Guy Millière – Un enfant est mort en mer, entre la Turquie et la Grèce. Le responsable de sa mort est son propre père.
Mais ce n’est pas ce que disent les grands médias ces jours derniers. Non. Les grands médias ne disent pas que le père, son épouse et ses deux enfants vivaient en Turquie depuis trois ans et attendaient un visa pour le Canada, qui tardait à venir.
Ils ne disent pas que le père avait choisi de passer par l’Europe pour se faire refaire une dentition toute neuve aux frais des contribuables d’un pays d’Europe, sans débourser un centime.
Ils ne disent pas que le père aurait pu continuer à vivre en Turquie, avec sa famille, et a fait un choix irresponsable, criminel.
Ils font de cet homme une victime : tout simplement parce qu’ils ont abandonné depuis longtemps l’idée même de responsabilité individuelle. Et ils en font une victime de l’Europe, bien sûr. Si les frontières de l’Europe étaient ouvertes, rien, nous dit-on, ne serait arrivé.
[quote]Un enfant victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père[/quote]
L’Europe a bien des responsabilités : celle d’être militairement dans une situation de faiblesse lamentables. Celle d’avoir des Etats providence qui attirent des gens pouvant se faire soigner gratuitement. Celle d’être impuissante et de choisir l’apaisement et le défaitisme préventif face à ses ennemis. Celle de ne plus voir qui sont ses ennemis. Celle de créer des désastres à ses portes en renversant en Libye un régime qui servait de verrou à l’immigration clandestine et qui emprisonnait les islamistes. Mais elle n’a pas la responsabilité de ne pas ouvrir davantage ses frontières qui, d’ailleurs, sont d’ores et déjà très poreuses. Elle n’a pas la responsabilité d’avoir tué un enfant qui a, de fait, été victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père.
Les grands médias, eux, jouent un jeu délétère et bien connu : ils focalisent l’attention sur une image aux fins d’en faire un symbole. En montrant un enfant mort en mer, ils veulent exacerber la compassion vis-à-vis des flots de ceux qu’ils appellent « migrants », ou « réfugiés », aux fins d’inciter à ce qui résulte de la compassion : non seulement l’ouverture des frontières, mais l’accueil. Inciter à accueillir toujours davantage est destructeur : un changement de population est déjà en cours en Europe, et l’accentuer ne peut que conduire ce continent vers le gouffre. Accueillir toujours davantage de musulmans ne peut qu’accélérer une islamisation dont on voit déjà les conséquences.
Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses, est plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre.
Les dirigeants politiques, pour la plupart, ne savent guère comment réagir, parce qu’il y a manipulation des émotions, et qu’il est difficile de réagir rationnellement face à la manipulation des émotions.
Il est vrai qu’il est très tard pour qu’ils réagissent. Peuvent-ils dans l’urgence remédier à la faiblesse militaire de l’Europe ? Non. Et les appels à une intervention européenne contre l’Etat Islamique qu’on entend ici ou là sont tristement risibles.
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Peuvent-ils changer d’un seul coup les systèmes d’Etat providence existants ? Non.
Peuvent-ils sortir de l’apaisement et du défaitisme préventif ? Non, n’en déplaise à ceux qui brandissent un sabre de carton pâte. L’apaisement et le défaitisme préventif sont les fruits amers de la faiblesse militaire, et tous ces gens qui ont applaudi il y aura bientôt sept ans l’élection d’un islamo-gauchiste adepte de l’apaisement et du défaitisme préventif aux Etats-Unis devraient s’interroger sur leurs enthousiasmes : ils ont chanté en novembre 2008, puis en novembre 2012, qu’ils dansent maintenant au son de leurs chants de l’époque. Peuvent-ils voir qui sont leurs ennemis ? Non. Ils n’osent même pas parler d’islam radical, et continuent à dire Daesh pour ne pas dire Etat Islamique, et ils pensent avoir signé le contrat du siècle avec Khamenei, l’islamiste iranien aux idées exterminationnistes. Peuvent-ils remettre en place en Libye un régime stable ? Non.
