Publié par Guy Millière le 5 septembre 2015

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Guy Millière – Un enfant est mort en mer, entre la Turquie et la Grèce. Le responsable de sa mort est son propre père.

Mais ce n’est pas ce que disent les grands médias ces jours derniers. Non. Les grands médias ne disent pas que le père, son épouse et ses deux enfants vivaient en Turquie depuis trois ans et attendaient un visa pour le Canada, qui tardait à venir.

Ils ne disent pas que le père avait choisi de passer par l’Europe pour se faire refaire une dentition toute neuve aux frais des contribuables d’un pays d’Europe, sans débourser un centime.

Ils ne disent pas que le père aurait pu continuer à vivre en Turquie, avec sa famille, et a fait un choix irresponsable, criminel.

Ils font de cet homme une victime : tout simplement parce qu’ils ont abandonné depuis longtemps l’idée même de responsabilité individuelle. Et ils en font une victime de l’Europe, bien sûr. Si les frontières de l’Europe étaient ouvertes, rien, nous dit-on, ne serait arrivé.

[quote]Un enfant victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père[/quote]

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L’Europe a bien des responsabilités : celle d’être militairement dans une situation de faiblesse lamentables. Celle d’avoir des Etats providence qui attirent des gens pouvant se faire soigner gratuitement. Celle d’être impuissante et de choisir l’apaisement et le défaitisme préventif face à ses ennemis. Celle de ne plus voir qui sont ses ennemis. Celle de créer des désastres à ses portes en renversant en Libye un régime qui servait de verrou à l’immigration clandestine et qui emprisonnait les islamistes. Mais elle n’a pas la responsabilité de ne pas ouvrir davantage ses frontières qui, d’ailleurs, sont d’ores et déjà très poreuses. Elle n’a pas la responsabilité d’avoir tué un enfant qui a, de fait, été victime d’un homicide par imprudence commis par son propre père.

Les grands médias, eux, jouent un jeu délétère et bien connu : ils focalisent l’attention sur une image aux fins d’en faire un symbole. En montrant un enfant mort en mer, ils veulent exacerber la compassion vis-à-vis des flots de ceux qu’ils appellent « migrants », ou « réfugiés », aux fins d’inciter à ce qui résulte de la compassion : non seulement l’ouverture des frontières, mais l’accueil. Inciter à accueillir toujours davantage est destructeur : un changement de population est déjà en cours en Europe, et l’accentuer ne peut que conduire ce continent vers le gouffre. Accueillir toujours davantage de musulmans ne peut qu’accélérer une islamisation dont on voit déjà les conséquences.

Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses, est plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre.

Les dirigeants politiques, pour la plupart, ne savent guère comment réagir, parce qu’il y a manipulation des émotions, et qu’il est difficile de réagir rationnellement face à la manipulation des émotions.

Il est vrai qu’il est très tard pour qu’ils réagissent. Peuvent-ils dans l’urgence remédier à la faiblesse militaire de l’Europe ? Non. Et les appels à une intervention européenne contre l’Etat Islamique qu’on entend ici ou là sont tristement risibles.

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Peuvent-ils changer d’un seul coup les systèmes d’Etat providence existants ? Non.

Peuvent-ils sortir de l’apaisement et du défaitisme préventif ? Non, n’en déplaise à ceux qui brandissent un sabre de carton pâte. L’apaisement et le défaitisme préventif sont les fruits amers de la faiblesse militaire, et tous ces gens qui ont applaudi il y aura bientôt sept ans l’élection d’un islamo-gauchiste adepte de l’apaisement et du défaitisme préventif aux Etats-Unis devraient s’interroger sur leurs enthousiasmes : ils ont chanté en novembre 2008, puis en novembre 2012, qu’ils dansent maintenant au son de leurs chants de l’époque. Peuvent-ils voir qui sont leurs ennemis ? Non. Ils n’osent même pas parler d’islam radical, et continuent à dire Daesh pour ne pas dire Etat Islamique, et ils pensent avoir signé le contrat du siècle avec Khamenei, l’islamiste iranien aux idées exterminationnistes. Peuvent-ils remettre en place en Libye un régime stable ? Non.

Que vont-ils faire dès lors ?

Ce qu’ils font déjà au fond. Poursuivre le changement de population, et l’accentuer. Accueillir toujours davantage de musulmans et accélérer l’islamisation dont on voit déjà les conséquences. Accueillir des gens souvent sans qualifications et qui vivront, longtemps, d’assistances diverses. Plomber une situation économique déjà orientée vers une direction sinistre.

L’Etat Islamique en janvier dernier énonçait une stratégie : submerger l’Europe par une vague de cinq cent mille immigrants cette année, et continuer sur cette lancée. Mais qui se souvient de ce qu’a dit l’Etat Islamique en janvier ?

Un enfant est mort en mer, entre la Turquie et la Grèce. C’est ce qui compte.

On a vu les images de l’enterrement à Kobane. Des milliers d’enfants ont été tués en Syrie et en Irak au cours de l’année écoulée. Ils sont oubliés. Ils n’étaient pas sur la photo. Ils ne pouvaient pas exacerber la compassion. Poussant l’obscénité un peu plus loin, certains commentateurs ont osé comparer la situation des immigrants qui submergent l’Europe à celle des Juifs sous le nazisme. Il fallait oser. Ils ont oser. Il y a des gens qui décidément osent tout.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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