Guy Millière – Il est fort peu de personnes politiques sur la planète pour qui j’ai de l’estime. Il y eut Ronald Reagan, Margaret Thatcher, George Walker Bush dont je persiste à dire qu’il fut, comme je l’ai écrit, l’homme qu’il fallait pour réagir à un désastre à la hauteur de ce que fut le onze septembre 2001.
Il y a, aujourd’hui, dans les débats politiques américains Marco Rubio, Ted Cruz, Scott Walker. Il y eut, en France, Alain Madelin, et j’en parle au passé parce qu’il a choisi de se placer en retrait de la vie politique. C’est le seul homme politique que j’ai eu envie de connaître, le seul pour qui j’ai eu envie de travailler, le seul pour qui j’ai, jusqu’à ce jour, estime et amitié. J’ai eu plaisir à le revoir et à converser avec lui lors du colloque récent du Gatestone Institute à Paris, où j’ai tenu à ce qu’il soit invité.
Il a attiré mon attention sur un texte qu’il avait récemment publié sur son site, AlainMadelin.fr, et je me suis promis d’en parler.
En lisant, je me suis dit une fois de plus qu’il manque à la vie politique française un homme de l’étoffe d’Alain Madelin.
La France est un pays où les idées libérales ont produit des penseurs remarquables : je pense, en particulier à Frédéric Bastiat ou au trop méconnu Yves Guyot. C’est un pays où, hélas, les idées libérales n’ont jamais pénétré en profondeur la vie de la cité et, en particulier, la politique. Les conséquences sont là aujourd’hui, dans ce qu’on pourrait appeler le désastre français : qu’il y ait encore en France des entrepreneurs et des créateurs relève quasiment du miracle, vu le nombre d’obstacles à franchir à chaque instant. Que l’addition des voix recueillies par le Front National et la gauche de la gauche dépasse trente cinq pour cent montre que les obstacles ne sont pas près de disparaître et que l’analphabétisme économique a un bel avenir en France, même si rien d’autre ne semble avoir un avenir.
Sachant ce qu’est la situation, Alain Madelin énonce des propositions, aux fins qu’éventuellement, elles contribuent aux débats, et j’aimerais qu’elles y contribuent.
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L’impôt négatif pour sortir ceux qui sont enfermés dans la ‘trappe à inactivité
Il reprend l’idée d’ « impôt négatif » exposée par Milton Friedman dans Capitalisme et liberté*, et propose de substituer l’ « impôt négatif » aux minima sociaux actuels : « un revenu de base serait accompagné par un complément de revenus dégressif en cas d’activité jusqu’à un certain plafond. Ce qui permet à la fois de faciliter la reprise du travail pour celles et ceux qui sont enfermés dans la ‘trappe à inactivité’ et de soutenir le revenu des ‘travailleurs pauvres’ ». Comme l’a écrit Milton Friedman : ce système « n’entraîne pas un phénomène de désincitation au travail, puisque l’allocation est versée sans conditions ». « Il est toujours avantageux de travailler plutôt que de se contenter de l’allocation ». Tout en relevant les effets pervers possibles de l’impôt négatif, Alain Madelin propose de remédier à ceux-ci par l’insertion et par des systèmes tels le « workfare », impliquant que toute allocation aille de pair avec une insertion par le travail : le « workfare » avait été instauré aux Etats Unis sous Bill Clinton, quand Newt Gingricht était Speaker of the House, en 1996. Un impôt négatif serait un bon moyen de briser la culture de l’assistance installée en France depuis de trop nombreuses années.
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La nécessaire réforme des systèmes de retraite
Alain Madelin évoque ensuite la nécessaire réforme des systèmes de retraite et propose une retraite à la carte, par points, permettant d’intégrer tous les régimes au sein d’un régime universel, aux fins de passer de réformes « paramétriques » (basées sur l’âge de la retraite ou le montant des cotisations) à une réforme systémique. Il ajoute la nécessité d’un équilibre financier : « seul l’argent disponible serait distribué ». Il ajoute aussi la nécessité d’aller davantage dans la direction de systèmes de retraites complémentaires. Ce serait là une excellente façon de sortir de nombre de faux débats et, faute d’instaurer un régime de traites par capitalisation, un moyen d’instaurer une égalité de tous face à la retraite, et de responsabiliser tout un chacun dans ce domaine.
