Comme l’expliquait Fatima Houda-Pépin, plusieurs imams des plus grandes mosquées au Québec ont été formés à l’étranger. Souvent, ces derniers visent moins à aider les musulmans à s’intégrer à notre culture qu’à amener les Québécois à accommoder les valeurs qu’ils promeuvent.

Le New York Times a publié un article sur des documents diplomatiques saoudiens diffusés par Wikileaks et qui expliquent notamment le financement de l’exportation de la charia par l’Arabie saoudite.

Selon le NYT, qui a analysé plusieurs dizaines de milliers de documents :
Pendant des décennies, l’Arabie Saoudite a versé des milliards de pétrodollars à des organisations islamiques sympathiques à travers le monde, pratiquant la diplomatie du carnet de chèques pour faire avancer son agenda.
[…]

Parmi ses initiatives récentes, l’Arabie a rémunéré des prédicateurs étrangers ; construit des mosquées, des écoles et des centres d’études ; et torpillé des fonctionnaires et des médias étrangers perçus comme une menace pour les visées du Royaume.

Les documents couvrent essentiellement la période de 2010 au début 2015. Ils documentent les activités de sensibilisation religieuse coordonnées par le Conseil suprême des Affaires islamiques, un organisme interministérieldissous par le roi Salman lors d’un remaniement effectué après son accession au trône cette année.

Le ministère des Affaires étrangères relayait les demandes de financement à des officiels à Riyad; le ministère de l’Intérieur et l’agence de renseignement approuvaient parfois les bénéficiaires potentiels après vérification; la Ligue islamique mondiale aidait à coordonner la stratégie; et les diplomates saoudiens supervisaient les projets à travers le monde. Ensemble, ces officiels identifiaient des leaders et des associations islamiques sympathiques à l’étranger, ils distribuaient des fonds et de la littérature produite en Arabie saoudite, ils formaient des prédicateurs et leur versaient un salaire pour travailler dans leurs pays.

L’Arabie saoudite investit depuis longtemps dans la formation de prédicateurs étrangers ; elle octroie des bourses à des étudiants musulmans étrangers pour leur permettre d’étudier la charia dans des universités saoudiennes.

Parmi les sectes islamiques présentes au Québec, les plus militantes et les mieux financées sont les Khomeinistes et les Frères musulmans. Elles s’allient via des organisations de la Ligue islamique mondiale (LIM), un organisme cité dans les câbles saoudiens. La LIM est une organisation politique qui finance à coups de milliards de pétrodollars les avancées de la charia autour du globe. Basée à la Mecque, elle a des antennes dans tout le Canada, incluant le Québec.

Le représentant au Canada de la LIM est le cheikh Saïd Youssef Fawaz, imam d’une grande mosquée située au centre-ville de Montréal, près de l’UQAM.

«Construire un nouveau Québec»

«La communauté musulmane s’est implantée au Canada, […] où se sont multipliées mosquées et écoles [islamiques]. Cependant, notre communauté a besoin davantage de mosquées, de centres et d’écoles — dont le rôle est la diffusion de la culture et de la doctrine du Saint Coran.» – Cheikh Saïd Youssef Fawaz, représentant au Canada de la *Ligue islamique mondiale*, basée à La Mecque, et vouée à exporter la charia Voir aussi Fatima Houda-Pépin: «Au Canada, souvent, les imams, ce sont des gens qui ont été formés à l’étranger (très souvent dans les écoles de pensée les plus restrictives), qui sont envoyés en mission au Canada, payés par l’argent de l’étranger, pour promouvoir au Canada un islam qui répond aux bailleurs de fonds. Leur mission n’est pas d’aider la communauté à s’intégrer au Canada, mais de faire en sorte que la société canadienne s’adapte aux valeurs pour lesquelles ils sont payés et qu’ils doivent promouvoir ici.» Source: https://www.facebook.com/video.php?v=953306861364292
Posted by Poste de veille on samedi 21 février 2015

«La communauté musulmane s’est implantée au Canada, […] où se sont multipliées mosquées et écoles [islamiques]. Cependant, notre communauté a besoin davantage de mosquées, de centres et d’écoles — dont le rôle est la diffusion de la culture et de la doctrine du Saint Coran.»
– Cheikh Saïd Youssef Fawaz, représentant au Canada de la Ligue islamique mondiale

