La Jordanie a arrêté un arabe palestinien impliqué dans l’attentat terroriste du restaurant Jo Goldenberg, rue des Rosiers à Paris en 1982, qui a fait 6 morts et 22 blessés.

Mahamed Souhair al-Abassi, membre d’une organisation terroriste palestinienne affiliée à l’OLP, est considéré comme l’un des trois suspects principaux de cet attentat islamiste sur le sol français.

al-Abassi faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis en mars dernier contre trois islamistes vivant à Oslo, Ramallah et Jordanie.

Selon un communiqué des renseignements jordaniens, Mohamed Souhair al-Abassi, vivant sous le pseudonyme Amjad Atta, a été arrêté le 1er juin, mais l’information a été gardée secrète car la France doit encore faire une demande d’extradition.

Abassi est considéré comme responsable de l’organisation et de l’aide logistique pour l’attaque durant laquelle deux hommes armés ont lancé une grenade qui a explosé dans le fameux restaurant juif de la rue des Rosieres, puis ont ouvert le feu avec des mitraillettes.

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Marc Trevidic avait lancé un mandat d’arrêt international en début d’année contre trois des membres de l’organisation Abu Nidal, un groupe affilié à l’OLP, qui laisse planer le doute que l’attentat mortel avait été ordonné par Yasser Arafat.

Les deux autres terroristes recherchés s’appellent Walid Abdulrahman et Mahmoud Khader Abed.

Ils ont tous les trois été identifiés 32 ans après l’attentat grâce aux déclarations d’autres ex membres du groupe Abu Nidal pour lequel l’anonymat leur a été garanti par la justice française.

Paris Match avait affirmé en mars dernier que l’attentat avait été décidé par l’ex président syrien Hafez al-Assad, qui voulait punir la France d’avoir aidé son ennemi, le leader égyptien de l’OLP Yasser Arafat, à fuir son quartier général de Beyrouth encerclé par les forces israéliennes.

Trevedic était en charge du dossier depuis 7 ans, et a bénéficié de l’assistance d’anciens membres des services secrets français.

Avec les autres attentats terroristes, dont l’explosion de la synagogue de la rue Copernic en 1980, du métro parisien et dans les rues de Paris dans les années 80 et 90, et les attentats en 2012 et 2015, la France est secouée depuis longtemps par le terrorisme islamiste.

En 1980, les arabes Palestiniens étaient déjà des terroristes, et ils ne réclamaient ni un Etat, ni la division de Jérusalem, ni la Judée Samarie.

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