Il passe ensuite au système de santé (secteur que je connais bien puisque, lorsque j’étais Président de l’Institut Turgot, nous avons réalisé des travaux précis sur le sujet). Là, il propose une fois encore une réforme structurelle permettant la réintroduction du marché :
« les institutions d’assurance » seraient placées en situation de concurrence », « les institutions délégataires de l’assurance maladie négocieraient avec les hôpitaux, les cliniques, les médecins, se comporteraient non plus en ‘payeurs aveugles’ mais en ‘acheteurs avisés’ de soins pertinents et de qualité», négocieraient « les prestations de santé dans les meilleures conditions », expérimenteraient « de nombreux mode d’exercices de la médecine et de rémunération ».
C’est là une option très digne d’intérêt, qui permettrait de sortir de la sclérose bureaucratique et, sans doute, des déficits vertigineux inhérents au système actuel, non viable.
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L’innovation sociale
Alain Madelin aborde ensuite « l’innovation sociale » : j’aurais là un peu plus de réserves, car la notion de « justice sociale » me semble mériter les critiques que Friedrich Hayek lui avait adressées dans Droit, législation et liberté*. Cela dit, introduire davantage de flexibilité et de diversité d’initiative dans le secteur dit « social » serait, dans le cadre d’une société sclérosée comme la France aujourd’hui un pas dans la bonne direction : « Il faut savoir aujourd’hui mettre l’initiative privée et associative au service du social », écrit Alain Madelin.
[quote]Un ‘statut de l’entraide’ à l’instar du statut de l’auto-entrepreneur[/quote]
Se trouve ensuite abordé le « développement d’une économie non marchande », et là, Alain Madelin reprend des idées énoncées par Alvin et Heidi Toffler dans leur livre La richesse révolutionnaire*. « Une large part de l’activité humaine échappe à l’univers marchand et au calcul économique », écrit-il, « les technologies numériques, les échanges sur le Web et les réseaux sociaux contribuent au développement » d’une « nouvelle dimension de la richesse ». « Pour favoriser les échanges non marchands, éviter les problèmes fiscaux et sociaux que génèrent ces échanges mal appréhendés par les administrations – on pourrait créer un ‘statut de l’entraide’ à l’instar du statut de l’auto-entrepreneur pour les activités marchandes ».
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[toggle title_open= »Fermer l’onglet » title_closed= »Alain Madelin passe ensuite à l’efficacité de l’Etat : sujet brûlant, s’il en est » hide= »yes » border= »no » style= »default » excerpt_length= »0″ read_more_text= »Read More » read_less_text= »Read Less » include_excerpt_html= »no »]
Alain Madelin passe ensuite à l’efficacité de l’Etat : sujet brûlant, s’il en est
« Pour réduire vraiment la dépense publique, il nous faut réduire le périmètre de l’État, redéfinir ses missions, et passer au crible toutes ses fonctions », écrit-il, « il faut « accroître la part du marché soumis à la concurrence et aux choix individuels, réduire la part de notre économie soumise aux choix collectifs exprimés sur le marché politique ». Je ne saurais mieux dire.
Tout en évoquant la question du statut des fonctionnaires, Alain Madelin dit qu’évoquer cette question est présentement inutile et contreproductif, de même qu’évoquer la question des trente cinq heures. Il propose, là, d’aller vers la « liberté contractuelle ». C’est effectivement une façon d’éviter de poser des questions inutiles, et de sortir de l’objet des questions inutiles en posant la vraie question. La liberté contractuelle permet de se situer ailleurs, de dépasser le statut des fonctionnaires, et de dépasser aussi la fixation par la loi du temps de travail.
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L’immigration et les flux migratoires
Alain Madelin passe ensuite à l’immigration et aux flux migratoires : « le premier facteur d’intégration, c’est le travail », rappelle-t-il. « Les quartiers dits ‘sensibles’ ne sont que le miroir grossissant des échecs de notre État-Providence », ajoute-t-il.
Il ajoute : « C’est l’échec de notre urbanisme collectif qui enferme une part de notre jeunesse dans des cités ghettos, qui sécrète une culture de violence et de délinquance, en rupture avec notre société. L’échec des écoles ghettos de ces cités ghettos où les enfants sont assignés à résidence. L’échec de l’État à faire respecter la loi et à assurer la sécurité. »
Je partage cette analyse. La France, comme de nombreux pays occidentaux, est rongée par un Etat providence hypertrophique qui détruit le travail, dissémine l’assistance, cultive la non intégration, crée des cités de « logements sociaux » où on vit d’allocations diverses et de trafics illicites, dans une sous-culture qui valorise le rejet de l’ordre établi et empêche toute intégration ultérieure. Une société a l’immigration qu’elle suscite : la France a l’immigration qu’elle suscite.
