Publié par Rosaly le 6 octobre 2015

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Voici la traduction du discours du Premier Ministre hongrois Viktor Orban devant le Parlement, le 21 septembre dernier.

Ses détracteurs, médias et politiques occidentaux, se délectent à le qualifier de “mauvais génie” de l’Europe, de dictateur, de raciste, de nazi, etc. Il est coupable, à leurs yeux, d’aimer son pays, son histoire, son peuple, et de vouloir les protéger.

Scandaleux ! Honteux ! s’exclament les sbires d’Eurabia, qui eux ne rêvent qu’à détruire nos pays, à effacer notre histoire, à soumettre nos peuples à l’idéologie islamo-nazie, à nous diluer dans une mixité forcée.

A les écouter, l’Europe blanche, de culture gréco-romaine, aux racines judéo-chrétiennes, doit disparaître, car elle est méchante, raciste, intolérante, réactionnaire, islamophobe. Seule une Europe nouvelle, régénérée par un sang frais, multiethnique, bigarrée, tolérante, islamophile serait généreuse, fraternelle, progressiste, débordante d’amour pour l’Autre !

Viktor Orban, les pieds sur terre, est loin de partager cette vision utopiste d’une future Europe en voie d’islamisation.

Et la situation actuelle en Allemagne le réconforte dans ses craintes.

Les centaines de milliers de migrants musulmans importent avec eux leur haine clanique ancestrale, leur haine des Chrétiens, leurs traditions barbares.

Chrétiens, Kurdes, Yezidis sont férocement attaqués par les musulmans dans les centres d’accueil à une fréquence de plus en plus inquiétante.

Dans le centre d’accueil, je ne peux pas dire que je suis chrétien, autrement, ma vie serait en danger

Témoignage d’un Chrétien iranien dans un centre d’accueil allemand :

“J’ai fui les Services secrets iraniens, car je pensais qu’en Allemagne, j’aurais pu vivre ma foi sans être persécuté. Mais dans le centre d’accueil, je ne peux pas dire que je suis chrétien, autrement, ma vie serait en danger …Ils me traitent comme un animal. Ils menacent de me tuer”.

« Nous devons répandre l’illusion, que tous les « réfugiés » arrivés en Allemagne sont des militants des droits de l’Homme… Or nous recevons des rapports sur des menaces d’agression, y compris des menaces de décapitation, de sunnites contre chiites, mais les chrétiens et les yezidis sont les plus ciblés. Pour les chrétiens convertis, qui ne cachent pas leur foi, les probabilités qu’ils soient attaqués et lynchés sont de 100%”.
– Max Klingberg, directeur de la Société internationale des Droits de l’homme basée à Frankfurt

“Nous observons l’apparition de salafistes dans les centres, déguisés en bénévoles, cherchant ouvertement à entrer en contact avec les réfugiés, afin de les inviter dans leurs mosquées et les recruter pour leur cause. »
– Hans-Goerg Maassen, chef du Service fédéral de Renseignement allemand).

Salafistes et Frères musulmans sont des fondamentalistes, ils adhèrent à l’islam radical et veulent instaurer la charia en Allemagne.

La police réclame d’urgence la séparation entre les migrants de confessions différentes. Certains politiciens s’y opposent, sous prétexte qu’une telle ségrégation va à l’encontre des valeurs multiculturelles de l’Allemagne. Tant pis si les réfugiés s’entretuent, l’important, c’est de sauvegarder l’image de l’Allemagne !

« La masse de migrants qui arrive ici ne peut être intégrée”.
– Heinz Buschkowsky, ancien maire de Berlin’s Neukölln.

Mais revenons au discours de V. Orban.

Honorable Président, honorables membres du Parlement!

J’ai demandé la parole en ce début de la session d’automne, afin de vous présenter un compte rendu des évènements récents. Le problème de l’immigration illégale a explosé dans nos vies avec une force telle, que je me dois de présenter mon rapport à cette honorable assemblée.

Toutefois, avant de continuer, j’aimerais profiter de cette occasion, pour chaleureusement remercier les membres de la police et les forces militaires servant à nos frontières, au nom de tous les Hongrois. Ils ont accompli leur devoir d’une manière exemplaire, disciplinée, humaine et ferme. Nous vous remercions pour le service que vous rendez au pays.

Mesdames, Messieurs,

Je vais vous parler de ce que le gouvernement hongrois croit être la nature du problème dans le contexte de l’immigration illégale. Je dois expliquer pourquoi nous nous querellons avec l’UE. Je vais vous informer sur ce que nous avons entrepris, jusqu’à présent pour juguler l’immigration et protéger les frontières de la Hongrie et de l’Europe, et vous préciser, en quelques mots, ce à quoi nous pouvons nous attendre dans les prochains mois.

