Publié par Jean Vercors le 9 juin 2015
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Constructions illégales financées par l’UE en Judée près de Ma’alen Adumim

La cour suprême israélienne vient de rejeter une demande de squatters arabes et demande la démolition immédiate de 80 maisons illégales sur le site de Susya.

Les Arabes palestiniens soutenus par l’ONG anti-israélienne B’tselem et des consuls et diplomates de l’Union Européenne veulent, en infraction avec le droit international, coloniser cette terre juive depuis des siècles. Ils sont venus sur les lieux manifester leur romantisme palestinien et interférer dans la politique intérieure du pays.

Susya (hébreu: סוּסְיָא) est le site d’un ancien village juif dans les montagnes de Judée au sud. Le village est sous la juridiction du Conseil régional de Har Hébron créé en 1983.

Khirbet Suseya tire son nom de l’hébreu Horvat Susya, Les fouilles archéologiques de 1971 ont mis à jour plusieurs synagogues datant de la période du deuxième temple. La communauté juive augmenta après que les Romains expulsèrent les Juifs de Jérusalem. D’autres synagogues ont été découvertes dans les villages voisins de Carmel, Maon et  Eshtamoa.

Il n’existe aucune preuve de population autre que juive qui vivait à Susya. Le village a atteint son apogée dans les années 400 à 800 avant Jésus Christ, la période talmudique, byzantine et le début de l’ère arabe. Plus de 3000 juifs habitaient ce village.

Pour éradiquer la menace de colonisation arabe, Israël a déjà rasé plusieurs constructions arabes illégales en 1985, 1991, 1997 et 2001.

La communauté internationale considère les colonies israéliennes en Judée comme illégales au nom de règles et lois de droit international qui n’ont jamais été écrites, n’ont jamais été votées, et n’ont jamais existé, que le gouvernement israélien conteste à juste raison.

La Cour suprême israélienne a donc rejeté ce lundi la pétition des squatters arabes qui cherchaient à bloquer un ordre de démolition contre leurs constructions illégales dans le village de Susya, significativement situé sur le site de l’ancien village juif Susya et le site archéologique de l’ancienne Susya, un village juif de la période du Temple.

Les habitants arabes avaient demandé de ne pas démolir 80 bâtiments illégaux dans le village jusqu’à la fin de la discussion de la cour sur l’opportunité ou non de légaliser rétroactivement la construction, rapporte le site israélien Walla.

Le Juge de la Cour suprême, Noam Solberg, a annulé la demande, notant que des irrégularités justifient l’application du droit de la construction.

Alors que les squatters et – oui – les gauchistes, ont affirmé l’existence d’un lien historique arabe sur le site, les documents historiques ont soigneusement détruit cette revendication, montrant que le village arabe est très récent, alors que l’ancienne connexion juive sur le site est très largement établie.

Tzviki Bar-Hai, alors à la tête du conseil régional de Har Hébron, avait confirmé au site internet israélien Arutz Sheva, fin 2013, que la présence arabe dans Susya est très récente :

«J’y étais en 1976, et en dehors de la synagogue qui a été construite en 1969, il n’y avait pas une âme vivante”, a t-il rappelé. “Nous avons réussi à redémarrer les fouilles archéologiques en 1983, et il n’y avait pas un palestinien autour.”

Selon l’ONG israélienne Regavim, qui se bat contre la construction illégale en terres juives , «le soutien de l’Union européenne pour les palestiniens ces dernières années a changé de visage, il est passé de l’assistance diplomatique et financière passive à une situation de coopération active dans la construction illégale pour l’Autorité palestinienne qui a progressé de manière unilatérale depuis 2000, dans le cadre de son plan stratégique destiné à créer un Etat palestinien de facto, tout en évitant l’obligation – bien légale au regard du droit international – de négociations avec Israël ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.

Source : keshetisrael.co.il

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Le consul de France Herve Magro (2e à partir de la gauche) et autres diplomates de l’UE

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