Publié par Annika le 5 septembre 2015

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Les journaux français ont enfin retrouvé un candidat américain qu’ils peuvent ouvertement diffamer, qui n’a pas l’outrecuidance de sortir des ghettos, d’être femme, homosexuel, noir, musulman, latino, défavorisé, ou pauvre – et qui cerise sur le gâteau est un riche individualiste impénitent. L’horreur !

Autrement dit, pour les journalistes français, le diable en personne … méritant la justice du far West, en goudron et plumes sur un rail de chemin de fer.

Sept ans sans pouvoir se moquer d’un américain haut placé, ça avait vraiment dû démanger les médias français, bien qu’ils aient pu éponger leur fiel sur Romney ou McCain, ces deux derniers étaient trop temporaires.

Grâce à Trump, Frédéric Autran, le gaulois journaliste de Libération, peut enfin changer de routine, du «monstrueux» George W. Bush à Donald Trump le « dingue».

« Libération » accuse Trump d’être un menteur compulsif…

En anglais on dirait c’est la poêle qui se moque du chaudron ! Libération qu’il se nomme. Il faut oser. Un journal de gauche qui se revendique de la liberté !

Vu de Floride, c’est l’exemple pathologique du marcher sur la tête à l’envers. Les radeaux cubains jonchant nos côtes ont l’avantage de nous rappeler les valeurs « libératrices » de la gauche …

Vous, Che Guevara, vous l’avez en T-shirts. Dans vos idées en boites. Nous, nous connaissons personnellement des familles dont il a tué des frères, des sœurs et des enfants.

D’ailleurs Frédéric Autran, vous vous couvrez de ridicule, avec vos clichés, vos approximations et vos contre vérités sur le vote des latinos.

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  • 34% d’entre eux ont voté pour GW Bush en 2000, contre 44% en 2004. Une augmentation ayant plus à voir avec l’attirance pour la personne que pour les républicains.
  • Quant à l’Amérique du futur, vous vous trompez encore. Déjà en 2013, le nombre d’immigrés asiatiques s’élevait à 36%, alors que les latinos n’étaient qu’a 31%.

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Dingue

Libération s’inquiète qu’un « dingue » s’installe à la Maison Blanche ? Avez-vous vécu sur mars, depuis 2008 ?

Ce qui est dingue, c’est la vérité incarnée de ces dernières années, plutôt que l’imaginaire.

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Dingue, c’est l’attaque contre la Libye dirigée par Obama, qui une fois délaissée et livrée à elle-même donna lieu au massacre de Benghazi, à l’armement de l’Afrique (avec les armes volées à Kadhafi laissées sans surveillance par l’Occident), puis l’exode de milliers d’africains vers les côtes européennes.

Dingue c’est d’avoir tracé au président Assad une ligne rouge à ne pas franchir, puis de rouge elle est devenue rose, puis plus rien, dans une Syrie en pleine guerre civile. Comme s’il voulait rayer le son de sa conscience.

Dingue c’est d’avoir entendu en 2014 Obama décrire l’Etat islamique comme aussi insignifiant qu’une «équipe sportive lycéenne».

Dingue c’est son soutien aux Frères musulmans au Caire.

Dingue c’est l’accord avec l’Iran présageant l’arrivée prochaine d’un Iran nucléaire.

Dingue encore, c’est la gauche américaine, qui avec l’accord discret du président, essaya d’abroger le 1er amendement de la Constitution américaine (liberté de parole, de la presse et du culte), afin de contrôler les dépenses électorales et la liberté d’expression qui en découle.

Dingue c’est une administration obamaniaque criminelle, qui relâcha 36 000 clandestins repris de justice dans nos rues en 2013, (sans compter les autres années).

Dingue c’est l’Obamacare, cette loi oligarque qui restreignant nos libertés, a engendré une explosion des frais médicaux à payer de notre poche, et n’a réduit que de très peu le nombre de gens sans assurance santé.

Les dingues ne manquent pas mais le plus dingue, c’est vous, Libération qui parlez d’un sujet que visiblement vous ne maitrisez que sous l’angle de l’antiaméricanisme primaire, et que chez nous, même un médiocre étudiant en journalisme n’aurait pas osé présenté à son prof.

