Publié par Manuel Gomez le 5 mai 2015

Le 10 mai, journée choisie par Jacques Chirac pour reconnaître la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité.

Nous allons avoir droit aux mêmes discours et réclamations des représentants des anciens esclaves noirs afin de demander une nouvelle fois que la France s’agenouille et demande pardon, qu’elle fasse repentance mais surtout qu’elle continue à « banquer » pour expier ses fautes passées.

Nous pouvons compter sur Christiane Taubira et le CRAN pour nous en faire souvenir.

Mais ce sera le même silence en ce qui concerne l’esclavage qui se pratique toujours de nos jours en Afrique. Par les noirs eux-mêmes.

Et ce sera le même silence en ce qui concerne l’esclavage blanc.

Il ne faudrait pas oublier que du XVIe siècle au début du XIXe, plus d’un million d’esclaves blancs ont disparu en Afrique du Nord.

Je dis « disparu » car il n’existe nulle part au monde une descendance de ces esclaves susceptibles d’exiger une repentance des Arabes, des Turcs et des roitelets noirs qui vendaient leurs sujets.

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Et que pour mettre fin à cette piraterie la France a conquis la région qui devait devenir l’Algérie.
Je vais m’autoriser quelques commentaires sur l’esclavage. Je sais que je ne vais pas me faire que des amis.
Il ne s’agit nullement de faire l’apologie de l’esclavage mais d’un simple constat.
Cette « marchandise » (j’emploie le terme « marchandise » à bon escient car une marchandise s’achète et se vend, et si possible avec un important bénéfice) était transportée pour gagner de l’argent, et il fallait qu’elle soit livrée dans le meilleur état physique pour être vendue le plus cher possible. CQFD.
Cette main d’œuvre était nécessaire aux nouvelles contrées, et elle a été enlevée afin de satisfaire ses nouveaux besoins. Bien-sûr ils étaient esclaves, bien-sûr ils appartenaient à des patrons, mais pour des raisons financières, il fallait les maintenir dans la meilleure condition physique afin qu’ils soient rentables.
Ironie : en les privant d’une liberté qui les aurait sans doute vu mourir avant l’âge de trente ans, l’esclavage leur a permis de survivre.

Ils ont fondé des familles, eurent de nombreux enfants, qu’ils ont pu élever, et leur population s’est développée et multipliée.

Bien-sûr ils ont été exploités, bien-sûr ils ont travaillé dur, bien-sûr ils n’étaient pas libres, mais le résultat de tous ces bien-sûr, c’est le peuple noir américain, les descendants d’esclaves résidant dans les DOM-TOM, en Amérique du Sud et partout dans le monde.

Je pose la question :

Qui devrait réclamer repentance au nom de l’esclavagisme ? Les descendants des Africains ou ceux des esclaves blancs ?

Personne ne réclame justice et repentance pour les derniers.

L’invasion de centaines de milliers de migrants qui fuient leurs pays prouve qu’ils sont prêts à accepter de nouvelles conditions de vie, même comme esclaves, même au prix de leur liberté.

Ne tentent-ils pas de le faire par tous les moyens, même au prix de leur vie ?
Si on leur donnait le choix, ils signeraient des deux mains pour bénéficier des mêmes conditions de vie qu’ont connu les esclaves noirs.
Ils choisiraient cet avenir plutôt que leur présent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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