En service, ce gendarme portait un t-shirt avec le logo d’un groupe de rock identitaire. La police parle de méconnaissance.
Grosse agitation dans le réseau antifasciste genevois ces derniers jours. Ainsi que le révélait lundi Le Courrier, la photo d’un policier en civil arborant, près de l’Usine, le logo d’un groupe français proche de la mouvance néonazie sur son torse chauffe les esprits depuis mercredi. Le porte-parole de la police botte en touche les accusations de «provocation» ou «d’inquiétante dérive».
«Ce gendarme n’était pas au courant de la signification du logo qu’il portait, assure Jean-Philippe Brandt, officier de communication de la police. Toute autre explication est absurde. Il est l’îlotier du quartier et entretient de bons rapports professionnels avec les responsables de l’Usine.»
Le gendarme au cœur de ce qui semble être une tempête dans un verre d’eau est effectivement perçu dans le quartier, selonLe Courrier, «comme un policier sans histoire». Son seul fait d’armes public est d’avoir été candidat à l’élection du Grand Conseil sur la liste de l’UDC en 2013. Jamais il n’aurait fait état de sympathie pour des idées néonazies.
Tri au recrutement
Lorsqu’ils sont en service, les policiers, comme tous les fonctionnaires de l’Etat, ne peuvent évidemment faire étalage de leurs opinions politiques ou de leurs orientations idéologiques. Mais qu’en est-il lorsqu’ils ne travaillent pas, s’agissant de positions extrémistes?
«Des enquêtes sont menées durant la période de recrutement pour savoir à qui l’on a affaire, répond Jean-Philippe Brandt. On n’est évidemment jamais totalement à l’abri d’engager des personnes qui vont à l’encontre de notre déontologie mais on met tout en œuvre pour l’éviter.»
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/policier-pris-partie-reseaux-sociaux/story/14721447
© Gaïa pour www.Dreuz.info
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