Publié par Alain Leger le 26 mars 2015

An air strike in Rafah in the southern of Gaza strip

« Les militants palestiniens ont tué plus de civils Palestiniens que d’Israéliens » accuse Amnesty International dans un rapport publié ce jeudi 26 mars qui a peu de chances de faire la une des médias (ou alors tellement déformé qu’il en perdra son sens)

Amnesty International, dans un rapport troublant publié ce matin, en rupture totale avec son biais anti-israélien maintes fois documenté ici sur Dreuz, a déclaré que les militants palestiniens ont commis des crimes de guerre lors de la guerre de Gaza de l’été 2014, car ils ont tué sans discrimination à la fois des civils palestiniens et des civils israéliens.

[quote]Des roquettes depuis des zones habitées, vers des zones habitées, une double violation du droit international[/quote]

Les militants palestiniens, y compris le Hamas, ont tiré des roquettes et des obus de mortiers depuis des zones habitées par des civils, vers des zones habitées par des civils, une double violation du droit international, dit le rapport.

Coté Israël, 6 citoyens israéliens ont trouvé la mort, mais un nombre infiniment plus grand ont été visés par des centaines de roquettes qui ont été interceptées par le dôme de fer où n’ont pas atteint leur cible car les habitants ont couru vers les abris.

Coté Gaza, 13 palestiniens qui vivaient dans un camp de réfugiés ont été tués par ces attaques aveugles.

[quote]Une roquette palestinienne responsable du massacre dans le camp palestinien[/quote]

Les Palestiniens ont accusé Israël d’être responsables de cette attaque, mais Amnesty International a déclaré dans son rapport qu’un expert indépendant a examiné les pièces et a conclu qu’une roquette palestinienne est responsable du massacre.

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[quote]Des munitions stockées dans des immeubles d’habitation et dans les écoles des Nations unies[/quote]

Le rapport confirme également les accusations que nous avions rapporté durant le conflit selon lesquelles les militants palestiniens ont violé les lois internationales en stockant des munitions dans des immeubles d’habitation et dans les écoles des Nations unies – avec la complicité d’employés de l’ONU.

[quote]Des Palestiniens ont tiré des roquettes depuis des lieux où des centaines de civils étaient abrités[/quote]

Le rapport confirme également les déclarations des rares journalistes honnêtes qui ont avoué avoir vu des Palestiniens tirer des roquettes depuis des lieux où des centaines de civils déplacés étaient abrités.

Taher al-Nounou, un officiel du Hamas, a rejeté les conclusions du rapport d’Amnesty, expliquant qu’elles s’appuient sur les déclarations d’Israël.

Selon le Hamas, la guerre déclenchée par l’organisation terroriste l’été dernier aurait fait plus de 2 100 victimes du coté palestinien, et 66 soldats et civils du coté israélien. Les chiffres ont été fournis par le Hamas, et repris tels quels sans la moindre vérification possible par les médias occidentaux dont la vie des journalistes aurait été mise en danger s’ils avaient posé des questions, alors qu’ils se trouvaient à Gaza, puis par l’ONU.

Mais un autre rapport, publié par le très anti-israélien New York Times (l’équivalent du Monde ou du Guardian anglais dans son positionnement très à gauche) vient également discréditer cette thèse des 2100 victimes civiles palestiniennes.

Le ratio entre le nombre de civils tués et le nombre de militants/ terroristes, lors des 50 jours de guerre à Gaza a atteint le chiffre unique au monde de 1:1, révèle l’étude, qui confirme les doutes des médias sérieux concernant le nombre de victimes « civiles » annoncé par le Hamas.

49% du nombre total des morts sont des combattants, détaille le Centre d’information sur le terrorisme Meir Amit (ITIC), et 51% sont des civils, victimes des dommages collatéraux comme il en existe dans toutes les guerres. A titre de comparaison, le conflit en cours auquel participe la France aux cotés des Etats Unis en Irak et en Libye contre l’Etat islamique a un taux de morts civils de 96.5%. C’est à dire que chaque fois que 3 terroristes de l’Etat islamique sont tués, 96 civils innocents sont également tués dans le bombardement, en dommages colatéraux.

Le rapport précise avoir étudié en détail la liste des noms des morts publiés par le Hamas, et a permis de reconstituer l’historique de 842 personnes.

Selon l’ITIC, parmi ces 842 personnes:

[unordered_list style= »green-dot »]

  • 354 étaient des terroristes recensés comme tels, avec leurs noms apparaissant sur des sites internet dans les rangs du Hamas bien avant le conflit,
  • 367 étaient des citoyens non violents,
  • 121 n’ont pas été encore identifiés, ce qui ne permet pas encore de savoir s’il s’agissait de terroristes ou de civils,
  • Sur les 721 morts qui ont pu être pour l’instant identifiés, les terroristes représentent approximativement 49% des noms. Les citoyens innocents, 51%.

[/unordered_list]

Depuis la parution du rapport, deux personnes qui avaient été initialement considérés comme victimes civiles innocentes ont maintenant été identifiées comme membres de la branche armée du Hamas, la brigade Al-Qassam, et une troisième nom a été requalifié après avoir trouvé sa trace comme membre de l’organisation Jihad Islamique.

[quote]L’organisation qui a fourni aux médias et à l’ONU les chiffres des victimes elle dirigée par un terroriste connu[/quote]

De plus, les enquêteurs ont réussi à remonter jusqu’à People’s Health Movement, l’organisation qui a fourni aux médias occidentaux et à l’ONU les chiffres des victimes, et ont révélé qu’elle est dirigée par un terroriste connu, le docteur Ashraf Al-Qurda.

Le PHM n’a pas fait la différence, dans son calcul, entre les terroristes et les civils, et plusieurs « organisations palestiniennes » – dont l’une faisant partie de l’ONU (dont les employés de Gaza ont autorisé le stockage de roquettes dans des écoles de l’ONU) ont estimé le taux de morts civils entre 72 et 82%, alors qu’Israël a très tôt affirmé que selon les services de renseignement, environ 900 terroristes ont été tués, soit 47% du nombre total de tués.

Un tel ratio, près de 1:1 du nombre de victimes colatérales conclut le rapport, est du jamais vu dans l’histoire de la guerre en environnement urbanisé.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

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