Par Philippe Chansay Wilmotte, Avocat au Barreau de Bruxelles, Président de Valeurs libérales citoyennes.
Au registre de ce que, dans le domaine de la désinformation, l’on qualifie usuellement d’“idiots utiles”, le Clergé de France a inscrit des champions olympiques. Plus ternes, les cléricaux du royaume se bornent à les singer ; à classer parmi les pires histoires belges. Mais quoiqu’ils parent leur inconséquence inouïe des meilleures intentions, cela ne les exonère pas de trahison. Par eux, c’est Judas qui ressuscite.
DÉPÉRISSEMENT MORAL
Le pratiquant, tout comme la plupart des autres citoyens, est exaspéré par ces piteux pantins de la comédie mahométane victimaire, taqqyia en sus. Quand un catholique se rend à l’église, ce n’est pas pour se retrouver dans une quasi mosquée où, en chaire, le zélateur de l’islamo-complaisance prêche des niaiseries interculturalistes sous prétexte d’accueil de l’étranger, musulman de préférence. Leur dernière lubie, c’est la collaboration à l’invasion du territoire par de prétendus “migrants” en en hébergeant dans chaque paroisse ; quitte à participer ainsi aux infiltrations djihadistes en notre société.
Ils pratiquent avec constance l’amalgame politiquement correct, immigrés s’entendant musulmans, au mépris de tous les autres d’origines diverses. La baisse de fréquentation des églises n’est pas une fatalité. La trahison et la médiocrité de nombreux prêtres y sont pour beaucoup. Leur mièvre prêchiprêcha n’intéresse guère. Ce clergé de facto défroqué pourrait tomber les masques et troquer la robe pour la djellaba, la mitre pour la chachia.
À ce degré de dépérissement moral de prélats et de prêtres, il ne s’agit plus de la querelle opposant les adeptes de Vatican II à ceux qui sont entrés en résistance à cet égard, ni de tous ceux qui n’ont pas pris part à cette controverse (qui ne se réduit pas à l’islam). À ce degré de reniement de soi, que reste-t-il du christianisme lui-même, pour eux ? En principe, le Clergé n’a pas vocation à torpiller l’Église, mais eux la minent.
ALLAH, LE CRUCIFIÉ ?
Via la complicité de ces crypto-imams, les prescrits des Frères musulmans ont infesté l’Église. L’on y répand la mystification de l’islam modéré, prélude à l’islam tout court. La peste verte s’y est propagée au point que déjà un cardinal se targue de prononcer la shahada; c-à-d. la profession de foi musulmane, l’un des piliers de l’islam.
Malgré l’aveu de cette forfaiture, en public, en pleine cathédrale de Versailles, il demeure cardinal. Et il prétend être resté catholique tout en ayant affirmé ceci : “il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mohamed est son Messager”.
Admettons ses dires, par hypothèse, mais alors, selon lui, serait-ce Allah qui a été crucifié pour la rédemption des pécheurs ? L’on aimerait voir ce cardinal islamolâtre soutenir cette ineptie face au mahométan lambda, et l’on devine l’ébahissement de l’enturbanné. Chacun est libre d’y croire ou non, mais c’est là que se situe le fondement du christianisme, pas uniquement du catholicisme. Faut-il souligner que christianisme a pour racine Christ ?
ET LE DROIT CANON ?
Ne dissertons pas quant aux formes de l’apostasie ou ses contours en droit canonique, et relevons ici la définition générale qu’en donne le Clergé de France sur son site officiel : “Au sens juridique pour l’Église catholique c’est la renonciation publique totale et volontaire à la foi chrétienne par une personne baptisée”. L’on conviendra qu’un cardinal ne peut sérieusement ignorer les fondamentaux de la foi chrétienne de sorte qu’il a nécessairement eu conscience des implications de son reniement.
Or, se flattant devant les caméras de télévision de prononcer de façon récurrente la shahada, et ainsi d’affirmer expressément ne reconnaître qu’Allah pour Dieu et Mahomet pour seul messager, ce cardinal a ipso facto disqualifié la Trinité à ce titre et rejeté Jésus-Christ en tant que Messie. Ni Trinité ni Messie, c’est un déni radical du christianisme.
Si ce n’était pas renier totalement, volontairement et publiquement la foi chrétienne, qu’était-ce ? Au regard du droit canon, rapporté de la sorte par le propre site de l’Église de France, c’est clairement constitutif d’apostasie. Dont acte ! Par conséquent, que fait un apostat parmi les cardinaux et archevêques ? L’incident de la shahada ne date pas d’aujourd’hui, mais du 4 janvier 2011, et a pour auteur le Cardinal Philippe BARBARIN, Archevêque de Lyon ; pour complices, les prélats qui s’en accommodent.