Les migrants brisent nos portes !

Il faut appeler un chat un chat : le problème, c’est l’immigration de masse. Les migrants, non seulement frappent à nos portes, mais les brisent au-dessus de nous.

Ce ne sont pas seulement quelques centaines, quelques milliers, mais des centaines de milliers, voire des millions de migrants qui assiègent les frontières de la Hongrie et de l’Europe. Nous ne voyons pas de fin à cette vague. Des millions attendent à leur tour de pouvoir les franchir et ce qui suit n’est pas exhaustif :

  • L’Irak a une population de 33 millions d’habitants, dont 8 millions ont besoin d’une aide humanitaire et vivent uniquement grâce à cette aide, et selon nos prévisions, ce chiffre va augmenter à 10 millions d’ici la fin de l’année. De ces 8 millions, nous pouvons estimer, que 4 millions sont des réfugiés internes.
  • Syrie : 4 années de guerre civile, 12 millions de réfugiés qui reçoivent de l’aide humanitaire : 7.600.000 sont des réfugiés internes et 4.000.000 d’entre eux ont été forcés de fuir vers des pays voisins, où ils vivent actuellement dans des camps.
  • Afghanistan : 950.000 réfugiés afghans vivent en Iran, et 1.5 million au Pakistan.
  • Il y a une guerre civile au Liban, des insurrections continuelles en Erythrée. Le Mali est confronté à une guerre civile, et en Somalie, il y a une situation de demi guerre civile.

Si nous additionnons ces chiffres, le nombre de personnes et les situations de guerre, nous pouvons conclure, que le nombre de réfugiés internes dans le subsaharien s’élève à 12.5 millions.

Ceci est un résumé de la situation. La ligne de défense nord-africaine s’est effondrée : le printemps arabe a créé le chaos, vu que les institutions de démocratie représentative, considérée par nous ou plutôt par l’Occident, comme la seule forme d’Etat, ne sont pas opérationnelles dans des pays où il n’existe aucune volonté de le faire.

En outre, l’Union Européenne est faible. Déjà, au début de l’année, il y avait des signes alarmants. Certains, plus visionnaires que d’autres, prévoyaient déjà une escalade de la pression migratoire.

L’Europe, non seulement, à ouvert portes et fenêtres, mais a même envoyé des invitations aux migrants

De plus en plus de gens partaient, les trafiquants d’être humains avaient créé des routes migratoires avec l’aide des autorités, et l’Europe, non seulement, à ouvert portes et fenêtres, mais a même envoyé des invitations aux migrants.

Il est naturel de vouloir protéger sa propre famille. C’est exactement, ce que nous faisons maintenant. La Hongrie a été un membre estimé de la grande famille européenne pendant un millier d’années. C’est un devoir historique et moral que de protéger l’Europe, ainsi la Hongrie est aussi protégée. L’inverse est également vrai : quand nous protégeons les frontières de la Hongrie, nous protégeons également l’Europe.

Richesse et faiblesse: une combinaison désastreuse

Grâce aux « mass media » et à internet, il est maintenant clair pour tout le monde que l’Europe est riche, mais faible. C’est la combinaison la plus dangereuse.

Il semble parfaitement raisonnable de décider, pour ceux qui vivent dans les difficultés, d’émigrer vers une pays riche mais faible, afin de prendre leur part de bonheur, en l’occurrence dans nos pays. Nous le comprenons, nous comprenons que nombreux parmi eux sont forcés de quitter leurs pays, où certains commettent les atrocités contre leur propre peuple, où l’économie s’est effondrée, où le chômage a battu tous les records. Les migrants eux-mêmes sont victimes de mauvaises décisions politiques. En fait, le monde a tourné le dos à ces gens, le monde a tourné le dos à ces Etats, où la dignité humaine est bafouée et où la situation se dégrade de jour en jour.

Nous comprenons tout cela, mais si nous nous basons sur de simples calculs mathématiques, il est facile de voir que l’Europe est incapable de prendre sur elle tous les problèmes du monde.

Nous ne sommes même pas certains qu’ils veulent tous travailler dur…

Nous sommes incapables d’aider tous les migrants économiques. Une compréhension minime de l’économie et nos expériences à ce jour suffisent à nous faire comprendre, que nous ne pouvons donner du travail à tout le monde. D’autre part, nous ne sommes même pas certains qu’ils veulent tous travailler dur…

Quand on voit que certains réfugiés n’apprécient guère d’être en Autriche et partent en Allemagne, cela remet les choses en perspective ; de même, quand des migrants manifestent en Allemagne, car ils veulent aller en Suède…

La situation s’aggrave encore par l’éclosion d’une épidémie de crimes. Une Europe, qui demande à ses 500 millions de citoyens de respecter ses lois n’est même pas capable de persuader les migrants de se soumettre à une simple procédure d’enregistrement !

