Six ans après les évènements, le capitaine Dori évoque encore avec une grande émotion l’incident dont il a été témoin, et presque victime.
Dori est campé dans une base de l’armée israélienne qui surplombe Hebron. Il est opérateur de tank dans la 188e brigade blindée et est accompagné d’un officier :
“Nous étions au milieu d’un échange de tirs soutenus, c’était dans les premiers jours de l’incursion à Gaza,” raconte Dori. “Je conduisais mon tank, un Merkava Mark III, en direction d’un point précis, et nous étions en train d’essuyer de nombreux tirs. Nous savions exactement d’où venaient les tirs, et avions préparé un obus. Au moment de tirer, un homme est sorti de sa maison en courant, juste en face de mon tank. Je ne sais pas lequel de nous deux était le plus surpris.
J’avais la tête en l’air au dessus du tank, exposée. Il avait une AK-47, et il s’est mis à tirer sur moi. Les balles rebondissaient sur le tank. Je pouvais voir ses yeux. Il devait être à 15 mètres de moi. Par chance, il m’a manqué.
Puis il s’est mis à courir vers la maison, et est ressorti 10 secondes plus tard avec un enfant dans les bras qui devait avoir 9 ou 10 ans. Il s’est servi du jeune garçon comme bouclier. Le môme avait un débardeur blanc et il était pieds nus. J’avais entendu parler de combattants du Hamas qui faisaient cela, mais je n’en avais jamais été témoin, et bien que prévenu, j’ai été fortement choqué. Bien entendu, nous nous sommes arrêté de tirer. L’homme est parti, et il a laissé le garçon au milieu de la rue. Je me souviens encore de son visage ; il n’avait pas la moindre idée de ce qui se passait.
Nous faisons de notre mieux pour ne pas blesser les civils. Nos ennemis font l’inverse ; ils veulent que des civils meurent.”
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alain Leger pour Dreuz.info.
Avec sa stratégie de l’enfant dans les bras c’est l’arabe qui a gagné puisqu’il a réussi à s’enfuir. Le Capitaine Dori n’est pas victime, il a perdu et c’est tout! Il est heureux qu’il en soit resté vivant malgré les tirs d’AK 47. Quelle leçon tire de cela la Tzwat Hagana leIsraël? Quelle parade ont-ils prévu pour l’avenir? Le Capitaine Dori ne semble pas avoir une grande réflexion tactique sur cette question.
Il est vrai que commenter cette aventure assis devant son ordi n’est pas très objectif et un peu déplacé vis avis de cet officier.
Il me semble néanmoins que la seule chose à faire aurait été de tirer à la mitrailleuse au ras du sol et aux pieds du philistin pour ne pas risquer de toucher le gosse. Trouillards comme ils sont il aurait surement lâché le gamin et détalé comme un lapin…. mais je n’étais pas dans le char…..
@Oliange
Parmi nos forces, je crois que la principale, en tant que Juifs, est d’avoir toujours cherché à être des inconditonnels de la Réalité et n’avoir jamais cherché à se prendre pour Dieu. Si ce n’est pas être objectif, qu’est-ce que c’est? On ne fait pas la guerre assis derrière un bureau, mais la guerre est d’abord pensée par des intellectuels. Les Israëliens qui me lisent me remercieront d’exiger, en tant que Juif, un certain niveau de réflexion tactique à l’échelon d’un Capitaine d’artillerie. la créativité Juive peut parfaitement trouver de nombreuses possibilités de solutions à ce problème tactique. C’est la vie de nos hommes qui est en jeu ici. Je ne suis pas expert sur cette question de guerre au sol, mais on peut, par exemple, imaginer d’équiper nos hommes de lunettes de visée type Leupold et viser, à plusieurs, les points vitaux de l’arabe sans toucher le gamin, ou utiliser des gaz de type énervant ou anesthésiant puis ensuite abattre l’arabe, voir même le tuer en corps à corps. Je suis sûr qu’il y a de nombreuses autres possibilités face à ce problème.
Quand les Nazis ont voulu exterminer le peuple Juif, la créativité Juive leur a répondu par la réalisation de la bombe atomique dans le projet Manhattan, et les Allemands y ont échappé belle. Les Juifs arriveront bien à résoudre le problème tactique des arabes qui utilisent des enfants comme bouclier humain. Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes!
@ASHER. L`histoire du Dori, il y a 6 ans. Eux n`ont pas changee, mais la tactique du Tzahal, oui.!!
@Caterin
Tant mieux! La presse antijuive devra alors chercher autre chose que d’accuser les Juifs de tuer des enfants.
La tactique est toujours la même que ce soit une manifestation ou un conflit : les enfants devants. Les femmes puis les hommes. Les conflits asymétriques font resurgirent ces méthodes barbares, mais efficaces…
satan sait que l’amour est dans le camp adverse.
Très bel exemple de mise en pratique du corampf
Je pense que dans la situation inverse si le corampf avait été conducteur du char, l’enfant été tué avec son père et le soldat du corampf aurait perdu car plus personne à aimer autour de lui à part le chao de la soumission.