Publié par Jean-Patrick Grumberg le 13 septembre 2015

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Imaginer que le conflit syrien, turc, irakien, kurde ne se poursuivrait pas sur le sol européen avec l’invasion de centaines de milliers de “réfugiés” relève d’une irréparable dégenérescence. 

Il y a 4 jours, en Turquie, des nationalistes turcs attaquaient le quartier général du principal parti politique kurde, le parti démocratique du peuple (HDP) à Ankara, et assaillaient l’immeuble du journal Hurriyet à Istanbul, lors d’une nuit de violence sauvage. Puis ils ont continué les affrontements hier samedi 12 septembre à Berne, dans les rues de la pacifique Suisse, faisant deux morts et plus de vingt blessés.

Les faits :

  En marge d’un manifestation, un nationaliste turc a lancé sa Mercedes contre un groupe d’indépendantises kurdes, faisant deux morts et vingt blessés.   La manifestation était organisée par l’“Union des démocrates turcs en Europe”, proche de l’AKP, contre le “terrorisme kurde”.  

Environ 100 nationalistes turcs participaient à cette manifestation, lorsqu’ils croisèrent une contre manifestation d’indépendantistes kurdes du PKK, un parti politique classé terroriste en Turquie, qui manifestaient “contre les attaques continues de l’Etat turc contre la population civile kurde».

Chauffés à blanc par les affrontements sanglants qui ont lieu entre les deux groupes au Moyen Orient, la confrontation dégénéra, et la police suisse dut faire usage de balles en caoutchouc et de gaz au poivre pour séparer les combattants.

L’attaque mortelle, selon un porte parole de la police locale, s’est produite dans l’après midi en marge de cet affrontement, selon le quotidien Blick. Dans un vidéo, on voit une Mercedes noire accélérer sur un groupe de manifestants kurdes, reconnaissables à leurs drapeaux jaunes du PKK.

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Cet attentat à la voiture bélier, en tous points semblable à ceux que provoquent des terroristes palestiniens à Jérusalem, et l’an dernier durant le marché de Noël de Nantes, fait suite aux affrontements sanglants qui se sont produits toute la semaine dernière à Frankfurt, puis à Hanovre, en Allemagne entre minorités ethniques kurdes et turques.

Ma conclusion :

Une majorité d’Allemands approuve joyeusement l’accueil des clandestins, migrants et réfugiés sur son sol (sans se soucier de la présence des djihadistes parmi eux). Si la violence explose, que des attentats sont déclenchés, et s’ils sont inondés par une invasion de bien plus grande ampleur qu’ils ne le voudraient*, j’ai trop de respect pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour les critiquer.

Le peuple allemand a décidé de se planter un poignard dans le cœur, je respecte humblement sa décision.

Et s’ils ont fait ce choix parce qu’ils se sont laissé embobiner par la démagogie des médias, cela me gêne encore moins : nous sommes des adultes responsables de nos actes, et en payons les conséquences.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

* dix milles réfugiés sont arrivés hier en Allemagne, et les cris de joie des allemands ont résonné sur des millions de smartphone d’Irak et de Syrie, laissant aisément imaginer ce qu’ils vont faire. Et alors que le gros de l’invasion n’a pas encore commencé, le vice Chancelier Sigmar Gabriel a déjà tiré la sonnette d’alarme pour prévenir que le nombre d’arrivant dépasse déjà la capacité d’accueil des logements d’urgence du pays.

Sources :

rojaciwan.com
blick.ch
watson.ch
nzz.ch

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