Les politiques de Bruxelles et les grands puissances rendent la situation encore plus dramatique, quand elles prouvent leur incapacité à comprendre la racine du problème et considèrent les migrants économiques illégaux comme des réfugiés.

Ce qui se passe aujourd’hui, c’est une invasion : nous sommes envahis

Dès lors, nous nous apercevons que nos frontières sont en danger, que notre façon de vivre, basée sur le respect de la loi, est en danger, que la Hongrie et toute l’Europe sont en danger. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est une invasion : nous sommes envahis. C’est devenu un problème quotidien en Europe : ceux qui sont envahis ne peuvent offrir un refuge.

Combattre sur deux fronts

La vision politique à court terme s’est retournée contre la volonté des peuples européens

Pourquoi nous disputons-nous avec l’Europe ? Vous pouvez le constater par vous-mêmes : nous devons nous battre sur deux fronts. Nous devons protéger les frontières de la Hongrie et de l’Europe et en même temps, nous opposer à la vision politique à court terme, qui s’est retournée contre la volonté des peuples européens. J’ai l’impression que de nombreuses personnes ne veulent pas voir la gravité de la menace. D’abord, ils ne voient pas l’immigration de masse comme un problème, ou une menace, mais comme une opportunité, que nous devrions saisir.

La gauche européenne voit la migration comme une chance pour déstabiliser la nation-état et réaliser son projet historique : l’élimination des nations

Je peux comprendre la gauche européenne. Elle voit, en effet, la migration comme une chance pour déstabiliser la nation-état et réaliser son projet historique : l’élimination des nations. Il y a une raison derrière les critiques des forces politiques à l’égard de la volonté de la Hongrie de défendre sa nation millénaire, sa souveraineté et son indépendance nationale. Nous sommes habitués à cela depuis 2010. Mais ce n’est pas seulement la gauche qui se cabre dans cette attitude : nous pouvons trouver des gens, dans tout le spectre politique, qui ont même encouragé les migrants à quitter leurs pays pour l’Europe, au risque de leur vie, dans l’espoir d’une vie meilleure.

Les conséquences, pour nous et pour l’Europe sont désastreuses : comme l’Europe est incapable de protéger ses frontières, un nombre croissant de frontières se ferment en Europe. Or l’une des plus importantes réussites de l’UE fut la libre circulation des biens et des personnes, dans ce qui est communément appelé l’Espace Schengen.

Nous sommes donc en conflit avec Bruxelles. Nos points de vue divergent sur le problème, sur les solutions pour résoudre le problème, et sur les conséquences du problème. Nos idées diffèrent sur ce qui va se passer, si nous prenons ou ne prenons pas certaines mesures.

Une chose est toutefois certaine : nous devons reconsidérer un certain nombre d’accomplissements, d’accords et d’institutions.

Mais, entretemps, nous ne pouvons rester assis ici et ne rien faire. Aussi longtemps que l’Europe sera incapable de se décider pour une action commune, chaque état se verra obligé de se défendre lui-même contre cette menace brutale dans une lutte acharnée, proportionnellement à ses moyens, et en faisant des sacrifices extraordinaires.

Nous avons fait tout notre possible, dans les limites de la loi. Et nous continuerons ainsi à l’avenir en pesant de tout notre poids. Je pense, que c’est ce que nos citoyens attendent de nous.

Plus de 80 % de la population hongroise pense que la mauvaise politique d’immigration choisie par Bruxelles a échoué

Plus d’un million de Hongrois ont exprimé leurs points de vue sur l’immigration. Les résultats de la consultation nationale sont à la disposition de tous ; nous les avons publiés sur Internet. Plus de 80 % de la population hongroise pense que la mauvaise politique d’immigration, choisie par Bruxelles, a échoué et que dès lors, les règles doivent être renforcées.

Le pays doit être protégé

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Le peuple hongrois a décidé : le pays doit être protégé. Toute action prise par le gouvernement hongrois à ce jour et toute mesure qu’il prendra à l’avenir seront dictées par ce devoir impérieux. Deux tendances politiques se dessinent actuellement en Hongrie : la première cherche à protéger la Hongrie et le peuple hongrois, sa culture nationale et son identité européenne ; la seconde, pour certaines raisons obscures, s’y oppose.

