Ce matin, à la radio, le commentateur s’étonnait qu’on ne pouvait pas gagner un salaire égal à travail égal. Encore un journaliste qui a suivi et récité sagement la soupe populaire servie dans les classes de l’éducation nationale, renforcée par les programmes citoyens de nos écoles de journalistes.
A travail égal, salaire égal ?
Il est des équations, tant elles nous sont imposées, qu’elles en deviennent des théorèmes indiscutables. Voilà pourtant bien un principe collectiviste tout droit sorti de la panoplie du parfait socialiste moralisateur qui conduit à un aveuglement économique, qui nous conduit au suicide collectif en chantant.
[quote]Ce n’est pas le travail qu’il s’agit de rémunérer, mais son résultat, sa performance sa qualité[/quote]
Des individus peuvent bien avoir un même travail, il n’en découle nullement qu’ils auront nécessairement les mêmes méthodes, le même talent, la même productivité et donc les mêmes résultats. Car ce n’est pas le travail qu’il s’agit de rémunérer en toute logique économique – pure et dure – mais son résultat, sa performance et sa qualité.
La plupart des professeurs que j’ai eu à l’école quand j’étais enfant ont fait de moi un cancre tant et si bien que le conseiller d’orientation déclara à mes parents, à l’issue de ma troisième, qu’il s’opposait à mon passage au lycée en ajoutant que “le petit caccomo n’est pas fait pour les études”.
Heureusement, s’opposant à cet avis, mes parents m’inscrivirent au lycée où trois professeurs extraordinaires (français, histoire-géo et économie) révélèrent et réveillèrent ma vocation d’économiste. Manifestement, ils étaient tous professeurs mais n’ont pas produit le même effet sur moi.
Tant que nos dirigeants, et l’armée des commentateurs à leur botte, n’auront pas compris ce principe basique de la science économique, qui est aussi une condition du retour de la croissance économique, il n’y a aucune chance de retrouver un jour en France le chemin de la prospérité durable.
© Jean-Louis Caccomo
Dans toutes les entreprises française à l heure des augmentations (de quelques euros voir un peu plus) les français deviennent jaloux, agressif, les tensions commence à exploser un peu partout ainsi que la délation, certains en viennent même à se battre.
Alors expliquer les bases de l’économie est tous simplement impossible.
Mon pere un soldat US d’origine polonaise est reste en France apres la guerre parce que mere n’a pas voulu partir, il a commence a travailler dans une mine de fer. A l’epoque, il fallait charger les wagons a la main et les ouvriers etaient payes au wagon. Des cgt-istes l’ont pris a parti parce qu’il (mon pere) gagnait trop et que la direction prenait mon pere en exemple quand les flemmards demandaient des augmentations. A vous degouter du travail bien fait en France
Bravo !!!!!!!!!!
Et les entreprises US sont comme les entreprises françaises ne vous en déplaise !
Certaine entreprise US ont copiée la france
je vous cite
Il est des équations, tant elles nous sont imposées, qu’elles en deviennent des théorèmes indiscutables. Voilà pourtant bien un principe collectiviste tout droit sorti de la panoplie du parfait socialiste moralisateur qui conduit à un aveuglement économique, qui nous conduit au suicide collectif en chantant.
Laurence : Il faut reconnaitre qu’il y a un canyon de différences entre les lois sur l’emploi en France, et le laissez-faire a l’américaine. En ce qui concerne les syndicats (et syndiqués) 25 états autorisent les employés à refuser les cotisations syndicales. On les appelle “Right to Work States.” C’est une des raisons pour laquelle Boeing vient d’installer une usine en caroline du sud !
http://www.nrtw.org/rtws.htm
(Right to Work Law garantit le droit des employés de décider pour eux-mêmes s’ils veulent ou non adhérer a ou soutenir financièrement un syndicat. Toutefois, les employés qui travaillent dans les industries ferroviaires ou aériennes ne sont pas protégés par Right to Work Law, et les employés qui travaillent sous une enclave fédérale ne le sont pas non plus.)
Egalement, et dans les entreprises privées, l’emploi est principalement « At Will », ce qui signifie qu’un employé peut être résilié à tout moment sans aucune raison. Cela signifie également que l’employé peut démissionner sans raison. Les employeurs ne sont pas tenus de donner un préavis en cas de résiliation d’un employé « At Will ». (Liste d’exceptions ci-après) http://jobsearch.about.com/od/employmentlaw/g/atwill.htm
Bonjour Monsieur Caccomo,
Vraiment très heureuse de vous voir ici.
Je ne vous connais pas personnellement mais…
C’est super que vous soyez là !
J’ai une nièce il y a quelques années à travaillé dans le privé, pour des raisons de distance, elle a du quitter son emploi et s’est rabattu sur un emploi en CDD au service des impôts de sa ville.
Comme elle avait appris, à 12h, si son travaille en cours demandait quelques minutes supplémentaires, elle le terminait et partait vers 12h15 voir 12h20 et puis la
J’ai une nièce il y a quelques années à travaillé dans le privé, pour des raisons de distance, elle a du quitter son emploi et s’est rabattu sur un emploi en CDD au service des impôts de sa ville.
Comme elle avait appris, à 12h, si son travaille en cours demandait quelques minutes supplémentaires, elle le terminait et partait vers 12h15 voir 12h20 et puis l’après midi à 16 heures, elle débordait toujours un peux et finissait vers 16h10.
Apres une semaine, son responsable l’a convoqué pour lui signifier, qu’elle devait s’arrêter à 12h et 16 h pile et pas un poil de plus, sinon c’était la porte, CGT oblige .
la cgt n’a que des exemples comme cela elle a fait plus de mal a elle seule que les autres syndicats réunis , trop de planqués ,en accord avec les élus .