Selon Le Parisien, deux islamistes, dont un fiché comme dangereux, ont repéré les lieux et pris des photos autour de l’appartement de Riss, le directeur de Charlie Hebdo.
Le Parisien rapporte que les deux hommes – l’un est fiché par les Renseignements généraux pour ses liens avec l’islamisme radical, ont été remarqués par la police qui surveille l’immeuble, ont été brièvement interpelés, interrogés, puis relâchés, après avoir pris des photos, le 12 et le 13 mai.
Identifiés, ils ont des casiers judiciaires chargés, rapporte Le Parisien.
L’un des deux est même fiché par la sûreté de l’État, une « fiche S », pour appartenance à l’islamisme radical. Et c’est un homme libre.
Libre, même après avoir été observé faisant le repérage devant l’immeuble de Riss. Libre, même après que Sid Ahmed Ghlam, le djihadiste qui a assassiné une jeune mère de famille, Aurélie Châtelain, à Villejuif en avril dernier, et projeté des attentats contre des catholiques alors qu’ils étaient à l’église, également fiché S, a précisé la nature de la menace terroriste que font peser ces Français sur leurs concitoyens.
Ghlam est membre de l’Etat islamique, il avait reçu l’ordre de commettre l’attentat dans l’église d’un islamiste basé en Syrie, et lui aussi était libre.
Les islamistes qui prenaient des photos devant chez Riss probablement aussi. Ce n’est que parce que Riss est sous protection policière que ces deux islamistes ont été repérés. Entendus par la police, ils ont nié avoir pris des photos, affirmant qu’ils étaient passés devant l’immeuble par hasard, et ils sont rentrés chez eux, libres.
Combien d’autres, de centaines, de milliers de musulmans fichés S, sont libres de leurs mouvements et ne peuvent pas être surveillés ?
Tous les terroristes sans exception qui ont commis des attentats mortels depuis Merah en 2012 avaient deux points en commun : ils étaient fichés comme islamistes dangereux, et ils étaient libres.
J’avoue ma surprise.
Je ne comprends pas la stratégie du gouvernement en matière de terrorisme, quand les islamistes dangereux sont libres d’aller et venir et de commettre des attentats. Les Français juifs, surtout les enfants des écoles, première cible des djihadistes, jouent à la roulette russe.
Je suis catastrophé que les lignes que je viens d’écrire auront dans quelques mois un retentissement rendu douloureux par le prochain attentat.
Le mot prévention a été supprimé du dictionnaire socialiste ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
C’est une catastrophe
C’est croire qu’ils attendent le prochain mort
Ce n’est pas une vie , comme vous le dites si bien ces jeunes éléves vont à l’école avec une roulette russe
+ tous les migrants qui arrivent sur notre sol sans savoir si ce sont de probable jihadistes
la sureté du pays est inconsciente de laisser deux islamistes qui repaire les lieux en vue de faire un attentat contre Riss ?
la police ne l’interpelle pas , le laisse libre de ses mouvements ? jusqu’à ce qu’il soit trop tard !
Les voies du PS sont mystérieuses ,
Les voix du PS sont précieuses !
« Prevention », c`est tres bien. Mais on doite mettre premierement le gouvernment, car c`est lui le plus grand danger, c`est lui qui s`en fiche de vous, et metts les criminals en liberte.!
Que ça sorte dans la presse m’ahurit. Un fiche « S » est une fiche destinée au policier qui effectue un contrôle et qui ne doit rien montrer à la personne contrôlée et doit signaler sa présence, son numéro de voiture, les personnes avec qui est le surveillé etc… pour qu’on continue à le surveiller car on n’a pas de motif pour l’arrêter.
Dans le cas présent, ce terroriste potenbtiel faut des répérages il n’est pas arrêté mais simplement contrôlé… Le fait de sortir cette info dans la presse est comme si le policier avait déclaré au terroriste : « vous êtes surveillé, faites attention à vous..; et marchez à l’ombre »… Pauvre France… ce pays est foutu !!!!