L’interdiction de questionner l’immigration dans le monde médiatique sans être traité de xénophobe identitaire en dit plus long sur ses méfaits que tous les débats.
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Vois pas le rapport direct. L’immigration devrait être économique et hyper sélective, elle ne l’est malheureusement pas, c’est un fait scandaleux.
Néanmoins, les barrages illégaux des éleveurs sont scandaleux tout autant, de la part de personnes gavées aux aides de l’Europe, assistées, incapables de se moderniser et de s’adapter au marché. Par ailleurs, trop d’animaux sont élevés en France dans des conditions abjectes, ignobles, en univers concentrationnaire, sans jamais voir le soleil, il ne faut pas compter sur moi pour pleurnicher sur leur sort, pas plus que sur celui des migrants.
Bonsoir , toute la France n’est pas la Beauce ou les élevages de porcs bretons , toute la moyenne montagne ne s’en sort difficilement qu’en réunissant certains territoires d’exploitations trop petites , ce qui nécessite
véhicules et personnels employés collectivement par plusieurs patrons pour entretenir des parcelles disséminées , et sans les aides européennes , des milliers d’hectares seraient rendues à l’état sauvage ,
pour l’immigration africaine il faudrait virer les pourris qui exploitent leurs frères de couleur , ce qui implique intervention armée , organisation d’élections etc etc etc……. en gros une néocolonisation !
Pour Chinook, vous semblez mal renseigné, si vous en avez le temps, faites l’effort de rencontrer des éleveurs et de voir la réalité.
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Gavées aux aides de l’Europe.
Malheureusement ces aides ne font que transiter sur le compte des éleveurs, elles sont aussitôt récupérées par leurs fournisseurs. Pourquoi ?
Parce ce que les prix du lait et de la viande n’ont pas bougé depuis plus de 30 ans, renseignez vous..
Pendant ce temps, le coût de la main d’oeuvre a doublé, de même que celui de l’énergie.
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Incapables de se moderniser:
Les éleveurs qui essaient de se moderniser, de rationaliser leurs installation pour faire des économies d’échelle ne sont pas soutenus par l’État, voyez la ferme des 1000 vaches dans la Somme. En Allemagne, il existe de nombreuses exploitations laitières de plus de 1000 vaches, en France, il est impossible d’en mettre une en place.
L’impossibilité de s’adapter au marché tient plus des blocages des pouvoirs publics que de ceux des éleveurs.
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Les conditions d’élevage:
Il existe des normes très sévères sur le bien être animal, elles sont globalement respectées par les éleveurs. L’univers concentrationnaire dont vous parlez n’existe que dans vos rêves, dans les bâtiments d’élevage moderne, tout est mis en oeuvre pour que les animaux grandissent et se développent le mieux possible. Les aliments distribués aux animaux coûtent trop cher pour qu’ils soient gaspillés.
« ne sont pas soutenus par l’État »
Mais bien sûr ! cela confirme ce que je disais, encore pleurnicher auprès de l’Etat, des aides et encore des aides !!! ras-le-bol, s’ils ne sont pas contents, qu’ils se reconvertissent, trop facile de râler quand les choses ne vont pas, au lieu de se remettre en question.
Mais bon, parler de responsabilité individuelle en France, reviens à p.sser dans un violon.
Quant aux conditions d’élevage, j’ai vu des images d’élevage de porc, les pauvres animaux n’ont même pas la place nécessaire pour se retourner, et les poules en batterie dont le bec est limé, respecteux tout ça ? NON !!!
Désolé Chinook, je me suis mal exprimé.
Non soutenu par l’État, je ne parlais pas d’argent, je voulais parler du soutien moral au niveau administratif et réglementaire.
D’autre part, à ma connaissance, aucune subvention de l’Europe ne va aux éleveurs de volailles et de porcs, les subventions vont majoritairement aux agriculteurs céréaliers.
Pour les conditions d’élevages, elles ont considérablement évoluées ces dernières années, les images peuvent être anciennes et je répète, sur ces questions, seule une rencontre avec un éleveur vous permettra de vous faire une opinion correcte.
En désaccord avec vous sur les agriculteurs.
Je connais très bien ce milieu, et pas seulement par le prisme extrêmement réducteur des médias, puisque j’y suis né, et que je l’ai longtemps côtoyé par la suite.
Il faut savoir ce que l’on veut : en agriculture comme ailleurs, les entrepreneurs sont confrontés à la concurrence internationale, suppression des frontières (et plus précisément : des barrières douanières) aidant.
Dès lors, nos agriculteurs sont en concurrence avec des pays n’ayant pas les mêmes conditions et contraintes sociales, fiscales, environnementales que nous : et malgré tous les efforts d’adaptation qu’ils font (car oui, ils en font beaucoup !), beaucoup survivent difficilement, et le nombre de dépôts de bilan, ou de non-reprises d’exploitations en cessation, très élevé, cela depuis des décennies maintenant – chiffres facilement trouvables partout – en atteste.
Alors, les aides qui suffisent à peine à couvrir les charges, c’est bien joli…
Ce qu’il faut bien voir, c’est que si les aides étaient abandonnées du jour au lendemain, 95% des agriculteurs français crèveraient. Sans évoquer la montée vertigineuse du chômage qui en résulterait, les denrées agricoles nécessaires pour nourrir la population française seraient alors en bonne partie importées : est-ce cela que nous voulons ? Dépendre de l’étranger ? Manger des aliments dont nous ne savons rien ou presque des conditions de leur élaboration, y compris au plan sanitaire ? (sans parler du goût)
Une campagne française à l’abandon ?