CATHOLIQUES DISCRIMINÉS EN L’ÉGLISE
Mais le cardinal de Mahomet ne s’est pas contenté de cette ahurissante corânerie. Il a aussi déclaré ce jour-là que non seulement il avait prononcé la shahada, mais qu’il la répétait chaque fois qu’il se rendait au chevet d’un musulman mourant. L’histoire ne précise pas s’il se jette au sol, à quatre pattes en direction de La Mecque, pour administrer cette ridicule parodie de l’extrême-onction.
C’est de la discrimination au détriment des catholiques pour qui il est rare qu’un cardinal se déplace à la dernière heure. En outre, faute de temps à consacrer à leurs fidèles, trop de prêtres ne les accompagnent plus jusqu’au cimetière. Mais s’il s’agit d’islam, le Clergé de France a un cardinal disponible.
Ce phénomène malsain ne se limite pas à quelques énergumènes extravagants: c’est un système instauré par un pape. Quelles sont les règles ecclésiales qui inclinent ces prélats et prêtres à tant complaire au mahométan ?
Elles ont essentiellement pour source Nostra Ætate, déclaration de Paul VI du 28 octobre 1965 concernant les “relations de l’Église avec les religions non-chrétiennes”. Cet acte aberrant résultait du concile tenu à Rome à ce sujet ; escomptant établir une fraternité inter-religieuse.
De Nostra Ætate, les prélats interculturalistes n’ont vu que prétexte à se défiler plutôt qu’assumer un véritable dialogue inter-religieux. L’évangélisation, ils s’en sont pratiquement dispensés ; certains se flattant de ne plus baptiser. Depuis, la structure cléricale tourne à vide : aucune expansion de l’Église. L’option politico religieuse est significative : son centre de préoccupation place les Européens en posture de repentance permanente, voire de contrition, vis-à-vis de l’islam idéalisé.
AUCUNE RÉCIPROCITÉ MUSULMANE
Le 12 décembre 2004, l’un d’eux, l’Archevêque Henri Teissier (Alger) déplorait l’approche catholique antérieure relative à l’islam et, faisant sienne l’attente islamique à cet égard, se référait à un activiste musulman identitaire algérien, Chenus Eddine Chitour.
Cet activiste musulman, Chitour, et ce prélat ont ainsi soutenu que l’Occident devait “comprendre l’Islam et les musulmans dans l’affirmation positive de leur identité”; autrement dit, il faudrait que les Occidentaux s’esbaudissent devant l’affirmation islamique de soi, pure propagande, jusqu’à en oublier les quotidiennes réalités barbares générées par cette idéologie à relents nazis à peine masqués par son vernis religieux.
C’est clairement un parti-pris d’aveuglement, car de l’aveu même de l’Archevêque Henri Teissier, l’ouverture musulmane est pratiquement égale à zéro : “il serait naïf de croire que ces publications en français, malgré leur signification, puissent changer, sur le champ, les mentalités. Il y a d’ailleurs d’autres ouvrages récents, publiés eux aussi en français, qui proposent une relecture du patrimoine, en apparence pour affronter la modernité, mais en réalité pour réancrer la communication musulmane dans ses certitudes (…) il faut bien reconnaître qu’en langue arabe, la très grande majorité des ouvrages publiés redonnent la vision des derniers siècles d’un islam destiné à s’exprimer et à s’appliquer à travers les prescriptions de la chari’a” (12 décembre 2004, en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg).
Bref, la charia se propage avec leur complicité, aucune réciprocité musulmane à Nostra Ætate, et les Clergés de France et de Belgique vident les églises en s’ancrant dans la dhimmitude. Que l’Église catholique s’ouvre à sa propre islamisation, ces prélats en sont ravis ; l’inverse les révulse comme Satan réagissant à la lumière.
VINGT-TROIS, OUI-OUI ET LES CHRÉTIENS D’ORIENT
Un fait parmi de nombreux autres : le Cardinal VINGT-TROIS, Archevêque de Paris, a été prompt à interdire une activité de formation à la conversion de musulmans en catholiques à l’initiative de l’Abbé PAGÈS. Ce cardinal s’emploie rigoureusement à isoler ce prêtre courageux en le privant de paroisse, donc de paroissiens. Voilà comment l’archevêché de Paris sanctionne ceux qui entendent poursuivre l’oeuvre de conversion. A-t-on déjà vu le grand imam de Paris enjoindre un seul de ses coreligionnaires de s’abstenir de convertir ?
