/2015/02/03/traitee-de-connasse-par-un-agent-de-bell-canada

© Gaïa pour www.Dreuz.info

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading