Chanteur de charme de l’époque «Yéyé», Richard Anthony est décédé.
Né au Caire, il était le génial adapteur de plusieurs tubes à succès du fait de son multilinguisme (il parlait français, anglais, arabe, italien, espagnol et hébreux).
Il a notamment repris le succès de The Mamas and the Papas, Californian Dreamin’, en y mettant des paroles de son crû : cela a donné La Terre promise, des paroles inspirées par son origine juive et qui à l’époque (en pleine Guerre des Six Jours) voulaient tout dire.
Il a adapté le Concerto d’Aranjuez (1939) du compositeur Joaquin Rodrigo devenue avec lui la magnifique chanson Aranjuez mon amour. Personne ne connaîtrait cet air si ce n’était de lui.
Ses chansons, telles que J’entends siffler le train, À présent tu peux t’en aller, ont bercé ma jeunesse.
Salut Richard Anthony!
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc pour Dreuz.info.
Ses chansons… ont bercé ma jeunesse.
Beaucoup sont dans ce cas….
Condoléances.
Merci Magali Marc d’avoir rendu hommage à Richard ANTHONY,
Quelques unes de ses chansons:
https://youtu.be/W_UbNicrWXk?list=PLqH-3As7ZvlmhdGcslax1b0sSpzUAK5BK
Richard Anthony – La terre Promise
https://youtu.be/A2QRoeVjGm0
Adieu Richard !
« Personne ne connaîtrait cet air si ce n’était de lui. » Qu’est-ce qu’il faut pas lire, des fois !
En effet, c’est n’importe quoi ! C’était un des « tubes » de la musique « classique ». Le guitariste Narciso Yepes l’avait rendu populaire dans les années 50, Gil Evans en avait fait une adaptation pour Miles Davis qui a eu un grand succès (disque « Sketches of Spain », 1960) et c’est le succès de la version adaptée pour clarinette de Jean-Christian Michel, en 1967, (1 million de disques vendus) qui a poussé Richard Anthony à la reprendre (pour relancer une carrière qui commençait à s’essouffler. Richard Anthony n’a pas grand chose à voir avec le succès de ce morceau, il a seulement surfé sur la vague.). Même si c’est un sujet futile, dreuz ne devrait pas laisser n’importe qui écrire n’importe quoi, le reste peut être tout aussi sujet à caution. Quant à souligner le fait qu’il soit Juif (ce qui ne frappait pas vraiment dans les paroles de ses chansons), nous voilà en plein communautarisme…
Mea Culpa! D’accord Scha: vous avez raison et j’ai étalé mon inculture: Joaquín Rodrigo, 1er marquis de los Jardines de Aranjuez était un immense compositeur espagnol né en 1900 dont le Concerto en hommage à sa ville natale Aranjuez était hyper-connu, notamment par Richard Anthony, plus cultivé que moi. Je suppose que vous pouvez citer (et même chantonner) sans tricher (j’ai fait une recherche sur Google) la plupart de ses nombreuses œuvres?J’aurais du écrire: « Si ce n’était de Richard Anthony, je ne connaîtrais rien de Joaquin Rodrigo»! Mes excuses à tous les fans de guitare espagnole!
Vous aggravez votre cas. Rodrigo est l’homme d’une seule oeuvre et c’est un compositeur tout à fait mineur (son « Concerto pour un gentilhomme » est aussi un peu joué mais guère le reste). Et, en reprenant ce qui était déjà un tube -voir plus haut- R. Anthony n’a fait qu’essayer de courir après le train d’un succès pour regagner en popularité…
Oxcidental: Je n’aggrave rien du tout. Je faisais de l’ironie. Quand à vous, vous levez le nez sur un chanteur populaire. Si moi je fais du «communautarisme», vous vous faites de l’élitisme. Qu’est-ce que vous avez contre les chanteurs populaires et les compositeurs mineurs? Certains compositeurs du Moyen Âge ont laissé des airs magnifiques et des chansons populaires dans le plus grand anonymat. Savez-vous qui a composé La Chanson de Roland ou Greensleeves?
Ah bon, ça se chante sur quel air « la chanson de Roland »
Voilà que les néo-rédacteurs de dreuz se mettent à imiter les petits fachos de bvoltaire – qui prétend défendre la liberté d’expression- (où je suis interdit de commentaire) qui ne supportent pas qu’on critique leurs articulets mal documentés.
Bon ça va. Je sais ce que c’est qu’une chanson de geste et oui à l’école on apprenait à chanter la Chanson de Roland sur un air devenu introuvable. Mais bien d’autres airs populaires n’ont été composés que par des compositeurs mineurs ou inconnus. C’était le sens de ma réponse. Dans mon minable «articulet», je ne visais qu’à souligner la disparition d’un chanteur populaire que j’appréciais quand j’étais jeune. Si vous vous étiez moins méprisant des néo-rédacteurs, vous auriez lu mon texte d’hier sur les Palestiniens, un texte très bien documenté. La musique populaire n’est pas ma spécialité, comme on l’aura compris.