Publié par Jean Vercors le 27 juin 2015

Une des ONG derrière la flottille anti-Israël pour Gaza est financée par le gouvernement français

flotille 2015 pour gaza
La plate-forme des ONG françaises pour la Palestine est parmi les groupes soutenant la Flottille de la Liberté III, qui vise à défier directement le blocus sécuritaire par Israël de l’enclave contrôlée par les islamistes du Hamas.

Vendredi, la plate-forme a annoncé que le dernier bateau à rejoindre la flottille, La Marianne de Göteborg, avait appareillé de Sicile et s’apprêtait à rejoindre les quatre autres bateaux transportant quelque 70 militants anti-sionistes en route pour Gaza.

Parmi les personnes à bord, seront présents l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, l’eurodéputé espagnol Ana Maria Miranda Paza, le député israélo-arabe Basel Ghattas (liste commune), dont la présence planifiée a déclenché une vaste controverse en Israël, et l’Israélo-suédois Dror Freiler, auteur de l’exposition qui mettait en scène, sur un bassin rempli d’eau rouge sang, une photo de Hanadi Jaradat, terroriste du Jihad islamique, qui avait assassiné 21 personnes dans un restaurant de Haïfa.

Un aspect de la flottille fait controverse : les ONG financées par les gouvernements européens.

La plate-forme des ONG françaises pour la Palestine est une organisation parapluie pour les plus de 40 groupes anti-israéliens, très actifs dans les actions de BDS dits Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël.

La plate-forme exige la fin de tous les accords et relations entre l’Union européenne et Israël.

Financièrement soutenue par le ministère des Affaires étrangères français, la plate-forme organise des campagnes contre le “Mur” et “l’Occupation” ainsi que la publication de différentes brochures sur les réfugiés Palestiniens et le droit de retour.

Alors qu’elle condamne les actions israéliennes d’auto-défense, la plate-forme n’appelle jamais à mettre un terme à la violence palestinienne et au démantèlement des organisations terroristes. La plate-forme appelle à bafouer les accords entre l’UE et Israël.

Face aux prises de positions politiques prises par la plate-forme (dont fait partie le Secours catholique, Médecins du monde, Médecins sans frontières, le Comité catholique contre la faim et le développement…), le Sénateur français Roger Karoutchi a informé le ministère des Affaires étrangères que “celle-ci (la plate-forme) comporte un certain nombre d’associations se cachant sous le nom anodin d’ONG qui ont, entre autre, pour activité l’organisation de manifestations contre Israël.

Cette organisation est également le principal bénéficiaire de l’argent des contribuables français, via l’Agence Française de Développement (AFD), une agence de l’aide publique qui travaille pour le compte du gouvernement français et dont la mission est de procéder à des «programmes dits de développement durable” dans le monde entier.

En Mars 2014, l’AFD a approuvé une subvention de trois ans de 225.000€ pour la plate-forme des ONG françaises pour la Palestine.

Ce n’était pas la première fois que l’AFD subventionnait cette organisation anti israélienne. Entre 2010 et 2011, l’agence lui a versé plus de 270 000€.

Elle a également reçu des milliers d’euros en dons de parlementaires français, selon un rapport de NGO monitor de 2014.

Par exemple, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) a reçu du gouvernement francais une subvention de 139 550€ via l’AFD entre 2012-2014.

Le gouvernement francais a aussi financé le CCFD-Terre Solidaire pour 368,000€ en 2012

Et le Secours Catholique à hauteur de 1.167.591€ en 2012.

Le plus important bénéficiaire des aides de l’Agence Française de Développement est le Centre de développement des ONG (NDC), qui en 2010 a reçu une subvention de 5 000 000€ sur 3 ans et demi.

La NDC fonctionne activement contre la «normalisation» avec Israël, et indique sur son site qu’elle invite les ONG palestiniennes à rejeter “toutes les activités de normalisation avec l’occupant sioniste”.

Cette ONG a également publié “Un cadre stratégique pour renforcer le secteur ONG palestinienne, 2013-2017”, qui “vise à fournir une orientation stratégique aux ONG,” y compris une “campagne de mur anti-apartheid” et une “campagne anti-normalisation avec Israël.” – Tout ça payé par la France.

Le gouvernement français, en plus de son soutien à l’Autorité Palestinienne, subvient financièrement et de façon conséquente à certaines ONG palestiniennes locales ainsi qu’à diverses ONG internationales actives sur place. Bon nombre de ces ONG, censées promouvoir les droits de l’homme, la démocratie et le développement, sont en réalité engagées dans des campagnes politiques intenses dirigées contre Israël, en violation des règles du gouvernement français sur le financement.

