Publié par Gaia - Dreuz le 17 juillet 2015

Tirer la sonnette d’alarme lors d’une agression peut-être compliqué. L’usage d’un wearable apporterait un degré de discretion unique pour appeler à l’aide.

Rien qu’en 2014, en France, ce sont 2 millions de personnes de plus de 18 ans qui se sont déclarées victimes d’un acte de violence physique ou sexuel, selon les chiffres dévoilés en décembre dernier par l’Insee et l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. Des chiffres qui restent stables d’une année à l’autre depuis quatre mais importants.

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Dans cette ère de prévention que prodigue la smart city, on peut se poser de la place des technologies quant à la défense du citoyen face à la délinquance ? Si des applications gratuites permettant d’alerter des personnes de confiance existent déjà, comme c’est le cas de OnWatch ou SafetySiren, la difficulté est qu’en cas d’agression ou de situation de malaise pouvant potentiellement mener à un tel acte sortir son smartphone pour utiliser ces applications peut se révéler une seconde épreuve en soi. La discretion doit en effet être de mise pour ne pas alerter l’agresseur et ne pas le “pousser” à réagir encore plus violemment.

C’est dans cette idée que certaine start-up prennent le parti de mettre à disposition des potentiels victimes des wearables discrets permettant de donner l’alerte. Ceux-ci s’adressant tout particulièrement aux femmes. Ainsi, deux initiatives retiennent particulièrement l’attention. La première, Hairware est une extension pour cheveux qui fonctionne comme une télécommande sur un smartphone. En effet, à l’intérieur de l’extension se trouvent des couches extrêmement fines de matériaux conducteurs dont la charge électrique se modifie au contact des mains de l’utilisateur. Ce changement de charge est directement renvoyé vers un microcontrôleur qui lui même permet d’actionner via bluetooth à une application sur smartphone. Cette dernière peut ainsi donner l’alerte.

Le second wearable se nomme Roar for Good et se présente sous la forme d’un pendentif qui peut se porter en bijou ou se clipser sur les vêtements ou un sac à main et qui présente un bouton sur le dessus. Un fois activé, celui-ci émet un son strident et propulse de la lumière. Il active ensuite l’application dédiée qui alerte ainsi les personnes de confiance préalablement mises en contact par l’utilisateur. En dehors de l’aspect wearable, l’application semble aller plus loin que celles plus classiques et non-connectées à un wearable précédemment citées. Ainsi, l’application peut identifier via Google Maps le temps de trajet d’une personne rentrant chez elle et lancer un timer qui, si non-désactivé dans le temps imparti pour rejoindre son domicile, alerte la liste de contacts.

http://www.atelier.net/trends/articles/wearables-bientot-outils-de-self-defense_436572?utm_source=emv&utm_medium=mail&utm_campaign=lettre_toute_zone

© Gaïa pour www.Dreuz.info

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