La récente scandaleuse affaire de la RATP est un nouvel épisode de l’antichristianisme délirant en Occident et particulièrement en France.
L’organisme d’état a refusé une affiche au prétexte qu’elle violerait la laïcité car on y voit la mention chrétiens d’Orient. Il ne faut pas nommer les choses pour respecter la laïcité. Cachez ces chrétiens que je ne saurais voir !
Fort heureusement, une réaction prompte de la Coordination des chrétiens d’Orient (Chredo) et une mobilisation sans faille a permis de faire reculer la RATP, qui a dû admettre benoitement sa faute. L’affaire fit du bruit, entrainant même l’intervention critique du très antichrétien Mélenchon.
D‘autres affaires illustrant l’antichristianisme sont passées inaperçues ou ont été cautionnées par nos élites : agressions des Femen contre des lieux de cultes et des fidèles, vandalisme contre des églises et des cimetières chrétiens – bien plus nombreux que vers les juifs et musulmans, diffusion de films (Amen de Costa-Gavras, Da Vinci code de Ron Howard, Rose et noir de Gérard Jugnot), dessins de presse (Plantu et Charlie Hebdo) et autres interventions médiatiques de diverses personnalités, de Caroline Fourest à Pierre Bergé.
On me rétorquera que cette situation est normale, qu’elle s’inscrit dans le cadre de la libre critique des religions en milieu démocratique. Mais l’invocation de la démocratie a bon dos quand il s’agit d’attaquer incessamment une religion et ses fidèles de la manière la plus dégueulasse (il faut le dire) tout en épargnant une autre, constituant de ce fait un deux poids deux mesures des plus troublants.
En l’occurrence, l’autre religion est l’islam, désormais considérée comme deuxième religion de France et qui a subi bien peu d’attaques. Quelques rares dessins de Charlie Hebdo, les interventions de personnalités comme Eric Zemmour et Michel Houellebecq, mais l’islam est largement soutenu par une élite acquise à sa cause, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, de Claude Askolovitch à Alain Soral, et les critiques censés être les plus virulents se liment soigneusement les crocs (Michel Onfray, Jean-Luc Mélenchon) alors qu’ils furent bien moins compatissants pour le christianisme.
Du reste, la RATP avait déjà exposé des affiches publicitaires mentionnant le ramadan et le hijab. Le message est clair : le christianisme doit être mis au pilori, l’islam toléré, voire promu et valorisé.
Dés lors, comment s’étonner que le sort des chrétiens d’Orient laissent indifférent au point de susciter cette réaction minable de la RATP ? Que leur extermination en cours suscite si peu de réactions, même en arrivant à son point fort ces deux dernières années ?
J’ai démontré que ce génocide n’est que le résultat d’une longue histoire de persécutions et d’exactions banales et admises en terre d’islam – à de très rares exceptions. Que des régimes politiques sunnites et chiites, des organisations terroristes, exterminent des chrétiens est assez logique, presque normal, au risque de paraitre cynique : c’est ce que leur nature totalitaire les amène à faire. Il ne pouvait en être autrement, cette nature remonte loin dans l’histoire (pogroms antichrétiens dans l’empire Ottoman du XIXe siècle, piraterie barbaresque et razzias d’esclaves chrétiens en mer Méditerranée, oppression des chrétien au Moyen-Age qui conduisit aux croisades). En revanche, l’inaction de l’Occident voire la recherche de raisons grotesques pour ne pas dénoncer les horreurs est absolument anormal et demeurera dans l’histoire comme une terrible et grande marque de honte dans l’histoire de notre civilisation, car le christianisme, qu’on le veuille ou non, fait partie intrinsèque de l’histoire de l’Occident qu’il a forgé.
L’Europe a d’ailleurs longtemps tenu le rôle important de protecteur des chrétiens d’Orient, en particulier la France, lors de son intervention au Liban en 1861.
