10 juillet 2015 – Le nombre de réfugiés arrivant dans les îles grecques a continué d’augmenter jusqu’à atteindre en moyenne 1.000 personnes par jour, a constaté vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Depuis le début 2015, 77.100 personnes sont arrivées par la mer en Grèce, dont environ 60% d’entre elles sont des réfugiés syriens, a déclaré un porte-parole du HCR, William Spindler, lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève.
Les autres réfugiés sont originaires d’Afghanistan, d’Iraq, d’Erythrée et de Somalie, a-t-il précisé, ajoutant que la Grèce est confrontée à une « crise de réfugiés sans précédent ».
« Le nombre d’arrivants est désormais si élevé que, malgré tous les efforts déployés, les autorités et les communautés locales ne peuvent plus y faire face », a constaté le porte-parole, ajoutant que sur l’île de Lesbos, au nord de la mer Egée, le nombre de nouveaux arrivants dépasse de très loin la capacité du centre d’identification géré par la police dans la ville de Moria.
Selon le HCR, la majorité des réfugiés qui arrivent en Grèce continuent leur voyage pour tenter de rejoindre des pays d’Europe de l’Ouest et du Nord via l’ouest des Balkans. Les pays de cette région, comme l’ex-République yougoslave de Macédoine (ARYM) et la Serbie, ont ainsi connu une augmentation spectaculaire du nombre des réfugiés.
« Au premier semestre 2015, environ 45.000 personnes ont cherché asile dans la région. Cela représente une augmentation de près de neuf fois par rapport aux demandes d’asile déposées durant la même période en 2014 », a déclaré le porte-parole, ajoutant toutefois que ces chiffres ne concernent qu’une minorité des réfugiés qui entrent dans les deux pays.
« La grande majorité continue directement son chemin vers la Hongrie et plus au nord », a-t-il ajouté.
Le HCR estime que la moitié de tous les réfugiés qui passent dans la région le font sans s’enregistrer auprès des autorités, s’exposant ainsi à la violence et aux abus par les passeurs et les gangs criminels.
« En juin, le nombre de personnes qui franchissent la frontière depuis la Grèce vers l’ARYM et la Serbie s’est accru de 200 à 1.000 par jour », a précisé M. Spindler.
Le HCR a reçu des informations inquiétantes faisant état de refoulements aux frontières entre la Serbie et l’ARYM ainsi qu’entre l’ARYM et la Grèce, s’est inquiété le porte-parole.
« Les refoulements sont contraires aux obligations juridiques des Etats », a-t-il condamné, ajoutant que la situation actuelle rend nécessaire une réponse collective et de grande envergure basée sur les principes d’humanité, d’accès à la protection, de solidarité et de partage de la responsabilité, à la fois au sein de l’Union européenne (UE) mais aussi avec des pays extérieurs à l’UE.
« Le HCR se félicite de l’engagement renouvelé pris par les États membres de l’UE à réinstaller 20.000 autres réfugiés dans l’UE. Le HCR espère que le transfert de 40.000 personnes ayant besoin de protection au sein de l’UE sera également bientôt finalisé, pour faire preuve de solidarité avec les pays de l’UE comme la Grèce qui sont confrontés à un nombre sans précédent d’arrivées de réfugiés », a développé M. Spindler.
L’agence a cependant appelé les pays d’Europe, par l’intermédiaire de son porte-parole, à faire davantage pour augmenter les itinéraires sûrs et légaux afin que les personnes puissent bénéficier d’une protection dans la région, mais aussi pour améliorer les conditions d’accueil et les systèmes d’asile.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=35152#.Va31wxPtmkp
© Gaïa pour www.Dreuz.info
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C’est quoi le HCR ?
Une organisation spécialisée dans l’accélération du grand remplacement ?
Elle se comporte comme telle, en tout cas.
Foin des « obligations juridiques » des Etats envers des « migrants » qui ne sont jamais que des clandestins forceurs de frontières et dont nous ne savons absolument pas les raisons réelles de leur démarche.
Pour les demandes d’asile, il va falloir faire en sorte qu’elles soient faites dans les ambassades et consulats européens situés à l’étranger (dans les pays dont sont originaires les demandeurs) et non pas une fois arrivés dans notre pays, vu que l’on sait qu’une fois chez nous, il n’y a pratiquement plus de moyens de les renvoyer chez eux ; et que même si cela se fait, cela nous coûte très cher.
Et refoulement des forceurs de frontières vers les pays d’ou ils viennent, manu militari, comme font les Australiens.
Nos dirigeants, qui acceptent cet état de fait voire le favorisent, sont rien moins que des traîtres à la nation. S’ils organisaient un référendum, il est à peu près certain qu’une forte majorité des citoyens s’opposeraient à l’accueil sans conditions de ces forceurs de frontières. Preuve supplémentaire que nos dirigeants se fichent comme de l’an 40 de l’avis des citoyens.