Que vont-ils faire dès lors ?
Ce qu’ils font déjà au fond. Poursuivre le changement de population, et l’accentuer. Accueillir toujours davantage de musulmans et accélérer l’islamisation dont on voit déjà les conséquences. Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses. Plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre.
L’Etat Islamique en janvier dernier énonçait une stratégie : submerger l’Europe par une vague de cinq cent mille immigrants cette année, et continuer sur cette lancée. Mais qui se souvient de ce qu’a dit l’Etat Islamique en janvier ?
Un enfant est mort en mer, entre la Turquie et la Grèce. C’est ce qui compte.
On a vu les images de l’enterrement à Kobane. Des milliers d’enfants ont été tués en Syrie et en Irak au cours de l’année écoulée. Ils sont oubliés. Ils n’étaient pas sur la photo. Ils ne pouvaient pas exacerber la compassion. Poussant l’obscénité un peu plus loin, certains commentateurs ont osé comparer la situation des immigrants qui submergent l’Europe à celle des Juifs sous le nazisme. Il fallait oser. Ils ont oser. Il y a des gens qui décidément osent tout.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Monsieur le professeur,
Le suicide ne sera effectif que lorsque nous serons minoritaires dans notre Patrie.
Ceci est valable pour tous les pays européens.
Ensuite il ne restera seulement que deux options: combattre ou fuir.
L’Histoire montre cependant que des revirement inattendus peuvent se produire.
Revirements qui n’arrivent pas par hasard et qui doivent être mérités.
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Nous devons donc espérer et faire ce qui doit être fait.
Car la solution ne peut venir que des urnes.
Ou partir partir maintenant sans espoir de retour. (En Australie ?)
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Et une fois n’est pas coutume, un texte civilisé !
>
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Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance.
Et je n’en reviens pas.
Cette petite espérance qui n’a l’air de rien du tout.
Cette petite fille espérance.
Immortelle.
>
Car mes trois vertus, dit Dieu.
Les trois vertus mes créatures.
Mes filles mes enfants.
Sont elles-mêmes comme mes autres créatures.
De la race des hommes.
La Foi est une Épouse fidèle.
La Charité est une Mère.
Une mère ardente, pleine de cœur.
Ou une sœur aînée qui est comme une mère.
L’Espérance est une petite fille de rien du tout.
Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière.
Qui joue encore avec le bonhomme Janvier.
Avec ses petits sapins en bois d’Allemagne couverts de givre peint.
Et avec son bœuf et son âne en bois d’Allemagne.
Peints.
Et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas.
Puisqu’elles sont en bois.
C’est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes.
Cette petite fille de rien du tout.
Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.
>
Mais l’espérance ne va pas de soi.
>
L’espérance ne
va pas toute seule.
>
Pour espérer, mon enfant,
il faut être bien heureux,
il faut avoir obtenu,
reçu une grande grâce.
>
La petite espérance s’avance entre ses deux grandes sœurs
et on ne prend pas seulement garde à elle.
Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur
le chemin raboteux du salut, sur la route inter-
minable, sur la route entre ses deux sœurs la
petite espérance
S’avance.
Entre ses deux grandes sœurs.
Celle qui est mariée.
Et celle qui est mère.
Et l’on n’a d’attention, le peuple chrétien n’a d’attention que pour les deux grandes sœurs.
La première et la dernière.
Qui vont au plus pressé.
Au temps présent.
À l’instant momentané qui passe.
Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n’a de regard que pour les deux grandes sœurs.
Celle qui est à droite et celle qui est à gauche.
Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu.
La petite, celle qui va encore à l’école.
Et qui marche.
Perdue entre les jupes de ses sœurs.
Et il croit volontiers que ce sont les deux grandes qui traînent la petite par la main.
Au milieu.