Et que dire de l’épisode de Oui-Oui au pays de la taqqyia, interprété par un acteur improbable, l’Évêque Jean-Pierre DELVILLE (Liège) ? En pleine tension d’alerte accrue en raison du terrorisme musulman, il s’est rendu à Verviers, réplique sociologique de Khartoum, peu après une opération réussie de forces spéciales où, kalachnikov à la main, deux activistes musulmans avaient été abattus. L’ingénu a visité une mosquée afin d’y fustiger “la violence de ceux qui trahissent l’islam”. Rien de surprenant à ce qu’en de telles circonstances, les mahométans de service aient tenté de faire bonne figure. Il n’eût plus manqué qu’ils le mordissent. D’une candeur puérile, Oui-Oui s’est réjoui de la “cordialité de la communauté musulmane”.
Cet invraisemblable aveuglement clérical s’étend aux crimes génocidaires. Le sort des chrétiens d’Orient est perçu avec autant de légèreté qu’un simple élément du folklore arabe, ou presque. En effet, les Clergés de France et de Belgique affectent de s’en attrister, tout en omettant soigneusement de tirer les enseignements de la tragique expérience de ceux-ici, et en assénant à l’envi le leitmotiv islamique selon lequel le “vrai islam” ne serait pas ça, sans oublier le sempiternel et lénifiant “pas d’amalgame” si cher aux relativistes de tout poil. Le fait est qu’ils se mobilisent davantage en faveur des prétendus “migrants” que pour sauver les chrétiens d’Orient. La trahison est manifeste.
PONCE PILATE, MODÈLE CARDINAL ?
Se bercer d’illusions de fraternité ne peut excuser la collaboration au profit de milieux empreints d’une idéologie hostile ; a fortiori après un demi-siècle d’indéniables réticences musulmanes à la réciprocité. Quant aux violences perpétrées sur notre territoire, notamment, prélats et prêtres ne peuvent s’en laver les mains, et se borner au discours lénifiant de l’adversaire en négligeant ses victimes. Ponce Pilate n’est pas un modèle admissible en l’Église.
Les circonstances actuelles sont foncièrement différentes de celles du 28 octobre 1965 ; qu’il s’agisse de l’immigration musulmane, de ses revendications communautaristes en Europe et ailleurs, du réveil citoyen exprimant une exaspération croissante envers les prétentions colonisatrices mahométanes, etc. Une réévaluation d’urgence de la situation est indispensable. Nostra Ætate remonte à cinquante ans ; échec total en ce qui concerne l’islam.
Nostra Ætate est un texte suranné dont leur interprétation est hautement discutable. Tel qu’il est pratiqué maintenant, c’est une source de crispations sociales et, à ce titre, un facteur aggravant du processus menant à la guerre civile. Or, l’inconséquence de ces prélats dépasse l’entendement.
Du respect de l’autre, ils ont traduit l’effacement de soi. Et s’ils n’effaçaient qu’eux, nul n’y trouverait à redire, mais ils sapent l’avenir des catholiques et, au passage, de tous les citoyens en confondant fraternisation et dhimmitude au sein de la société. L’impensé clérical atteint des sommets ; à croire qu’ils ont voulu y voir un moyen de s’élever.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Philippe Chansay Wilmotte pour Dreuz.info.
Excellente analyse d’une situation tres delicate, qui malheureusement prend sa source au sommet le plus haut de l’eglise. Effrayant de voir s’efondrer toute la structure du monde occidental. Cette structure avait certes mene a la shoa mais il etait peut-etre possible d’amander la structure sans la detruire. Apparemment non ce n’est pas possible.
Merci pour votre appréciation. Je crois qu’il est possible de redresser cette situation. La clique cléricale islamo-complaisante est cause d’exaspération croissante parmi de larges franges des catholiques, pratiquants ou non. C’est un phénomène de même nature que le réveil citoyen qui gagne toute l’Europe. Et au sein du Clergé, des voix s’élèvent comme, par exemple, le Cardinal BURKE (USA) déclarant, en substance, qu’il était compréhensible de se méfier de l’islam.
Je suis chrétienne et j’adhère complètement à votre superbe texte.
