Publié par Alain Leger le 19 avril 2015

Il est toujours intéressant de voir que c’est internet, et non les médias traditionnels, qui dénoncent les petits arrangements du gouvernement socialiste avec la réalité.

Manuel Valls a présenté vendredi dernier un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur trois ans, doté de 100 millions d’euros pour faire face à la hausse “insupportable” des actes racistes en France.

“Le racisme, l’antisémitisme, la haine des musulmans, des étrangers, l’homophobie augmentent de manière insupportable dans notre pays”, a déploré Manuel Valls, en se faisant le champion de l’amalgame.

Evolution des actes racistes
Tableau 1 – Les actes racistes ont baissé de 5%

Les actes racistes, hors antisémitisme, ont baissé de 5%, selon le rapport conjoint du Ministère de l’Intérieur et du SPCJ*.

Les paroles de Manuel Valls sont bien belles, mais elles sont fausses. Les statistiques du Ministère de l’intérieur et du SPCJ, qui constate que le racisme a reculé de 5%, sont confirmées la CNCDH (voir ci dessous).

Il faut entrer dans le détail des chiffres pour comprendre :

  • Les actes racistes tout confondu ont certes progressé de 30% en 2014 par rapport à 2013 (voir tableau 1 ci-dessus)
  • Mais ce que ne dit pas le Ministre Valls est que cette hausse est exclusivement constituée par la hausse des actes antisémites, qui ont plus que doublé.
  • Les autres actes racistes, y compris donc les actes anti-musulmans, sont passés de 851 à 811, soit une baisse de 5%.

Le pouvoir socialiste cache encore, malgré ses débâcles électorales, son incapacité à s’éloigner de son idéologie mortifère lorsque la réalité la contrarie.

Il est incapable de dissimuler son appétit grandiose pour les dépenses inutiles qui ruinent la France et appauvrissent chaque citoyen. Et il ne peut se défaire de son fébrile besoin de réprimer Internet. Tout cela au nom d’un racisme dont la gravité inventée permet de culpabiliser la population française, dont le doute grandissant sur le bénéfice d’une immigration non souhaitée agace le pouvoir, qui n’ose plus trop recycler la mauvaise blague sur la chance qu’elle représente.

Ce que les chiffres disent vraiment est que les Français de souche sont moins racistes, et les musulmans plus antisémites et plus violents.

La réalité est infiniment moins présentable.

Avec +101% d’agressions de Juifs par des musulmans, +130% d’agressions violentes de Juifs par des musulmans, et -5% d’actes racistes, il est clair que les Français de souche sont moins racistes, mais que les musulmans, qui sont à 99% les agresseurs des Juifs, sont de plus en plus antisémites et de plus en plus violents.

Ceci est d’ailleurs confirmé par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) que personne ne songera à traiter d’islamophobe, qui mettait en garde le gouvernement dans son rapport annuel remis en novembre 2014 :

La dynamique du phénomène antisémite depuis 14 ans est sensiblement différente de celle du racisme en général. La proportion des actes antisémites parmi les actes racistes oblige l’observateur à une lecture attentive. En effet, certaines années, nous observons qu’alors que les actes racistes étaient en baisse, les actes antisémites, eux, augmentaient. Pire, certaines hausses des actes racistes, justement décriées, étaient presque exclusivement dues à une hausse des actes antisémites.

Une mise en garde dont le premier ministre a eu lecture, mais qu’il a jugée inadaptée à la politique aveugle qu’il poursuit.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

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* antisemitisme.fr:

Proportions des actes antisémites

Sur l’ensemble des 1662 actes racistes recensés par l’Intérieur, 51% concernent des actes antisémites (851) pour une population inférieure à 1%, tandis que 133, soit 8%, sont des actes purement anti-musulmans.

Proportion des actions violentes racistes

Pour ce qui concerne les 397 actions racistes violentes, 241, soit 61% ont été dirigées contre les Juifs, et 55, soit 14%, contre les musulmans.

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En revanche, les indications de l’Observatoire contre l’islamophobie sont sujettes à caution, car elles amalgament souvent tout et son contraire. Un tag sur le mur d’une mosquée est sans doute insultant, mais comptabilisé au même titre qu’une agression n’est pas tout à fait raisonnable – et les faits récents montrent que les auteurs de tags islamophobes sont quelques fois … les imams eux-mêmes.

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