Autran dans Libé nous dit : “renvoyer les sans-papiers ralentirait l’activité dans des Etats où la part des illégaux sur le marché du travail est largement supérieure au taux de chômage. Si on les expulse, des centaines de milliers d’emplois se retrouveront non pourvus. »

Allo ici la terre appelle Autran sur Mars : la participation au labor-force – la force de travail, est la plus basse depuis 1978. Elle est en chute libre depuis 2008 (graph ci-dessous). De plus, le pourcentage des sans-emplois est artificiellement bas à cause de la forte hausse d’emplois à mi-temps, qui ne sont pas répertoriés, ça la foutrait mal…

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Il y a un degré élevé de colère refoulée aux Etats Unis, résultant des politiques oppressives d’Obama, son refus d’appliquer la primauté du droit, son incompétence en tant que négociateur avec le Congrès, qui l’a encouragé, en Président impérial, à décréter qu’il imposera ce qu’il veut avec « mon stylo et mon téléphone » – détournant ainsi le pouvoir démocratique pour imposer ses désirs au peuple.

Comme ces avions entiers d’immigrants illégaux arrivés depuis l’Amérique Latine aux frais du contribuable, et dispersés au gré du président.

Certes, les insultes qu’Obama dirige vers l’électorat conservateur ne sont pas uniques en leur genre, vu que l’establishement républicain n’en tient pas compte. Mais nous avons (avions) la division du pouvoir, un élément primordial de notre démocratie.

La colère refoulée du peuple américain trouve son réconfort hors des candidats de l’élite politicienne. Ainsi, Donald Trump, Carla Fiorina et le chirurgien Ben Carson sont les favoris au détriment de Jeb Bush, considéré comme l’incarnation de Washington, de la politique politicienne et du personnel politique en général.

Les médias conservateurs, la gauche, les extrêmes, les libéraux, les réformateurs, les activistes, les républicains, les démocrates : tous s’entendent pour dire que là est l’explication de la montée de Trump dans les sondages. De quelle planète vous descendez, Libé ?!

En réponse aux infractions répétitives des deux bords, notre système politique ouvert a permis qu’un milliardaire qui insulte le pouvoir politique de la nomenclatura, qui affronte les médias de tous les bords, et rabaisse de plusieurs crans les obligations du politiquement correct, fasse un pied de nez et bouleverse, redéfinisse le paysage et la donne politique. Trump est l’antithèse d’Obama (il est aussi l’antithèse de votre France sclérosée). Donald Trump, c’est l’incarnation des paroles de Danton : « de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace. »

Il y eut un temps où ce n’était pour vous déplaire, Libé…

Autran : Ecrire tout un article sur les « Trumpistes » sans être capable d’expliquer les raisons qui les propulsent vers ce candidat, vraiment ? Il faut vraiment étendre vos lectures au-delà du premier paragraphe du New York Times ! Vous vous appelez Libé ou Fatigué ?

Donald Trump, c’est l’américanisme de John Wayne le cowboy, sans chicanerie ni peur. Trump est un cowboy newyorkais, à son aise dans le business et le monde des scélérats du nord-est américain qui s’étend au large de Washington D.C.

Trump c’est l’amérique

Fils d’une mère écossaise et d’un père d’origine allemande, qui parti de rien, commença à travailler à l’âge de 15 ans, et fit fortune en tant que promoteur immobilier. Quelle horreur, vraiment, faire fortune ! Libération ne lui pardonnera pas ses origines – même s’ils ne doivent leur sauvetage qu’à des capitalistes qui ont également fait fortune.

J’ai, personnellement, une préférence pour Ted Cruz, le candidat républicain aux valeurs conservatives.

C’est un homme droit et qui n’a jamais tourné sa chemise. Certainement qu’il est accusé d’être « extrémiste » dans l’hexagone, ou même « ankylosé-radical-républicain-d’ extrême-droite. » C’est fou comme les adjectifs sont prévisibles avec vous Libé, surtout que des candidats de cette droiture, quel que soit le bord politique, vous n’en avez pas un seul.

La France est en faillite morale, et en passe de tomber en faillite tout court à cause de vos politiques.

Vous diriez que l’Amérique est sur la même pente et vous auriez raison, car les odeurs nauséabondes de la gauche se répendent jusqu’ici.

Bien-sûr la France est encore belle et attire des millions, mais pour reprendre une expression américaine, c’est comme un hareng mort dans le clair de lune. Ça brille, mais ça pue.

Autran, si vous ne pouvez que donner dans la pensée unique contre les Etats Unis, faites-le avec des faits non tronqués, et honnêteté.

Vous savez quoi, je retire ce que j’ai dit. Je ne veux pas vous demander l’impossible.

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