Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 septembre 2015

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Samuel Laurent est un journaliste de troisième zone qui travaille au Monde. Sa rédaction, ne pouvant lui donner des tâches trop complexes, lui a confié une mission à la dimension de son talent littéraire : cracher, débiner, diaboliser.

Sa rédaction lui a expliqué – sans l’embarrasser de nuances qu’il ne comprendrait pas – qu’il faut attaquer tout ce qui n’est pas à la gauche du PS, car c’est d’extrême droite. Voilà une feuille de route claire sur laquelle tout bon soldat peut s’appuyer.

(Cette tâche est une tentative de contre attaque au désastre que subit la profession : 77% des Français ne leur font plus confiance, tandis que 68% des gens qui consultent internet ont confiance dans les informations qu’ils lisent. Au lieu de chercher à regagner la confiance, ils tentent de nous discréditer. Et plus ils le font, plus ils s’enfoncent, et plus nous font monter : en 2015, dans un sondage La Croix, 53% des lecteurs déclarent que « les choses se passent vraiment ou à peu près comme Internet les montre»)

Alors Samuel Laurent attaque, grossièrement, article après article, depuis 3 ou 4 ans, les sites internet comme Dreuz.info et nos confrères, ainsi que des blogueurs qui ont l’outrecuidance de ne pas penser comme on leur dit (la grande presse est strictement réservée aux journalistes rouges, progressistes, multiculturels, immigrationnistes, antisionistes, anticapitalistes, anti-consuméristes, islamophiles et christianophobes, féministes mais pour le foulard inégalitaire. Seuls les journalistes militants, de préférence trotskystes, Front de gauche ou communistes, voire socialistes, sont tolérés : neutralité et pluralisme strictly forbidden).

En juillet 2011 sur Le Monde, Samuel Laurent s’était couvert de ridicule en nous classant dans la “fachosphère”.

Ne comprenant la société qu’en la mettant dans des petites boîtes étiquettées, il révélait son ignorance que les “fachos” vomissent les Etats Unis – alors que nous sommes pro-américains.

C’était trop complexe, pour son cerveau rigidifié par des années de militantisme pour une idéologie du 19e siècle.

Il lui était trop difficile de voir que le Front national est économiquement dirigiste et que Dreuz est néo-conservateur. Et comme nous sommes un site pro-israélien, nous étions encore très loin de la fachosphère et ses satellites.

Mouché, Samuel Laurent changea notre étiquette.

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Nous n’attendions pas de lui une grande créativité, mais tout de même. Un petit effort eu été remarqué. Cela semblait au dessus de ses forces.

Son vocabulaire pour disqualifier le camp opposé étant limité à trois ou quatre mots qui représentent l’inventaire complet de sa pensée intellectuelle, il nous fit rire aux éclats lorsque le 4 septembre dernier, dans un nouvel article du quotidien du soir, Dreuz était maintenant dans la “réacosphère”.

Mais d’autres ne bénéficièrent pas de la même “délicatesse”.

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Sur Tweeter, dans un fil de discussion sur la mort tragique de cet enfant turc, et lorsque des tweets dénoncèrent l’obscène populisme du Monde, notre amie et blogeuse Calculette et d’autres eurent droit à : “vous êtes des tarés ridicules”, “bandes d’abrutis, vous êtes aussi ridicules que sordides”, “vous êtes d’immondes crapules”, et encore “vous êtes bête et immonde”.

Dans mon pays, on s’exclamerait What an A. Hole!

Sa prose nous révéla ce que nous étions loin d’imaginer : le vrai facho, c’est Samuel Laurent.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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