Ce n’est pas pour nous amuser que nous avons construit et construisons des centaines de kilomètres de clôtures. Ce n’est pas plaisir que nous avions convié cet honorable Parlement à une session extraordinaire, afin de voter les amendements législatifs nous permettant de juguler l’immigration de masse, et ainsi protéger les citoyens hongrois et leurs familles. Et ce n’est pas l’excentricité qui nous conduit à utiliser nos propres solutions : nous cherchons simplement à respecter nos obligations du traité.

Nous devons nous préparer à une longue lutte

A quoi pouvons-nous nous attendre ? Personne ne devrait penser que le problème disparaîtra au cours de la nuit. Personne ne devrait se bercer dans l’illusion que les mesures gouvernementales adoptées réduiront ces flux de migrants qui mettent la pression sur toute l’Europe. Bien au contraire, nous devons nous préparer à une longue lutte.

Au nom du Gouvernement, je puis vous assurer que nous ferons le maximum pour protéger la Hongrie, ses frontières et son peuple. Nous les préserverons et n’accepterons aucun compromis. Mais, en l’absence d’un plan d’action européen commun, nous ne pourrons mettre fin à ce problème, seulement le gérer à l’intérieur de notre pays, mais non le résoudre à l’échelle de l’Europe.

Nous avons des propositions pour une solution au problème, qui conduiraient à élaborer un plan d’action paneuropéen. Nous parlons de solutions simples et logiques, dictées par le bon sens.

Nous ne devrions pas installer des camps de réfugiés à l’intérieur de l’UE, mais à l’extérieur

Si, par exemple, nos amis grecs ne peuvent protéger les frontières de l’Europe et celles de l’Espace Schengen, nous devons nous en charger : les 28 Etats membres devraient prendre leur part dans la protection des frontières sud de l’Europe. Au lieu de dévier le problème vers le cœur de l’Europe, nous devons agir à la source du problème. Nous ne devrions pas installer des camps de réfugiés, ou peu importe le nom qu’on leur donne, à l’intérieur de l’UE, mais à l’extérieur. Nous devrions aider les pays qui abritent des millions de réfugiés de guerre, afin de leur permettre d’offrir aux réfugiés qui ne veulent pas rejoindre l’Europe, mais espèrent pouvoir rentrer dans leur pays une fois la guerre terminée, des conditions de vie plus décentes.

Des propositions, comme le système de quotas, apportent une solution temporaire aux conséquences de cette immigration massive, mais ne règlent en rien les causes.

Il ne s’agit en rien d’un plan d’action européen. La philosophie sous-jacente à ce système de quotas ne vise pas à arrêter le flux de migrants économique vers l’Europe ou à protéger l’Europe et la façon de vivre européenne. Au contraire, elle propagera le problème, basé, je pense, sur la reconnaissance tacite que les migrants qui sont déjà entrés illégalement en Europe seront réticents à rentrer chez eux.

En réponse à cela, nous les Hongrois disons : les leaders à Bruxelles ont mis la charrue avant les bœufs. Nous suggérons de mettre d’abord fin à l’immigration de masse et une fois que nous aurons réussi à protéger nos frontières, nous devrions discuter du sort de ceux qui sont déjà ici ou veulent venir.

De toute façon, nous devons les persuader à respecter nos lois. Nous devons faire clairement comprendre que l’Europe est l’Europe, car des règles explicites gouvernent notre coexistence. En Europe, l’état de droit ne signifie pas oppression, mais protection et sécurité.

Le bien-être social ne vous est pas octroyé d’office, c’est un droit que vous devez mériter par votre travail

Nous devons également souligner que chacun ici a travaillé dur pour vivre en paix et dans la sécurité : les individus et les communautés nationales ont travaillé dur pour cela. En Europe, le bien-être social ne vous est pas octroyé d’office, c’est un droit que vous devez mériter par votre travail.

Nous n’avons qu’un pays, et c’est le devoir de tous de le protéger

Honorables membres du Parlement, pour conclure, je vous demande, peu importe le parti auquel vous êtes affiliés, de soutenir le gouvernement dans sa lutte contre l’immigration de masse. Nous n’avons qu’un pays, et c’est le devoir de tous de le protéger.

Merci de votre attention !

Les Magyars sont fiers de leur hymne national, de leur pays, de leur identité, de leur histoire. En quoi est-ce réactionnaire, raciste, xénophobe, messieurs les scribouillards de la presse officielle, toujours prompts à s’exciter quand un Européen de souche exprime sa fierté identitaire, l’amour de son pays, de son histoire plus que millénaire, et son désir de protéger sa nation ?

Danse hongroise n°5 J. Brahms :

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : hungarytoday.hu (traduit par Rosaly)

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