Personnellement, je déplore la tiédeur et la bienveillance de certains membres du clergé catholique, de certains pasteurs protestants et évangéliques envers l’islam, afin de ne pas heurter les Musulmans. Ils privilégient le dialogue avec les adeptes de la taquiya, dans l’espoir sans doute de préserver la vie des Chrétiens en Orient, espoir bien chimérique et l’actualité sanglante en terre d’islam le confirme.
Or ces prêtres, ces pasteurs, ont sans doute lu le coran, ils doivent savoir que l’islam n’est pas une religion de paix, que l’islam ne s’oppose pas à la violence, bien au contraire, il incite à la violence, car la violence est intrinsèque à l’islam. Seul celui qui n’a jamais lu le coran peut affirmer le contraire. Chrétiens, Musulmans modérés, chiites, tous sont frappés par la violence terroriste islamiste.
Ils devraient, le Pape le premier, reconnaître cette connivence entre les écrits coraniques et cette violence extrême, dont ils sont imprégnés et non édulcorer le coran, et accuser les islamolucides d’en faire une mauvaise interprétation.
Mais certains préfèrent éviter de dire la vérité sur l’islam :
« Parler des atrocités commises par les militants islamistes extrémistes à l’échelle planétaire pourrait miner les acquis positifs obtenus grâce au dialogue interreligieux avec les pieux Musulmans. » (Robert McManus, Evêque catholique romain de Worcester, Massachusetts, le 8 février 2013)
Pour moi, McManus est un renégat, un mauvais pasteur, qui ne se soucie guère des ses brebis, victimes des loups islamiques. Ce genre d’attitude encourage les persécutions des Chrétiens dans les pays musulmans, car elle est considérée par les adeptes d’Allah comme un signe de faiblesse.
Il n’existe pas d’islam pacifique. Islam ne signifie pas « paix », comme cela nous est constamment répété, à la manière d’un disque rayé, (car paix, c’est « salaam ») mais soumission, (subjugation) à Allah ou capitulation.
Un point très important à souligner, comme conséquence de cette islamisation funeste de l’Occident, c’est l’explosion de la haine musulmane envers les citoyens européens de confession juive, au fur et à mesure, que grandit l’influence islamique, cette haine, solidement ancrée dans le coran.
Dans neuf passages du livre « sacré », les Juifs sont maudits. Hitler est tenu en grande estime chez les musulmans, non seulement dans leurs pays d’origine, mais également en Occident et … « Mein Kampf » ce « chef d’œuvre » de haine est un best-seller en terre d’islam.
Rares sont les gens, qui font l’effort de lire le coran, les Hadiths et la bio de Mahomet. On nous serine inlassablement le slogan : Islam-religion de paix » et c’est ce qui doit être imprimé dans nos esprits, point barre. Les politiciens l’affirment, avec assurance, tout en n’ayant jamais ouvert le coran, une partie du clergé et le Pasteur actuel de l’Eglise nous le répètent avec conviction, ce mantra doit donc être vrai … pensent certains catholiques.
Depuis l’émergence de cette idéologie de domination et de subjugation, il y a environ 14 siècles, un nombre incalculable de jihad offensifs ont été menés à travers le monde. Selon les historiens , 270 millions de gens ont perdu la vie suite aux invasions barbares musulmanes. Les plus terribles bains de sang eurent lieu en Afrique et en Inde. L’Europe fut attaquée via l’Espagne en 711, en 1529, puis en 1683, quand Vienne fut assiégée. Comme autorisé par le coran, des millions d’êtres humains furent réduits en esclavage pendant près de 1300 ans. Mais l’islam s’est répandu par la paix, nous affirment les musulmans et leurs serviteurs islamophiles …
Tous ces sultans, grands mongols, et autres dignitaires ottomans avaient-ils mal interprété le coran, ce merveilleux livre de « paix » selon Allah ! Ils menaient soi disant des jihads défensifs. A croire que les peuples de la terre entière les attaquaient et les malheureux, d’une nature si douce et pacifique, furent obligés, à contre cœur – car ils détestent la violence,(comme on nous le répète à longueur de discours, d’émissions télévisées, etc. – de se défendre… à coups de sabre bien acéré, répandant désolation et mort sur leur passage.
Et de nos jours, les différents groupes d’égorgeurs ont-ils également dévoyé le coran ? Oui, selon nos élites politiques et religieuses islamophiles, grands connaisseurs de cette belle « religion » de paix, d’amour, de tolérance ! Ils mettraient leur tête à couper sans hésitation, car l’islam, c’est bel et bien une religion de “paix”! Le christianisme, par contre, quelle horreur! A exterminer au plus vite, alors la “pax islamica” règnera sur le monde pour le plus grand bonheur des musulmans et de leurs esclaves autrefois kafirs.
