Publié par Alain Leger le 13 mai 2015
Basilique du Sanctuaire national - Université catholique
Basilique du Sanctuaire national – Université catholique

“Le lycée catholique a trop de croix, ce qui empêche les musulmans de prier,” précise le dépôt de plainte dont le site BeliefNet a eu lecture.

Une plainte qui ne vient pas des étudiants musulmans…

“Perplexe, la direction de l’université catholique affirme qu’aucun étudiant musulman ne s’est jamais plaint”, rapporte BeliefNet qui a interrogé le président de l’université.

Au contraire, dans un communiqué, l’université a expliqué que : “la foi de l’univerité dans ses traditions catholiques nous a permis d’être le lieu bienveillant d’étudiants d’autres religions. Aucun élèvre ne s’est jamais plaint de ne pouvoir exercer sa religion sur le campus. Nous comprenons qu’un professeur qui n’est pas affilié à l’université catholique s’est plaint publiquement que nous faisions de la discrimination contre nos étudiants sur la base de leurs convictions religieuses.”

John Banzhaf, activiste et professeur de droit
John Banzhaf, activiste et professeur de droit

La plainte a été déposée auprès du bureau des Droits de l’homme de Washington, D.C. par un activiste, également professeur de droit de l’université George Washington, John Banzhaf. Les étudiants musulmans ne sont rien d’autre que le prétexte utilisé par Banzhaf contre les catholiques.

Banzhaf affirme que l’importante imagerie catholique présente dans les couleurs et les halls de l’université créent un environnement “offensif” qui intimide les musulmans et les détourne de leur propre religion.

Il soutient que l’université “ne fournit pas d’espace pour les prières quotidiennes des étudiants musulmans, les obligeant à chercher des salles de classes vides où ils sont entourés de symboles catholiques inapropriés pour l’exercice de leur religion.”

Pire encore, il déplore que les étudiants musulmans sont contraints de subir la présence des chapelles, et que leur esprit est préssurisé par l’oppressant spectacle de “la cathédrale visible depuis tous les points du campus – la Basilique de l’Immaculée Conception.”

Banzhaf insiste également sur le fait que l’université doit mettre à la disposition des jeunes musulmans un lieu adapté à leurs cinq prières par jour sans qu’ils n’aient aucun symbole catholique sous les yeux, et particulièrement “cette étoile de mort de la piété catholique, l’Immaculée Conception”.

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Car Banzhaf considère que dès l’instant que les musulmans doivent prier cinq fois par jour, “c’est un énorme fardeau pour eux que d’avoir à chercher des salles de classe vides, et de s’asseoir là, en train de faire des prière islamiques avec une énorme croix dirigée vers eux ou des tableaux de Jésus ou du Pape. Ce n’est pas engageant pour leur religion.”

S’agissant d’une université catholique, la première réaction est de se dire que le professeur de droit christianophobe n’a aucune chance d’aboutir dans sa plainte. C’est compter sans les progressistes bureaucrates des Droits de l’homme, qui ont accueilli la plainte dans leur machine anti-discrimination avec une grande bienveillance. “Un porte parole du bureau des Droits de l’homme a déclaré à Fox News qu’ils ont déclenché une enquête suite à la plainte de Banzhaf — et qu’elle pourrait durer six mois”.

“Je ne comprends pas ce que le procureur veut qu’ils fassent. Veut-il qu’ils déplacent la basilique si les étudiants musulmans ne peuvent pas trouver un endroit où ils ne la voient pas ?” a déclaré, incrédule, Patrick Reilly de l’Amicale du Cardinal Newman à Fox News.

“Ce professeur de droit tord le bras des droits civiques,” ajoute Reilly. “Il se sert de la loi pour pratiquer sa propre discrimination contre l’institution catholique, et en fait, il prétend que l’université catholique n’a pas le droit de fonctionner selon les principes catholiques.”

Si la plainte débouche sur une condamnation, elle aura pour effet de démontrer que toute tolérance envers les autres religions représente un danger pour une institution religieuse.

Les demandes de Banzhaf d’accommodements spécifiques pour les étudiants musulmans – que ceux-ci n’ont jamais réclamé – compliquent énormément la situation des étudiants juifs, qui ne voient aucune difficulté à étudier parmi les croix et les portraits du pape. Tout blocage contre les musulmans aurait les relents d’une discrimination inacceptable.

Et si, à l’issue de l’enquête du bureau des Droits de l’homme, l’université se trouve contrainte de créer des “salles protégées” sans croix ni pape pour les musulmans, ses problèmes ne s’arrêteront pas là.

L’objectif réel du professeur de droit christianophobe est de déclencher une série de procès afin de rendre quasiment impossible l’existence de lieux d’enseignement religieux.

Une étape suivante sera par exemple de faire perdre aux églises leur exemption fiscale s’ils refusent de célébrer des mariages homosexuels…

Pour conclure, Patrick Reilly a fait remarqué, sur Fox News, que l’alliance stratégique entre la gauche et l’islam extrémiste s’arrêtera brutalement lorsque l’un des deux se retournera contre l’autre, ce qui arrivera inévitablement puisque leurs idéologies sont frontalement hostiles.

Si les attaques contre l’université catholique aboutissent, il est certain qu’une organisation laïque entrera en guerre, à un moment où à un autre, contre les fondations islamiques, jugées trop islamiques et donc discriminatoires, que les minarets imposent une pression religieuse insoutenable, et que le bruit de l’appel à la prière dans les couloirs des écoles et des mosquées perturbe la foi des non musulmans.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.

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