Le cheikh Fawaz a été membre des trois Conseils de la Charia qui ont vu le jour au Québec, et a été actif durant le débat autour du projet de Charte de la laïcité.
Ici, on le voit à sa mosquée du centre-ville de Montréal se plaindre que «plusieurs musulmans suivent les traditions des occidentaux et des non-musulmans» et que «ces gens-là prennent plaisir à offusquer Allah»…

Un imam à Montréal honnit les non-musulmans

L’imam de la plus grande mosquée du centre-ville de Montréal se plaint que «plusieurs musulmans suivent les traditions des occidentaux et des non-musulmans» et que «ces gens-là prennent plaisir à offusquer Allah»… Son nom est cheikh Saïd Youssef Fawaz (imam de la mosquée al-Oummah); il est financé par la «Ligue islamique mondiale», basée en Arabie saoudite, tel qu’il appert du document suivant: https://www.facebook.com/video.php?v=1009389355756042 Extrait de «Mes sœurs musulmanes», réalisé par Francine Pelletier
Posted by Poste de veille on lundi 2 mars 2015

Le site de la LIM contient une liste des institutions basées au Québec qu’elle finance. La majorité de ces institutions (mosquées, écoles, centres islamiques etc.) sont liées à la Confrérie des Frères musulmans (classée«terroriste» par l’Arabie saoudite l’an dernier) ou à des groupes khomeinistes.
L’Arabie saoudite co-finance la Ligue islamique mondiale. Or, les agents locaux de la LIM au Québec ne promeuvent pas le wahhabisme; chez nous, ils militent avec des islamistes de la Confrérie des Frères musulmans et des Khomeinistes contre la laïcité et contre ce qu’ils appellent «islamophobie».
Au Québec, la Confrérie des Frères musulmans s’associe aux Khomeinistes sous le parapluie de la LIM, malgré les conflits sectaires sanglants qui les opposent ailleurs dans le monde.

La stratégie du régime saoudien concernant l’exportation de la charia varie selon qu’il s’agisse d’un pays à majorité musulmane ou non.

Au Québec, il semble que le régime saoudien finance des projets islamiques via la Ligue islamique mondiale, dont les agents locaux (tel Fawaz) n’hésitent pas à s’associer de très près à des sectes déclarées terroristes par le régime saoudien: telles que les Frères musulmans et les Khomeinistes.
Le cheikh Bukhari, imam de la plus grande et plus ancienne mosquée au Québec, est aussi un agent de la LIM. Il a été formé en Arabie saoudite.

Saïd Youssef Fawaz et Syed Fida Bukhari sont parmi les premiers islamistes à s’être implantés au Québec. Imams des deux plus grandes mosquées de l’île de Montréal, ils faisaient tous deux partie du premier Conseil de la charia, en 1994-1995. 
Ils ont aussi admis en 1992 être des agents payés de la Ligue islamique mondiale, basée à La Mecque, et dont la mission explicite consiste à exporter la charia autour du globe.

En 1995, Fawaz et Bukhari participaient au Conseil de la charia dans les locaux de la première école musulmane de Montréal, une école de la Confrérie des Frères musulmans.

Fatima: «Au Canada, souvent, les imams, ce sont des gens qui ont été formés à l’étranger (très souvent dans les écoles de pensée les plus restrictives), qui sont envoyés en mission au Canada, payés par l’argent de l’étranger, pour promouvoir au Canada un islam qui répond aux bailleurs de fonds. Leur mission n’est pas d’aider la communauté à s’intégrer au Canada, mais de faire en sorte que la société canadienne s’adapte aux valeurs pour lesquelles ils sont payés et qu’ils doivent promouvoir ici.» Source: https://www.onf.ca/film/charia_au_canada_1re_partie
Posted by Poste de veille on vendredi 5 décembre 2014

http://www.lesobservateurs.ch/2015/07/25/comment-larabie-saoudite-promeut-la-charia-au-quebec/

© Gaïa pour www.Dreuz.info

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