Alors bien sûr, au bout de quelques années ou décennies, l’agriculture française se rétablirait, sur un modèle de type nord- ou sud- américain (quoique il ne faut pas se leurrer, tous les pays du monde aident leur agriculture, pour une raison simple : en plus d’emplois, c’est une arme à la fois pour assurer l’indépendance du pays, voire pour faire pression sur les pays à qui une aide alimentaire est attribuée)… mais que de dégâts entre temps ! Dégâts dont il est impossible de mesurer l’ampleur (à n’en pas douter, majeure) à l’avance.
Il ne faut pas perdre de vue, par ailleurs, que les disparités sont très grandes dans le monde agricole : à côté de secteurs, tels le secteur céréalier, ou la viticulture (haut et moyen de gamme du moins) et quelque autres, riches voire très riches, des secteurs qui souffrent de façon chronique, comme l’élevage bovin ou ovin, l’agriculture de montagne et quelques autres. Les écarts de revenus peuvent aller de 1 à 10 voire bien plus !
Certes il y a quelque hypocrisie, de la part de certains, y compris responsables syndicaux agricoles, qui ne rappellent pas ces choses et réclament des aides pour tous quand seuls une partie des agriculteurs en ont besoin. Mais cela ne justifie pas de crier indistinctement haro sur le baudet.
Bien sûr, il y a et il y aura toujours, dans une économie ouverte (qui est indispensable, du moins à l’intérieur des frontières), des incompétents qui ne méritent pas de continuer dans ce métier et ne peuvent être aveuglément soutenus !
Mais au plan de l’économie politique et stratégique, on ne peut simplement se contenter de supprimer les aides aux agriculteurs sans plus de réflexion.
L’agriculture est un secteur économique stratégique en France, sans parler de l’entretien des paysages qu’elle assure, lui-même moteur de l’économie touristique, un autre secteur économique important de notre pays.
« ….. En France, les subventions agricoles (nationales ou européennes) représentent 9 milliards d’euros annuels. La France perçoit à elle seule 17% des subventions distribuées par la politique agricole commune. Les agriculteurs français ne peuvent donc pas se plaindre d’être moins bien traités que leurs voisins. Un portail dédié aux aides publiques à l’agriculture ne recense pas moins de 49 aides à l’élevage, nationales ou locales …. » source : Contrepoint du 24/07
Ce point de vue est purement libéral oui d’accord, il n’aborde pas les foultitudes de subventions sociétales oh combien importantes à mes yeux (les nuisibles de tout poils qui sont une chance pour la France) Les éleveurs n’ont jamais écrasé personne avec leurs tracteurs)
Pour faire écho à cette caricature pleine de bon sens dans les moments paisibles que nous vivons, je prend l’option de subventions aux éleveurs français ; les éleveurs et le monde paysan ont toujours été des bosseurs qui ne sont pas rendus aux 35h, les 5 semaines de congés payés+une dizaine de jours de RTT.
Pour avoir bien, et même très bien connu ce secteur durant près de 20 ans ou j’ai travaillé dans le domaine économie et gestion auprès de professionnels, je confirme.
Il faut toutefois nuancer : une partie des agriculteurs, certes minoritaires (notamment céréaliers et une partie des viticulteurs, et quelques autres) s’en sortent bien voire très bien. Ceux-là, je ne suis pas près de les plaindre, même si effectivement ce sont aussi des gens qui travaillent beaucoup, et certainement bien plus que 35 heures par semaine avec 5 semaines de congés par an, sans compter jours fériés et bien sûr week-ends, choses qui paraissent naturelles aux salariés, mais pas aux chefs d’entreprise qu’ils sont (eux et d’autres) !
Bonjour Jacques
Merci d’avoir partagé votre savoir dans ce domaine. (votre fil du 25/07 à 18h12)
Je vous rejoins totalement lorsque vous soulevez notamment l’indépendance de notre pays grâce à l’économie agricole et tout ce que cela induit en termes sanitaires. Quant aux syndicats, ne sommes-nous pas toujours dans l’égalitarisme, quel que soit le domaine ?
Ici dans dans ma région montagneuse les troupeaux de vaches, de moutons ….etc …. montent de la vallée vers la mi-mai, pour redescendent début octobre. Autrement dit, les agriculteurs sont fiers de leur bétail en partagent avec nous cette qualité française lors de la transhumance annuelle. Voila des animaux nourris et traités correctement contrairement à ce que j’ai pu lire. Il est probable que doivent perdurer certaines pratiques condamnables d’élevages en batterie sur la volaille cela doit rester à mon sens une exception ayant échappé aux règles et contrôles exercés sur les agriculteurs.
Cordialement
Pensez-vous que si nos éleveurs et agriculteurs étaient à ce point gavés de subventions diverses et variées, ils perdraient leur temps (et leur argent) à faire le pied de grue sur des barrages ?
D’ailleurs, ils ne réclament aucune aide, ils demandent simplement de pouvoir vivre de la vente de leurs produits.
Chaque semaine, en France et ça dure depuis des années, un agriculteur ou un éleveur se suicide.
Le monde paysan est victime des importations de produits, fruits, légumes, viandes, achetés à bas prix. Ce qui tue la production française est essentiellement dû au poids des charges sociales et au frein que constituent des lois et règlements qui absorbent une part trop importante de leur temps de travail.
Respect à eux !