Entre les deux.
Pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut.
Les aveugles qui ne voient pas au contraire.
Que c’est elle au milieu qui entraîne ses grandes sœurs.
Et que sans elle elles ne seraient rien.
Que deux femmes déjà âgées.
Deux femmes d’un certain âge.
Fripées par la vie.
>
C’est elle, cette petite, qui entraîne tout.
Car la Foi ne voit que ce qui est.
Et elle elle voit ce qui sera.
La Charité n’aime que ce qui est.
Et elle elle aime ce qui sera.
>
La Foi voit ce qui est.
Dans le Temps et dans l’Éternité.
L’Espérance voit ce qui sera.
Dans le temps et dans l’éternité.
Pour ainsi dire le futur de l’éternité même.
>
La Charité aime ce qui est.
Dans le Temps et dans l’Éternité.
Dieu et le prochain.
Comme la Foi voit.
Dieu et la création.
Mais l’Espérance aime ce qui sera.
Dans le temps et dans l’éternité.
>
Pour ainsi dire dans le futur de l’éternité.
>
L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera
Dans le futur du temps et de l’éternité.
>
Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé.
Sur la route montante.
Traînée, pendue aux bras de ses deux grandes sœurs,
Qui la tiennent pas la main,
La petite espérance.
S’avance.
Et au milieu entre ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner.
Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher.
Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle.
Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres.
Et qui les traîne.
Et qui fait marcher tout le monde.
Et qui le traîne.
Car on ne travaille jamais que pour les enfants.
>
Et les deux grandes ne marchent que pour la petite.
>
Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, 1912
>
Bien d’accord avec M. Millière !
Des voix s’élèvent de partout, surtout sur le net, souvent dans les commentaires d’internautes sur des articles écrits sur ce sujet (quand ils ne sont pas censurés), montrant que les arguments contre l’accueil, du moins tel que présenté par nos médias et politiciens, sont nombreux et très solides ; mais voilà, ils passent inaperçus, et ne sont en tout cas jamais rappelés ou mis en avant par les médias mainstream, et pour cause : ces derniers travaillent à la perte de l’Europe, par angélisme suicidaire et/ou pour des intérêts occultes.
Un argument que j’ajouterai à ceux de M. Millière : ce n’est pas rendre service à ces “migrants” que de les accueillir, à titre définitif évidemment, en Europe. C’est participer implicitement à la désagrégation de leurs pays d’origine.
En effet, puisque guerre il y a en Syrie et en Irak, et puisque réfugiés de guerre il y a, ils devraient être accueillis par les pays voisins (que nous pourrions éventuellement aider financièrement et logistiquement, ponctuellement), et encouragés/aidés à combattre pour libérer leur pays ! Tout comme l’on fait, par exemple, nos ancêtres qui ont combattu dans les rangs de la France Libre : réfugiés à Londres ou ailleurs, ils sont revenus au pays, dans l’immense majorité, en soldats combattants. Ou comme le font les Kurdes aujourd’hui ! Comme le faisait remarquer quelqu’un dans un commentaire sur le net, tous ces hommes jeunes (regardez les photos, c’est éloquent !) qui fuient leur pays en guerre pour ne jamais y retourner, ne sont-ils pas surtout des lâches ?
Accueillir ces réfugiés de guerre, si tant est qu’ils le soient vraiment, en Europe est un non-sens absolu, à tous les niveaux.
Et je ne parle même pas des réfugiés “économiques” issus d’Afrique sub-saharienne… même logique, lâcheté des “migrants”, qui désertent littéralement leur pays au lieu de rester aider, et lâcheté de nos dirigeants qui ne voient même pas cette évidence, aveuglés qu’ils sont par leur démagogie permanente !
Honte et scandale à tous les niveaux !
