Aujourd’hui il y a 650 procédures judiciaires enclenchées pour des activités liées au terrorisme, dont 130 environ ont quitté la France avant de revenir au terme d’un séjour plus ou moins en Syrie notamment.
Trois ex-jihadistes de retour de Syrie qui avaient fait appel de leur placement en détention, en attente d’un procès pour leurs liens avec des activités terroristes, ont obtenu gain de cause auprès du tribunal de grande instance de Paris, rapporte Le Monde jeudi. Le quotidien explique que la situation crée un certain malaise.
En effet, le ministère public s’était opposé à leur remise en liberté mais les arguments des ex-jihadistes, notamment des enfants à charge ou un emploi, ont fait penché la balance en leur faveur. L’une des motivations de la décision judiciaire est que le “principe de précaution” et l’évaluation de la “dangerosité” d’un individu reste sujets à caution.
Casier judiciaire vierge
Le cas de deux jeunes originaires d’Albertville, qui avaient séjourné en Syrie avant de tenter d’y retourner avec leurs familles, est raconté par Le Monde. Mais ces éléments dans leurs parcours n’ont pas été jugés suffisant pour les laisser en détention. “Les magistrats ont attaché de l’importance au casier judiciaire vierge des deux hommes, le jeune âge de leurs enfants et le fait qu’ils semblaient ‘avoir pris du recul par rapport à [leur] engagement djihadiste'” écrit notamment le journal qui pointe deux autres cas.
Aujourd’hui il y a 650 procédures judiciaires enclenchées pour des activités liées au terrorisme, dont 130 environ ont quitté la France avant de revenir au terme d’un séjour plus ou moins en Syrie notamment.
Un plan du gouvernement pour ceux qui ne sont pas poursuivis
Globalement, la question des jihadistes qui reviennent sur le territoire est un problème pour l’exécutif et les forces de sécurité. “Une structure sera créée d’ici la fin de l’année afin de prendre en charge, sur la base du volontariat, des jeunes de retour de zones de conflit et ne faisant pas, bien sûr, l’objet de poursuites judiciaires”, avait déclaré Manuel Valls en avril dernier.
Par ailleurs, le gouvernement a lancé un plan de lutte contre la radicalisation, composé d’une plateforme téléphonique et d’un site internet dédié. En un an, il y a eu près de 1.900 signalements, dont un quart concernait des mineurs.
Au total, 1.432 Français ont quitté la France à destination des zones de jihad en Syrie et en Irak, selon un rapport sénatorial publié ce mercredi 8 avril.
http://www.bfmtv.com//societe/des-ex-jihadistes-ont-obtenu-une-remise-en-liberte-895604.html
© Gaïa pour www.Dreuz.info
tiens donc ! Là ils ils disent avoir des enfants à charge. N’en n’avaient-ils pas quand ils sont partis en Syrie ?
De toute façon qu’attendre d’autre de la “justice” de Taubira. J’espère qu’ils se dépêcheront soit de repartir soit d’aller faire un “carton” sur quelques passants . Cela créera peut être un sursaut des Français qui ne se laisseront plus endormir par un “11 janvier”.
la justice de Taubira c’est de ne pas remplir les prisons , djihadistes ou braqueurs pour elle c ‘est pareille …
une fois remis en liberté , qui nous dit que parmi ceux qui sont revenu il n’y a pas un Mérah ou un Nemmouche
ou un Coulibaly ? et qu’ils vont en profiter pour faire des attentats , le plan Vigipirate n’est plus sur le rouge …
TAUBIRA aurait dû déjà être jetée depuis longtemps de ce Gouvernement. Une Indépendantiste anti-Française n’a pas sa place au Gouvernement.
Par ailleurs son fils est en prison à STRASBOURG. Il y a donc conflit d’intérêts entre le fait qu’elle soit Garde de Sots et que son fils soit en prison. En effet, quoi qu’il ait fait, c’est son cœur de mère qui parle et qui identifie indirectement son fils aux autres prisonniers.
Il n’y a plus de place dans les prisons et un prisonnier coûte trop cher au Contribuable.
D’autre part, c’est en prison qu’ils se radicalisent, donc on n’a pas voulu les remettre dans ce bain-là !
Et si on les empêchait de rentrer, ça ne serait pas mieux ?
Car si la FRANCE était ferme vis à vis des djiadistes qui veulent rentrer, alors cela en dissuaderait plus d’un de partir !
“le fait qu’ils semblaient ‘avoir pris du recul par rapport à [leur] engagement djihadiste”
C’est vrai que c’est rassurant.
Ils auraient pu, pendant l’interrogatoire, affirmer haut et fort leur engagement djihadiste ! C’est vrai quoi !
Non, ne cherchons pas midi à quatorze heures, ils ont pris du recul, tout va bien.