En 2005, la France a versé 8.1 milliards d’euros à la coopération au développement. Sur cette somme, la moyenne annuelle de la contribution française aux Palestiniens s’est élevée à environ 25 millions d’euros, à laquelle s’ajoute la contribution française à l’aide de l’Union Européenne pour l’Autorité Palestinienne, qui a atteint un montant global de 280 millions d’euros en 2005. De plus, en 2005, le ministère français des Affaires Etrangères a annoncé un plan tendant à doubler sa contribution de 5.5 millions d’euros au fond de la Banque Mondiale pour l’AP.

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En 2005, le gouvernement français a donné 1,500,000 d’euros à l’AP pour le “développement social” par l’intermédiaire du Fonds au Développement. Cette somme, versée sur une période de 48 mois, est directement acheminée vers la société civile palestinienne et soutient 29 projets d’ONG locales et 9 projets de municipalités palestiniennes. Le noms des ONG bénéficiaires n’est pas disponible sur le site du gouvernement français. Dans ce cas, comme dans d’autres, le manque de transparence est flagrant.

De surcroît, le Consulat Général de France à Jérusalem tient une liste des projets soutenus par le Fond Social au Développement pour les années 2006 – 2008 :

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  1. un projet d’eau à Qabatya,
  2. un financement de l’agriculture près de Jéricho,
  3. le développement de l’Union des Agriculteurs Palestiniens,
  4. différentes activités dans trois camps de réfugiés,
  5. trois projets d’ONG. Notons une fois encore que les noms des ONG impliquées dans ces projets et soutenues par le FDS ne sont pas mentionnés sur le site.

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Le Bureau du MAE pour la coopération non-gouvernementale a cofinancé plus de 600 projets à un coût de 50 millions d’euros (282 par des ONG et 323 par les autorités locales), et a permis à quelques 2,000 volontaires de voyager à l’étranger pour travailler au sein de différentes ONG. Le MAE verse chaque année 9.2 millions d’euros pour l’aide internationale dans le cadre d’un programme appelé Fonds d’urgence humanitaire (FUH). En 2003, le FUH a versé à l’Autorité palestinienne 3 025 000 d’euros par l’intermédiaire de la Croix Rouge Internationale et d’une ONG palestinienne anonyme.

En 2005, l’AP a reçu 653 534 d’euros du FUH.

Une vingtaine d’ONG françaises sont impliquées dans des projets de développement et d’urgence. Certaines d’entre-elles sont soutenues par le ministère des Affaires étrangères et ont une relation très proche avec certains éléments de la société terroriste comme le Hamas ou d’autres organisations terroristes.

Alors que certains programmes du MAE sont utilisés à des fins de développement et d’assistance humanitaire, un financement significatif a été attribué à des ONG engagées dans des programmes contre Israël.

En totale hypocrisie, de telles activités sont en contradiction avec le but initial du gouvernement français, de “promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité, de prévenir des conflits, de promouvoir l’ordre public dans les Territoires dans le respect de la loi et d’aider au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales”.

La Marine israélienne est résolue à maintenir le blocus sécuritaire maritime sur la bande de Gaza, indépendamment des diverses provocations lancées par des organisations internationales, qui ont pour but de délégitimer Israël et son droit à protéger ses citoyens des tirs de roquette du Hamas.

Selon le droit international, l’imposition d’un blocus maritime est légal car Israël se trouve dans une situation de conflit armé avec l’organisation terroriste du Hamas, l’entité dirigeante de la bande de Gaza. Le Hamas est reconnu comme étant une organisation terroriste par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union Européenne et l’État d’Israël.

Les organisateurs de la flottille violent-ils le droit international ?

Étant donné que les organisateurs de la flottille ont déclaré leur intention claire de violer le blocus maritime légal imposé par Israël sur la bande de Gaza, Israël est en droit de prendre des mesures opérationnelles dès que la flottille aura appareillé.

Rappelez vous, en 2010, sept Français, tous membres du CBSP (Le Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens) faisaient partie de la flottille pour gaza.

Cette organisation classée terroriste par les Etats Unis, le Canada, l’Australie et Israël, à pourtant pignon sur rue en France. La France, pour des raisons obscures mais parfaitement immorales, a décidé que le CBSP peut continuer à récolter des dizaines de millions d’euros de dons (13 millions en 2009) pour le compte du Hamas.

Comme l’avait écrit Hervé Roubaix en février 2014, La France peut-elle encore fermer les yeux sur les associations françaises qui financent le terrorisme ?

On constate que la réponse est oui.

En soutenant des ONG engagées dans de virulentes campagnes de communication dirigées contre Israël, le gouvernement français n’a pas, jusqu’à ce jour, atteint son but initial de “promouvoir la paix et la sécurité, prévenir les conflits, promouvoir l’ordre public dans les Territoires dans le respect du droit”, et aidé “au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales”.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.

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