Publié par Salem Ben Ammar le 10 mars 2015

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Au nom du sacré qui sert de paravent aux musulmans et dont ils veulent faire une vérité inviolable et opposable à tout le reste de l’humanité, nul n’est en droit de formuler des critiques à l’égard de l’islam. Le pire est que le justice elle-même protège le sacré en condamnant pour islamophobie tous ceux qui s’y attaquent.

Est-ce à dire que le sacré de l’islam, qui est le pire ordre amoral qui puisse exister, est au-dessus des lois et que nous devons tous nous y soumettre ?

Pour Karl Marx : « La critique de la religion est le fondement de toute critique. » L’interdire et la censurer revient à figer la pensée humaine dans le marbre mortuaire de l’ignorance, de la crédulité et des abus dogmatiques castrateurs de la réflexion. L’islam prospère sur l’anesthésie de la pensée, sa mutilation, le verrouillage de l’intelligence et le refus du doute qui pourrait ébranler et démystifier les certitudes qu’il a inoculé dans l’esprit de ses fidèles.

Conscient des limites de sa théologie, il a multiplié les freins, qui sont autant de barreaux de la prison mentale dans laquelle il a enfermé ses fidèles.

L’homme musulman est par nature celui qui ne sait pas. Incapable d’esprit critique, il ne pense pas, ne connaît rien, ne se pose jamais de questions sur le sens de son existence et sur la nature de sa relation avec cette force supérieure, un surhomme créé pourtant par un médiateur qui s’est autoproclamé, et auquel il doit une obéissance absolue qui est l’essence même de sa foi en lui.

Douter c’est justement risquer de l’éloigner, de l’égarer des chemins de la foi.

Le doute n’est pas permis, il doit tout gober et appliquer à la lettre sans se prévaloir de sa liberté de conscience. Un musulman n’a pas la conscience de soi, ne doit pas raisonner. Il doit être fidèle à ce qu’il croit moins par convictions que par les traditions et les coutumes contraignantes et répressives : avoir la conscience du maître de sa vie et lui témoigner d’une confiance indéfectible.

Si le doute est la voie de la vérité, comme le dit l’imam Al Ghazli, il est à douter que ce soit celui qui mène vers la sortie de l’islam, autrement dit vers l’apostasie et l’agnosticisme.

Quand on a pas à douter de la véracité du Coran et de la parole qui se veut immuable et intemporelle, on peut toujours alléguer comme Jacques Berque que le Coran mentionne une quarantaine de fois le terme « akl », raison. Cela n’a aucun sens si elle n’est pas autonome et dépouillée de toute influence dogmatique et théologique.

La vraie raison est celle qui concourt au développement du savoir humain et libère l’homme du joug de l’omnipotence divine et non pas celle qui exalte, mystifie, magnifie et renforce à la façon d’Al Ghazali la prééminence absolue de la pensée religieuse sur la pensée philosophique.

La raison ennemie du doute qui ouvre les brèches dans les citadelles imprenables de la foi n’est pas la raison dans le sens platonicien du terme pour qui les idées sont la raison d’être de tout ce qui est.

L’homme musulman est tenu à s’en remettre au fatalisme et au prédéterminisme d’Allah, source exclusive de ses idées.

Un musulman qui exprime ses idées propres, quiconçoit la réalité, entreprend sa lecture de la vie en dehors du champ de la religion, élabore sa propre grille de compréhension de sa foi, manifeste son scepticisme sur la mise sous tutelle de son existence, et se demande en quoi ne pas croire est un mal, et croire est un bien, est forcément influencé par Satan. Il est donc un hérétique et un impie. Voilà pourquoi le doute et la foi islamique ne font pas bon ménage.

Ishaq:249/Coran 002,23 « L’apôtre vous appelle vers la vérité pour laquelle il n’y a aucun doute. Et si vous doutez de ce que Nous lui avons envoyé ou doutez de ce qu’il dit, alors concevez une telle sourate et appelez des témoins autres qu’Allah. Mais vous ne le ferez pas car vous ne le pouvez, la vérité est au delà du doute. »

Dans les versets qui suivent, cet homme a été jugé kafir parce qu’il avait des doutes.

Al Kahf:35-38 :

Il entra dans son jardin coupable envers lui-même (par sa mécréance) ; il dit : « Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr, et je ne pense pas que l’Heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai certes meilleur lieu de retour que ce jardin ».

Son compagnon lui dit, tout en conversant avec lui: « Serais-tu mécréant envers Celui qui t’a créé de terre, puis de sperme et enfin t’a façonné en homme. »

Il est du droit de tout un chacun au nom de la liberté de critique de la religion de douter de la vérité de l’islam et d’ébranler les musulmans dans leur foi.

Si l’islam n’a pas peur du doute, pourquoi condamne-t-il à la peine de mort ou à de lourdes peines de prison les incrédules dans les pays musulmans ?

Quand on se voit soi-même vérité on doit rester ouvert au débat autour des limites de cette vérité.

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Aucune religion ne mérite personnellement mon respect, et surtout pas celle qui prêche le suprématisme sexuel et religieux. Il ne suffit pas de s’affirmer religion égalitaire, universaliste et humaniste pour imposer à ses contradicteurs une vérité qui ne l’est pas, et qui s’écroule au premier examen sérieux.

Il n’y a que l’islam et sa masse de sectateurs naïfs, incultes, fascinés par le mirage du lupanar paradisiaque qui croient en ces illusions d’optique. Critiquer l’islam est un devoir pour le renvoyer à ses mensonges et son imposture.

L’islam ne doit pas lui-même douter de la véracité de ses idées nauséabondes, suprématistes, sexistes (4.34;hadith 6? 6), pédophiles, nécrophiles, zoophiles, immondes, immorales, perverses, criminogènes, répugnantes, racistes, antisémites, liberticides, totalitaires, despotiques, infâmes, nocives et dangereuses pour la vie humaine.

S’il est honnête avec lui-même, il ne doit pas douter non plus de son mépris et son complexe dogmatique de supériorité à l’égard de ceux qui doutent de sa nature de religion et de l’authenticité de son message.

Une religion qui ose dire que le dernier de ses croyants est meilleur que le premier des infidèles ne laisse dissimuler aucun doute quant à sa nature hautement raciste (sourate 2/verset 221).

Le fait d’appartenir à sa communauté ne confère pas à ses fidèles des qualités intrinsèquement supérieures aux non musulmans.

En quoi être musulman est facteur d’amélioration des performances intellectuelles et mentales et ne pas l’être est-il facteur d’abrutissement ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.

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