Lundi 11 mai, quand François Hollande susurrait à l’oreille des terroristes communistes de Cuba que l’argent n’a pas d’odeur et qu’il veut investir dans l’ile en fermant les yeux sur les crimes des frères Castro, Libération faisait en une un montage de Hollande en Che Guevara.

Le président Hollande aurait dit-on trouvé le portrait « assez ressemblant », mais « aucune filiation » avec lui.

Je dois le dire, tant mieux pour les Français !

Personne, à part des boutonneux écervelés qui arborent la photo du Che sur leurs T-shirts, et quelques ringards nostalgiques du totalitarisme comme Olivier Besancenot, (qui a déclaré être scandalisé que l’on détourne l’image de la conne icone), personne n’ignore que Che Guevara était un criminel, un raciste et un homophobe.

Le Che était-il raciste ? La réponse est oui

Dans son journal intime, Ernesto écrivait, il avait alors 24 ans :

« Les noirs, ces magnifiques exemples de la race africaine qui a conservé sa pureté raciale grâce à son manque d’affinité pour se laver, ont vu leur territoire envahi par un nouveau genre d’esclaves : les Portugais. »

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• Décodage pour Olivier Besancenot: Le Che soutenait que le noir sent si mauvais parce qu’il ne se lave pas, qu’il dégoute le blanc, si rafiné si propre, et le décourage de se mélanger à lui.

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« Le noir est indolent et rêveur ; il dépense son maigre salaire en frivolités ou en buvant ; L’Européen a une tradition de travail et d’économie, qui lui a permis d’arriver jusqu’à ce coin de l’Amérique [l’Argentine], et l’encourage à se dépasser… »

En 1964, s’adressant aux Nations Unies, un Che Guevara semblant avoir rompu avec le racisme déclarait :

« Les dernières heures du colonialisme ont sonné, et des millions d’habitants d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine se sont levés pour réclamer leur droit à l’auto détermination. »

Rien n’était moins vrai.

Servant de conseiller révolutionnaire pour les rebelles du Congo, le Che, plus raciste que jamais, écrit en 1965 que les noirs sont indisciplinés, confirmant qu’il se sentait supérieur aux noirs africains, dans son livre Congo Diary, où il évoque l’incompétence, l’intransigence et les conflits internes entre rebelles congolais.

Le Che avait-il la haine des gays ? La réponse est oui

Bien qu’il n’ait jamais rien écrit contre eux, Che Guevara a personnellement contribué à la culture machiste qui a permis d’élaborer la répression des homosexuels cubains.

Pour être juste, il convient de dire qu’avant la révolution, la société cubaine était déjà homophobe.

[quote]Dénonciation de l’homosexualité comme une pratique bourgeoise, décadente et déviante[/quote]

Mais la Révolution promit d’apporter un progrès pour toutes les couches de la société, et de protéger les opprimées. Elle ne fit rien pendant les 20 premières années suivant la révolution pour combattre les discriminations contre les homosexuels. Puis le gouvernement de Fidel Castro, avec la complicité du Che, fit de leur vie un cauchemar en dénonçant l’homosexualité comme une pratique bourgeoise, décadente et déviante, et il promulgua des lois anti-homosexuels.

Alors que les cubains devaient faire leur service militaire, les homosexuels, les témoins de Jehovah et les objecteurs de conscience étaient employé dans des camps d’esclavage agricole dans le cadre d’ « Unités militaires d’aide à la production » (UMAP). Là, ils étaient battus, ils travaillaient de longues heures, et étaient considérés comme des « décadents ».

Le Che ne s’est jamais prononcé contre ces discriminations. Il n’a jamais pris la défense des homosexuels, alors qu’il s’exprimait constamment en faveur des autres groupes opprimés.

Ah, j’oubliais presque : ces camps d’esclaves ont été établis par le Che.

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Le Che était-il un meurtrier ? La réponse est oui

A Cuba, au Congo et en Bolivia, Ernesto Che Guevara, a tué de ses mains, et a donné l’ordre de tuer, un grand nombre de soldats, de policiers, d’agents gouvernementaux et d’opposants. Che Guevara, en temps que marxiste-Léniniste, croyait en la nécessité d’utiliser l’extrême violence et le meurtre.

Che Guevara tuait de sang froid, à bout portant, et seule son idéologie distinguait ses actes de celle d’un criminel en série.

Après le succès de la révolution de 1959, Che Guevara devint responsable des exécutions à la prison de La Cabaña. Pendant son court séjour de quelques mois, il confirma l’ordre d’exécuter entre 55 et 105 personnes. « La nature totalitaire du régime [cubain] était inscrite [dans les camps d’esclavages] depuis les premiers jours” explique l’historienne Jeannine Verdes-Leroux.

Après son départ de La Cabaña, Che Guevara, de ses propres dires, admis avoir donné l’ordre d’exécuter des milliers de Cubains rien que pendant la première année.

De nombreux survivants ont témoigné que Guevara était un être brutal et déshumanisé, et qu’il n’était pas rare qu’il délivre lui-même la sentence d’une balle dans la tête de ses victimes.

C’est là qu’il reçut son surnom de « boucher de La Cabaña » qu’aucun média occidental ne mentionne jamais.

Mais mais mais… comment une pareille ordure, raciste, homophobe et criminel peut-il être l’idole de l’extrême gauche, vous demanderez-vous ?

Pour une simple raison. Regardez les communistes défendre corps et âme l’islam religion, soixante dix ans durant dénoncée comme opium du peuple : l’extrême gauche piétine avec zèle et enthousiasme les valeurs humanistes qu’elle défend le plus.

Sur France 2, Bensançenot, admiratif du criminel cubain, commentait ainsi la une de Libération : « Vous voulez le tuer une deuxième fois Che Guevera ? Non, laissez-le tranquille. Ce n’est pas franchement compatible comme orientation politique. Les faits parlent d’eux-mêmes : la politique de François Hollande depuis qu’il est élu président de la République c’est d’en faire plus pour les patrons et toujours un peu moins pour les travailleurs. »

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