Nous sommes d’accord sur la responsabilité du père, mais si déjà ils doivent trouver d’autres coupables, pourquoi ne pointent-ils pas du doigt la Turquie ? Et surtout: Pourquoi devrions-nous prendre en charge ces personnes, pourquoi l’Europe et les USA n’exigent-ils pas que les pays riches du Golfe prennent en charge ces “réfugiés” ?
La photo qui illustre l’article ne montre aucun enfant et ne montre aucune femme. Ca aussi ça fait réfléchir. Non ?
Oui, je suis du Québec. Nous constatons l’islamisation à Montréal. Lorsque l’on ose s’opposer, les Québécois, nous sommes traités de racistes. Les arrivants biens nantis achètent une maison dans un quartier, font venir la famille, achetèrent le voisin, puis une autre… Jusqu’à ce qu’ils soient en majorité. Et ensuite, ils harcélent jusqu’à ce que les autres vendent leur maison… Ensuite ils ont la rue… Et aprés le quartier… Demandent des mosquées, des écoles ou la charia est subtilement promue, les faux-cils de politiciens leur permettent d’intégrer la fonction publique avec le voile, le hijab et blabla la… C’est horrible… Ca sème la dissension ….
Moi aussi j’habite au Québec et malgré que je réside à une bonne distance de Montréal je constate aussi ce que vous avez remarqué. Une question de temps avant d’être envahi sans pouvoir retourner en arrière à moins que les Québécois fassent comprendre à leurs élus qu’ils participent à la déstruction de la culture québécoise…à petit feu. Je ne comprends pas ces ignorants qui soutiennent cette invasion de, non pas Européens qui eux se cont toujours bien intégrés mais de Musulmans qui chercheront à changer leur ‘pays d’accueil’ Un cheval de Troie sous une autre forme…
Et les chôses ne feront qu’empirer.Il suffit d’aller dans les grandes surfaces de Ville Saint-Laurent,boulevard Marcel-Laurin,pour être en plein Moyen-Orient:mosquée,centres islamiques etc..Même topo dans certains quartiers de Laval.D’accord avec Anonyme que de critiquer cet afflux c’est inévitablement se faire traiter de raciste.
Je crains que si les Québecois et les Canadiens ne réagissent pas ,ce pays comme la France sera musulman dans cinquante ans.
Permettez-moi ce petit ajout. La question se pose: mais que viennent faire ici ces gens de culture très différents de la nôtre et qui ont aucune intention de s’intégrer. On ne parle pas de Français, Néerlandais, Allemands, Italiens et j’en passe qui eux sont arrivés au pays et se sont bien intégrés. On parle de Musulmans du Moyen Orient que notre gouvernement devrait informer avant tout sur NOTRE façon de vivre et qu’ils DEVRONT s’intégrer s’ils décident de venir s’établir ici. Est-ce trop demander? Faut-il être raciste pour exiger telle chose? Voyons donc.
le premier ministre finlandais propose de prêter sa maison de campagne à des réfugiés !! mais dans quel état va t ‘il retrouver sa maison ????
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-342344-le-premier-ministre-finlandais-juha-sipila-propose-de-preter-sa-maison-de-campagne-a-des-refugies.html
Tant qu’il n’exige pas que l’on fasse de même, ça me va. Mais que doivent penser les sans-abris finlandais ?
Merci Mr Millière
On ne verra cette info que sur Dreuz
Le WSJ s’en est fait l’écho, je ne sais pour combien de temps il sera encore lisible :
http://www.wsj.com/articles/image-of-syrian-boy-washed-up-on-beach-hits-hard-1441282847
Ce dimanche matin sur BFM, un “économiste” a “démontré” que l’immigration a un effet positif sur l’économie européenne !
Super DJ
Bon ce qui se passe annonce une Europe plus lâche que jamais. Aucune réflexion, aucune remise en question. C’est un devoir d’accueillir les pauvres victimes. Et la situation n’est la faute à personne, et surtout n’allez pas accuser l’Islam, parce que avant tout : pas d’amalgame et certainement pas de stigmatisation…
On n’est pas rendu !