« M. le rédacteur en chef, je ne voudrais surtout pas vous manquer de respect, mais en ma qualité de représentant du gouvernement de l’État d’Israël, je suis en charge non seulement de la sécurité de mes concitoyens, mais encore de leur dignité. Vous venez de publier, à quatre reprises, des lettres anonymes émanant, paraît-il, de soldats israéliens qui confesseraient des manquements au droit de la guerre. L’un d’eux avoue même avoir eu du plaisir à tirer sur des civils. Je m’interroge sur la sincérité d’un individu qui non seulement aurait éprouvé ce honteux plaisir, mais encore en tirerait profit pour rejeter la faute sur son armée. Je m’interroge encore davantage sur l’honnêteté d’une organisation qui se propose bruyamment de « rompre le silence » avec des méthodes aussi peu fiables tout en acceptant de recevoir des subsides arabes.
Mais je voudrais dépasser cette inutile polémique.
M. le rédacteur en chef, je vous indique officiellement que j’ai fait défense à mon administration de répondre désormais à de telles accusations dans le cadre d’un procès aussi biaisé. Ainsi, tandis que vous consacriez quatre articles à la manière dont l’armée du peuple d’Israël aurait été contrainte de répondre il y a presque un an à l’agression caractérisée d’une organisation terroriste islamiste s’abritant derrière sa population pour tenter d’assassiner le maximum de civils israéliens, vous n’en avez consacré aucun à l’actualité immédiate de la coalition occidentale engagée contre Daech qui a causé la mort en une seule journée de 51 civils syriens. Je vous engage à cet effet à regarder ce reportage de la RTBF dans lequel les pilotes belges reconnaissent larguer leurs bombes sans savoir qui elles atteignent…
M. le rédacteur en chef, les Juifs ont construit leur État précisément pour ne pas continuer à être traité en parias. Ils croient au principe d’humanité, mais également en celui d’équité. S’ils acceptaient de continuer à se soumettre au rite truqué de l’accusation obsessionnellement unilatérale auquel vous, comme l’ONU, les convoquez en permanence, la raison d’être même de leur État, et du sacrifice de tant de ses enfants, perdrait tout fondement.
Désolé, Monsieur le rédacteur en chef, de vous priver d’un plaisir ludique sans doute jubilatoire, mais vous jouerez désormais sans nous ».
Voilà, si j’étais le conseiller du premier ministre israélien, le courrier que je l’inviterais à adresser à la direction d’un journal parisien qui n’impressionne plus grand monde.
© Gilles-William Goldnadel
Président de France-Israël et d’Avocats Sans frontières
Mais malheureusement ce journal est lu
Quel journal? « Crépusculaire » = Le Soir?
ces lettres de soldats israéliens ont autant été rédigées par des juifs que le protocole des sages de Sion l’avait été en son temps.
mais c’est une aubaine pour ceux qui sont à l’affût prêts à saisir n’importe quoi qui abonde dans leur judéophobie.
Un journal crépusculaire ? il n’y a pratiquement plus que ça en France, tous subventionnés par le régime socialiste , bientôt national…
J’ai déjà écrit à plusieurs reprise à un dénommé Cyrille Louis [email protected] qui prétend être correspondant du Figaro à Jérusalem.
Il a fait « campagne » contre Nétanyahou et a eu le gueule de bois le lendemain des élections ! De Jérusalem, il ne voit que de gentils palestiniens victimes de méchants Israéliens et bien entendu s’est fait l’écho de cette mascarades destinée à salir Tsahal.
Des médiocres aux services de leurs maîtres, marchants d’armes.
Christian
Non mais , c’est un monde ça !