La réaction peut aussi se comprendre au vu de l’idéologie de notre élite dirigeante de gauche et d’extrême-gauche au sens large, de Besancenot à Chatillon, qui communient dans la haine du christianisme, et qui voient probablement d’un bon œil l’éradication de la population indigène par le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
La France, dirigée depuis des décennies par une gauche néo-marxiste, quelques soient les partis, promeut ouvertement une idéologie antichrétienne, islamophile, et refuse de dénoncer ouvertement l’antichristianisme.
Ainsi, le président François Hollande n’a pas fait état de la haine antichrétienne, dans ses déclarations sur le massacre des coptes en Libye, ou celui de 148 chrétiens du Kenya.
C’est également le cas du président américain Barack Obama, qui a rappelé sa position hostile aux chrétiens lors du National Prayer breakfast en février dernier, et dans son discours islamophile du Caire en 2009. Obama a eu des propos très durs en réaction au meurtre de trois musulmans aux Etats-Unis, mais n’a pas un mot pour les centaines de chrétiens tués par des musulmans depuis des années.
Cédant à ses préjugés idéologiques minables, le régime au pouvoir laisse éradiquer un peuple et une civilisation bimillénaire, indigène et intrinsèquement liée à l’Europe, par une société islamique colonialiste, génocidaire et farouchement anti-occidentale.
Et il favorise incessamment les sociétés islamiques présentes sur notre sol.
En langage psychiatrique, on appelle cela acte intentionnel d’autodestruction, en langage politique, on parle de trahison.
Ce régime n’agit pas autrement que ces prédécesseurs (de gauche déjà) qui ont refusé d’intervenir militaire contre l’Allemagne nazie dans les années 1930, ont signé les accords de Munich de septembre 1938, ont promu le pacifisme, et ont finalement versé dans la collaboration active, les Laval, Déat, Doriot et autres Luchaire.
Certains avaient agi par idéologie pacifiste et antimilitariste, d’autres par antisémitisme. Tous ont laissé faire ou même participé à l’extermination des juifs dans les chambres à gaz.
Leurs héritiers spirituels laissent faire ou participent à l’extermination des chrétiens d’Orient par idéologie tiers-mondiste et pro-islam ou par antichristianisme. Et ils aideront sûrement à massacrer les opposants à l’islam.
La comparaison est d’autant plus pertinente que les islamistes sont tout aussi antisémites qu’antichrétiens, qu’ils tuent des juifs en Europe, à Toulouse, à Paris et à Copenhague, tandis qu’ils oppriment les rares qui vivent encore dans les pays musulmans.
L’histoire se répète douloureusement.
Cependant, ces nouveaux collabos ne se doutent visiblement pas qu’ils dressent eux-même l’échafaud sur lequel ils seront exécutés, et que leurs « amis » musulmans finiront par s’occuper d’eux un jour.
Pour paraphraser Churchill, les islamophiles attendent que le crocodile islamiste massacre les chrétiens, qu’il n’ait plus faim et les épargne. Mais ce crocodile a l’appétit insatiable, et leur tour viendra. A ce moment, fatalement, il n’y aura plus personne pour les défendre.
La fin de ces dirigeants ignobles signifiera la fin de l’Occident, la main-mise totale et la prise de pouvoir du panislamisme et de ses partisans.
Il importe de ne pas attendre que le diable dévore ceux qui s’invitent à sa table. Il faut les combattre, maintenant, par tous les moyens légaux possibles.
Les conséquences de la propagande haineuse contre les chrétiens, complaisante envers les musulmans se vérifie : massacre de coptes en Libye, de chrétiens au Nigeria et au Kenya dans l’indifférence ou, dans le meilleur des cas, dans le fatalisme.
Bientôt, très bientôt, cela pourrait se produire en Europe, en France, plus seulement contre des journaux libertaires et des dessinateurs de presse.
Dénoncer l’antichristianisme de l’élite de gauche corrompue, l’extermination en cours des chrétiens d’Orient, ce n’est pas seulement un impératif éthique. C’est une nécessité concrète pour chacun de nous.
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