Alain Madelin souligne qu’ «il n’est pas choquant de vouloir limiter l’accès aux prestations sociales, RSA ou minimum vieillesse ou allocations familiales ». C’est exact. Limiter l’accès serait tarir l’immigration de rente. Je serais, pour ce qui me concerne, partisan de la nécessité d’aller plus loin : garder un filet de sécurité est légitime, mais inciter au travail, et détruire simultanément l’effet de désincitation au travail que peut constituer la rente est nécessaire à une économie dynamique.
Alain Madelin dit que « la montée d’un islamisme radical aggrave les problèmes, exacerbe les tensions et appelle une mobilisation de l’islam de France pour le délégitimer ». Si je pense que l’islam radical est au cœur des problèmes et, effectivement, exacerbe les tensions, je suis très sceptique quant à la possibilité qu’émerge un islam de France, car l’islam ne connaît pas de frontières, on le voit chaque jour. L’islam en France ressemblera à l’islam tel qu’il est dans le monde musulman sunnite dont les Musulmans français sont, pour la plupart, originaires.
[quote]il existe un « marché de la délinquance »[/quote]
Alain Madelin rappelle ce qu’on oublie trop souvent : il existe un « marché de la délinquance ». Je cite :
« Les économistes spécialistes du ‘marché’ de la délinquance et du crime savent que plus la barrière d’entrée sur ce ‘marché’ est haute – c’est-à-dire le risque d’être arrêté, d’être condamné et d’effectuer une peine suffisamment dissuasive – mieux la délinquance est combattue ».
Ces idées sont celles dont est issue l’idée de la « tolérance zéro » et celle du « criminel rationnel ». Gary Becker et David Fridman, fils de Milton, ont écrit des pages essentielles sur le sujet : je sais qu’Alain Madelin les a lues, et je sais que ceux qui nous gouvernent ne les ont pas lues, c’est une évidence, souvent douloureuse.
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La « transition énergétique »
Alain Madelin passe ensuite à la « transition énergétique », et évoque l’idée de « sociétés de services énergétiques qui se rémunèrent sur l’économie réalisée (autrefois les Sofergies en France) ». Il ajoute : « pour créer l’industrie financière de l’efficacité énergétique, il faut pouvoir sécuriser juridiquement les économies d’énergie, et standardiser les différents types d’efficacité énergétique afin de les titriser et de les transformer en produits financiers ». C’est là une idée essentielle : ce n’est pas par la contrainte et la réglementation bureaucratique basée sur des lubies telles que le « dérèglement climatique » que l’innovation en matière énergétique et les gains de productivité en ce domaine pourront émerger, mais par le recours au marché et à la finance. Je crains que ceux qui nous gouvernent ne reprennent pas cette idée, mais si d’autres qu’eux la reprenaient, ce serait un immense pas dans une meilleure direction. J’ai publié, avec Max Falque, un recueil de textes amorçant la réflexion en ce sens, il y a vingt cinq ans, Ecologie et liberté*. Je connaissais bien, déjà, Alain Madelin à l’époque. Il était en faveur d’une écologie de marché. Il est resté fidèle à ses idées, et je ne peux que le féliciter.
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[toggle title_open= »Fermer l’onglet » title_closed= »Alain Madelin termine en parlant d’éducation » hide= »yes » border= »no » style= »default » excerpt_length= »0″ read_more_text= »Read More » read_less_text= »Read Less » include_excerpt_html= »no »]
Alain Madelin termine en parlant d’éducation
Je cite : « l’initiative et la créativité des enseignants, impulser une dynamique de changement et d’adaptation, c’est aussi permettre à des équipes enseignantes d’innover en optant pour un statut d’établissement autonome disposant d’une grande liberté des moyens (recrutements extérieurs, horaires, pédagogie, contenu…) dans le cadre d’un budget garanti (sur une base proportionnelle au nombre d’élèves accueillis) et avec évaluation des résultats ». Ce qu’il écrit est, là encore, essentiel. L’autonomie et la concurrence des établissements scolaires seraient cruciaux pour permettre qu’émerge une effective quête de l’excellence. Cela devrait aller de pair avec une liberté de choix, pour les parents, de l’établissement fréquenté par leurs enfants, avec une pleine liberté de choix pour les étudiants dans le supérieur, et avec une liberté de sélection pour les gestionnaires d’établissement. Ces principes sont globalement ceux inhérents à l’idée de chèque éducation, ou, pour reprendre une expression qu’Alain Madelin a utilisée dans le passé (dans un livre appelé Pour libérer l’école*), de « capital éducation ».
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Il est, disais-je en commençant, fort peu de personnes politiques sur la planète pour qui j’ai de l’estime. Il y a, en France, Alain Madelin.
