Publié par Salem Ben Ammar le 17 août 2015

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Je suis né à Tunis, je n’ai pas choisi d’y naître, de parents extraordinairement humains.

J’y ai fait mes premiers pas dans le vie où j’ai connu mes premières joies et tristesses.

C’est là où j’ai passé mon enfance et ma jeunesse, et où les miens sont enterrés. Je ne pourrais plus jamais m’y rendre, faire le deuil des miens et prendre dans mes bras cette terre que j’aimais tant.

Ma liberté de pensée ne pouvait tolérer que l’amour de la religion prime sur l’amour de l’humain.

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Me voici paria parce que chez moi la raison est plus forte que la soumission aux traditions liberticides et scélérates.

Ce n’est pas un crime pour autant, c’est pire encore. C’est une insubordination aux lois de la pire religion jamais donnée à l’homme.

Je vis dans un pays que j’aime tant, qui est la France, et qui nourrit ma pensée. Mais pour quand bien de temps encore ?

Il est à craindre que demain cela ne devienne que désillusions, car ce pays fait aussi le choix du pire ennemi de l’homme.

Devrais-je finir mes jours à errer aux quatre coins de la terre sans jamais rencontrer ces êtres qui nous haïssent tant et qui ne jurent que par la mort des insoumis ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.

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