A-t-il été effrayé par l’importante mobilisation policière et médiatique ? On l’ignore, mais le kidnappeur de la fillette enlevée hier après-midi à Sancy a relâché sa proie, vers 23 heures, à 100 km du lieu de son enlèvement. Elle est en bonne santé et n’a pas été violentée.
La petite Bérényss, 7 ans, disparue jeudi après-midi à Sancy en Meurthe-et-Moselle, a été retrouvée en fin de soirée, à Grandpré, dans les Ardennes françaises.
Le prédateur l’a «déposée», vers 23h, devant une maison éclairée. Bérényss a sonné à la porte. Une femme, médecin, a ouvert la porte, a immédiatement reconnu la fillette grâce au battage médiatique, et a prévenu les secours. Bérényss a parlé avec ses parents au téléphone, et ils sont venus la récupérer dans la nuit.
Un plan Alerte enlèvement d’envergure avait été déclenché hier en fin de journée.
Les circonstances
La fillette faisait du vélo à Sancy, près d’Audun-le-Roman en Meurthe-et-Moselle, sur la place du village en face de la maison familiale. A 15h05, elle a échappé quelques instants à l’attention de sa mère. Quelques instants fatidiques pendant lesquels elle a été enlevée. Inquiète, la maman s’est lancée à sa recherche, et a retrouvé son vélo, abandonné dans une ruelle. Avec une voisine, elle a fait le tour du village en voiture. En vain. Elle a immédiatement prévenu la gendarmerie.
Un véhicule utilitaire blanc, conduit par un homme d’une quarantaine d’années, avait cependant été aperçu dans les parages.
La situation avait été jugée suffisamment inquiétante pour déclencher une alerte enlèvement.
Reste à savoir pourquoi la fillette a été retrouvée à une centaine de kilomètres de chez elle a indiqué Pascal Niggemann, commandant de la compagnie de Briey.
La mobilisation policière à Sancy
Hier en fin d’après midi, les gendarmes de la compagnie de Briey ont déclenché une opération d’envergure : une cinquantaine de militaires ont immédiatement été mobilisés. Un maître-chien et un hélicoptère ont quadrillé le secteur.
Vers 19 h, le dispositif é été renforcé pour atteindre 82 militaires, ainsi que 30 gendarmes mobiles et deux équipes cynophiles.
Les forces de l’ordre belges et luxembourgeoises ont également été mobilisées.
De nombreux habitants du secteur sont venus prêter main forte, et se sont rassemblés sur la place du village.
Et la prochaine victime ?
Constater avec une crainte sourde que la France est atteinte d’un “dédoublement de personnalité”.
D’un coté, saluer la réactivité, l’ampleur et l’efficacité des moyens mis en œuvre par les forces de l’ordre pour retrouver la fillette. C’est à celà que l’on mesure la pertinence d’un gouvernement.
De l’autre, savoir que le kidnappeur sera le plus vite possible remis en liberté et cette fois, il réussira son crime.
Ce n’est pas comme si j’évoquais un risque vague et lointain : on vient d’enterrer Chloé, petite victime innocente d’une justice française grégaire, qui a choisi la lutte des classes plutôt que le bien-être et le respect de la vie humaine, et avait remis en liberté un violeur qui aurait dû se trouver dans le seul lieu efficace que la société a inventé avant la peine de mort pour se protéger : la prison.
Ce n’est pas comme si je fantasmais : le père d’une petite fille, de Calais comme Chloé, avait été menacée au même âge que Chloé, par le même Polonais qui a violé et tué Chloé. La justice avait libéré le Polonais, et fait en sorte que l’homme puisse recommencer, il a recommencé.
Le kidnappeur de Bérényss recommencera.
J’entends déjà et cela me glace le sang, le père de Bérényss rappeler son témoignage aux parents de la future victime.
365 jours par an, les fonctionnaires de la police et de la gendarmerie arrêtent avec efficacité les mêmes délinquants que les juges renvoient détruire la société bourgeoise.
Bérényss a échappé au prédateur. La prochaine n’aura peut-être pas cette chance. Une nouvelle Chloé.
Le juge qui a libéré le tueur de Chloé s’est couché avec le confortable sentiment d’avoir accompli son devoir de juge, quand il a appris à la télé que le Polonais qu’il a libéré a tué et violé.
Un autre juge s’endormira avec la même satisfaction du travail bien fait, quand le kidnappeur de Bérényss commettra son prochain crime.
Tristement réaliser que le peuple français n’a d’autre choix que de se résigner, baisser la tête, quand ses fillettes sont sacrifiées : l’approximatif système démocratique français ne permet pas à sa population d’exiger de tels changements.
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Si les juges risquaient d’être inquiétés en cas de récidive grave … ils seraient moins enclin à faire preuve de laxisme et de “compréhension ” et refuseraient les directives de leur ordre et de la justice .
La responsabilité leur rendrait la vue …notamment pour les libérations anticipées !!