Publié par Guy Millière le 17 juillet 2015

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Il existe incontestablement en France, comme dans la plupart des pays d’Europe une crispation, et une irritation croissante face à l’islam. C’est logique : outre le fait que quatre attentats sanglants ont été commis sur le sol français en moins de six mois par des musulmans radicalisés, et outre les nouvelles incessantes relatant les multiples actes barbares et atroces commis quotidiennement en de multiples lieux du monde musulman, la population française se trouve confrontée à une présence en son sein qu’elle ressent peu à peu comme une invasion, dès lors que, quand bien même nombre de Musulmans s’intègrent, un nombre important d’entre eux ne s’intègrent pas du tout, et semblent animés d’un esprit de haine et de ressentiment contre la civilisation occidentale.

La très grande majorité des dirigeants politiques français prennent peu en compte cette crispation et cette irritation, et ce pour des raisons très explicables. L’électorat musulman désormais compte, et peut faire et défaire les élections. Des émeutes sont toujours à même de survenir, issues de quartiers décrits comme « sensibles », au sens où peuvent en émaner si on les touche, des accès de rage. Le Front National lui-même manie les mots avec précautions. Les grands médias ne sont, à de rares exceptions près, guère plus audacieux.

Le résultat est une société en état de malaise de plus en plus profond. Ce qui est à craindre est que ce malaise ne se dissipe pas, bien au contraire. La natalité musulmane étant plus forte que la natalité non musulmane, l’impression, présente chez de nombreux Français non musulmans, qu’un remplacement de population est en cours, quand bien même c’est une impression excessive (d’ici à vingt ou trente ans, il ne devrait pas y avoir plus de vingt pour cent de Musulmans au sein de la population française) ne pourra que se faire plus insistante. La situation économique semblant destinée à continuer à se dégrader doucement, et à se trouver accompagnée d’un maintien d’un chômage élevé et d’une montée du nombre de pauvres, et les populations musulmanes étant davantage présentes dans les strates sociales à même de se trouver au chômage et dans la pauvreté, le sentiment, présent chez de nombreux Français non musulmans, que l’accroissement du nombre de Musulmans en France ne contribue pas du tout à l’enrichissement du pays ne pourra que grandir et se propager. Les risques terroristes islamiques paraissant à même de s’accentuer dans les années à venir, la sensation, ancrée chez de nombreux Français non musulmans, que la présence de l’islam en France signifie la présence d’un danger potentiellement mortel ne pourra que s’accentuer, et s’appuyer, hélas, sur le nombre de cadavres dont il sera question de manière récurrente.

Ce qui est à craindre est non pas une explosion (la population française non musulmane est vieillissante, et les populations vieillissantes n’explosent pas), mais une forme de dépression nerveuse collective qui serait la continuation du malaise.

J’aimerais, je dois le dire, pouvoir apporter en ce contexte une note d’optimisme : je n’y parviens pas. Le pessimisme qui est le mien depuis longtemps quand je regarde ce pays ne rencontre aucun motif qui permettrait de le dissiper.

Il y a eu une conquête musulmane d’une large partie du monde, enclenchée il y a quatorze siècles. Cette conquête a reflué quand la civilisation occidentale s’est redressée, et l’islam, au début du vingtième siècle semblait en son crépuscule. L’islam s’est alors imprégné d’un esprit de revanche contre l’Occident, alimenté par des dogmes totalitaires occidentaux, nazisme et léninisme. Il a trouvé en Occident des compagnons de route, qui ont été tous les ennemis des sociétés ouvertes. L’esprit de revanche est à l’œuvre. L’islam étant, fondamentalement, une théocratie absolue belliciste et prédatrice, et ne produisant rien, il échouera dans son esprit de revanche. Serons-nous là pour voir son échec ? Ou devrons-nous, réduits peu à peu à l’impuissance, constater la venue d’un futur invivable ? Je voudrais penser que nous serons là pour voir son échec. Je crains que nous devions constater la venue d’un futur invivable.

© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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