Il manque, disais-je aussi, à la vie politique française un homme de l’étoffe d’Alain Madelin.
Je tenais à le redire en étant très explicite. C’est fait.
Puisqu’Alain Madelin a quitté la vie politique, je dirai que quiconque reprendrait l’essentiel des propositions énoncées par Alain Madelin aurait mon entier soutien.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.
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Le problème de M. Madelin, c’est qu’il considère que l’immigration ne pose que des problèmes sociaux. Que c’est à cause du chômage et de l’État providence que les jeunes ethniques volent, violent, pillent, détruisent, insultent les Blancs et les non musulmans. Si c’était le cas, les zones rurales délaissées seraient des zones de guerre.
Non, les problèmes issus de l’immigration massive arabo-musulmane et africaine ne s’effaceront pas juste en donnant du travail aux délinquants ethniques. Il n’existe pas de pays au monde, de societé sur Terre qui fasse vivre dans la paix et la tolérance des peuples de civilisations différentes. Partout ou on a essayé de mélanger, métisser, faire cohabiter…partout ce ne fut que guerre, massacres, destructions.
Donc non, même si nous étions en plein emploi, je refuse de voir débarquer des centaines de milliers d’arabo musulmans et d’africains chaque année. Pour la survie de notre civilisation BLANCHE et CHRÉTIENNE (sans nier les apports gréco-romains, juifs, paiens).
Madelin ne s’oppose pas du tout à la poursuite de l’immigration invasion, bien au contraire, il souhaite la: « Régularisation massive et ouverture de l’immigration aux travailleurs ». Il rajoute: “Il faut donner des papiers à tous ceux qui travaillent en France.” et enfin: “je suis contre le langage anticommunautariste. On peut être malien, breton, berbère et français”.
http://www.lenouveleconomiste.fr/alain-madelin-rompt-avec-la-droite-14603/
Sur le reste, je suis plus ou moins d’accord avec Madelin et Millière. Je reproche juste à Madelin d’être libéral sans être conservateur. Or si un libéral n’est pas conservateur derrière, rien ne le distingue de la gauche libertaire et progressiste.
En même temps : moins le système est généreux, moins il encourage les illégaux.
Greg:
C’est vrai, vous avez raison. La preuve est la Suède: ultra généreuse, elle attire toute la crasse du monde sans pourtant avoir colonisé qui que ce soit en Afrique.
J’aime bien Alain Madelin, aussi. Néanmoins, les libéraux ont un discours favorable à l’immigration et, comme Nathaniel, je déplore qu’au sujet des flux migratoires, la seule chose que nous raconte ce brave Alain, c’est à cause des cités !
Peut-être connaissez-vous le site libéral Contrepoints. Je m’en suis désabonné car il est carrément pro-immigrations, c’est-à-dire, pro islam.
Il est, pour le moins, étonnant ,que Guy Millière rejoigne ce discours.
Quand ces libéraux -dont je me sens proche- comprendront-ils que l’islam est antinomique avec la liberté ?
On peut faire MOINS d’Etat, MOINS de réglementation, MOINS de prélèvement, etc… sans être obligés d’ouvrir nos frontières comme nous le faisons.
En fait, ces types sont des mondialistes, tout simplement.
De plus, le discours madelinesque est vicié : comment diminuer les dépenses sociales en laissant les portes de l’immigration grand ouvertes ?
Gerorges. Schell,
Je connais bien le site Contrepoints, le lis souvent leurs articles. Pour eux tout est économique et si ça ne l’est pas, et bien ça doit le devenir. Je trouvé cette approche déplorable. On ne peut tout rapporter à un montant en EUR.
Je suis d’accord aussi avec vos autres constats.
Le problème n’est pas l’immigration en soi. Le problème est l’Etat providence, le chômage, l’absence de croissance, le relativisme culturel, la destruction lente de la sécurité et de la justice. Un Musulman qui travaille, entreprend, respecte les autres et respecte la loi ne pose pas de problème par le simple fait qu’il est musulman. L’islam tel qu’il est aujourd’hui pose problème, mais c’est un problème planétaire, qui ne peut se trouver réglé à l’échelle de la France. Si la France pouvait revenir un pays capitaliste et un état de Droit, ce serait un pas immense dans une bonne direction. Je crains que ce pas ne soit pas franchi, et que nous glissions lentement vers un déclin et un chaos dont l’islam en France n’est qu’un fragment.
Je ne suis que partiellement d’accord avec vous, M. Millière. Ca n’est pas l’islam « tel qu’il est aujourd’hui » qui pose problème. L’islam a de tout temps posé problème, sur une superficie croissante, jusqu’à devenir, effectivement, un problème planétaire. L’islam « est » un problème, donc le musulman « est » un problème. Que ce dernier travaille et respecte la loi ne règle rien, comme l’illustre cette affaire récente de ce jeune musulman informaticien qui, après avoir massacré une joggeuse, prévoyait d’attaquer des églises en région parisienne.
En revanche, il est vrai que la France ne peut régler ce problème à son échelle. Et qu’au moins, si elle pouvait s’orienter vers des choix économiques raisonnables, un grand progrès serait accompli.
Bonjour M Millière,
Je suis d’accord avec vous sur le constat de la nocivité de l’État Providence ( « Trop d’impôt tue l’impôt »), le relativisme culturel (il serait intéressant de connaître ses causes) et la situation déplorable de la Justice (là aussi, quid des causes?).
Je connais effectivement des musulmans, descendants d’immigrés, qui travaillent et ne posent pas de problème. Mais malheureusement ils ne sont pas nombreux. Et puis dans les pays régis par la chariah il y a aussi de bons musulmans qui travaillent et qui cotisent. Je ne crois pas que je souhaite prendre le risque d’importer 200 000 braves types par an uniquement pour trouver parmi eux 5 ou 10 Einstein, Dassault, Mozart, Platini, Freud, Korczak ou Curie.
Les États Unis sont un pays capitaliste et respectent l’état de Droit. Cela ne les empêche pas d’avoir de plus en plus de problèmes avec leurs minorités et avec les musulmans. Regardons le Royaume Uni, modèle pour de nombreux libéraux. La situation y est catastrophique, voire pire qu’en France. Avez vous suivi l’affaire des pakistanais qui violaient pendant des années des dizaines-centaines de jeunes blanches à Rochdale? L’affaire est d’ailleurs toujours en cours car personne n’ose touche un cheveu aux pakistanais, de peut de l’accusation de « racisme ».
L’Angleterre est aussi le premier pays européen à avoir vu se développer sur son sol les fameuses « zones de charia », avec ses patrouilles d’islamistes etc etc.
Je suis pleinement d’accord avec vous, l’Islam pose un problème mondial. Dans ce cas, est il judicieux de poursuivre l’importation massive tant que le problème n’est pas réglé?
A un moment, il sera trop tard. Étant donné l’évolution démographique des Blancs (négative, taux de fécondité des françaises vers 1.7-1.8%, plus l’émigration) et celles des « divers » (2.5-2.8, plus l’immigration), bientôt nous ne seront même plus en mesure de nous poser ce genre de questions. Il est urgent de stopper net toute immigration d’origine extra européenne, de faire « le ménage », de restaurer l’état de droit, d’assimiler ceux qui veulent l’être et d’expulser ceux qui ne le veulent pas. Une fois que ce sera fait, nous pourrons envisager l’avenir. Car sinon, nous allons libaniser et balkaniser la France. Et là il sera trop tard, on pourra toujours regretter d’avoir traité de fascistes ceux qui voulaient arrêter l’immigration et renvoyer chez eux les inassimilables.
Nathaniel, vous écrivez:
« Il est urgent de stopper net toute immigration d’origine extra européenne, de faire « le ménage », de restaurer l’état de droit, d’assimiler ceux qui veulent l’être et d’expulser ceux qui ne le veulent pas. »
>
La question est: qui va le faire ?
Car bien souvent, ceux qui ne veulent pas l’être sont néanmoins français et votent comme vous et moi…
DJ, aujourd’hui « tout le monde il est français ». Être français n’est plus un critère de sélection. Ce sont les origines qui comptent.
La refonte du code de la nationalité est une urgence. Suppression de la double nationalité. Ceux qui l’ont devront se voir retirer la nationalité française. Ensuite, envisager le retour au pays… Rien qu’avec ça, on améliore la situation du pays.
Mais le plus important est d’abord de stopper le flux.
De toute manière, il n y a guère le choix. Le temps joue contre nous. Plus on attend, plus il y a de chances que l’issue soit sanglante, que ce soit pour nous ou pour eux. Si on avait réagi dès les années 70 au lieu de traiter tout le monde de raciste et d’antisémite, nous n’en serions pas là…
Oui Nathanael, mais je renouvelle ma question: Qui va le faire ?
Pour l’instant, je vois bien une réaction qui va se produire au moment où on ne l’attendra pas.
Mais la nouvelle Jeanne d’Arc fait elle partie du personnel politique que nous connaissons ?
J’en doute…
Correction Nathaniel et pas Nathanael…
J’en doute aussi, mais cela ne nous dispense pas de continuer à en parler. Ce n’est pas en nous taisant que nous sauverons la France en tout cas