C’est incroyable, le nombre de musulmans, à travers la terre, qui déforment les versets si pacifiques du coran !
Vous avez raison : la thèse de l’islam “mal compris” est une foutaise à moins de soutenir que Mahomet n’était pas musulman. Le fait est qu’il est le modèle commun à tous les musulmans et qu’il était un… djihadiste.
Bravo, superbe article, le clerge europeen dans sa majorite oeuvre a la destruction du catholiscime. Le comportement du pape actuel l’illustre parfaitement.
Merci pour votre appréciation.
Pour la France , l’église n’a jamais accepté la loi de 1905 , elle voit avec l’Islam une opportunité pour la saper jusqu’à son écroulement , c’est un jeu très très dangereux ! Une alliance objective anti 1905 se forme donc entre les cathos et les muslims et la religion catholique dans sa forme actuelle pourrait bien disparaître !
J’ai eu á ce sujet un échange de mails avec un évêque , j’ai ressenti chez mon interlocuteur la haine du laïque , incroyable !
Très bonne analyse. Inquiétante mais juste.
Merci pour cette appréciation.
Il y a évidemment des éléments de vérité dans ce pamphlet, mais la généralisation malhonnêtement anticléricale, la fixation contre Nostra Aetate sont totalement à côté de la plaque! Nous avons célébré le 50ème anniversaire de ce document que seuls les adeptes du schismatique mgr Lefebvre ont vilipendé car il remet en cause leur pantocrator social imposé à tous.
L’intelligence, ce n’est pas de se laisser séduire par un brillant discours de procureur à charge, cachant mal une nostalgie d’autoritarisme, c’est de savoir discerner les enjeux actuel en se mobilisant sur des objectifs réalisables.
Au delà de l’invective, ce texte n’induit pas de charisme.
Parfaitement d’accord avec vous Monsieur l’Abbé. il ne suffit pas de crier au loup pour l’empêcher de revenir, il faut aussi prendre part à la battue et ne pas tirer sur les autres chasseurs.
Salué, dites-vous ? Mais précisément par ceux que je dénonce, c’est un peu court comme argument. Vous bottez en touche en ce qui concerne le sujet traité: l’attitude islamo-complaisante. Et, surtout, vous éludez la question du bilan. Qu’ont-ils eu à saluer ? Je vous invite au concret. Pour ma part, j,’ai traité de faits dont la shahada prononcée par un cardinal dont vous ne pipez mot.
on peut toujours faire un mauvais usage d’une chose positive, ce qui est le cas dans le détournement complaisant par certains du document Nostra Aetate, comme d’ailleurs d’autres éléments du concile Vatican II.
mais je maintiens qu’en voulant désigner des aspects condamnables dans ces dérives vous généralisez à tort, avec un ton qui laisse entendre un peu plus qu’une critique musclée. (je suis moi-même critique sur les comportements que vous dénoncez, je le dis au cas où vous n’avez pas lu mes articles sur Dreuz depuis des années, votre signature apparaissant seulement maintenant).
Je ne formule aucun procès d’intention à votre égard, et je vous invite à en faire autant plutôt que de tenter la confusion avec d’autres (in votre premier commentaire) ou d’affecter de croire que j’aurais laissé entendre autre chose que ce que j’ai écrit (in votre second commentaire). Ce procédé est malsain.
Dans votre premier commentaire comme en celui-ci, vous ne citez aucun fait. Quel est votre rapport à la réalité ?
Tant mieux si vous êtes “critique sur les comportements que (je dénonce)”. Nous voilà d’accord au moins sur ce point. Mais alors, tirez-en les conséquences.
Que je sache, le cardinal apostat demeure en fonction. Que je sache, l’évêque de Liège a effectivement proféré les inepties dénoncées dans le contexte décrit. Que je sache, tous les faits sont avérés. Et que je sache, aucun n’a donné lieu à sanction du Clergé. C’est donc imputable au Clergé tout entier qui a à assumer sa décision de ne pas s’y opposer. Je ne généralise pas ; je constate l’attitude du Clergé.
De nouveau, je vous invite au concret : s’agissant de l’islam, quel serait, selon vous, ET CONCRETEMENT, le résultat positif du dialogue(monologue) inter-religieux ?
je ne crois pas à ce qu’on appelle habituellement dialogue interreligieux, qui penche toujours à l’avantage des musulmans et de leur stratégie de revirginisation.
mais vous ignorez, semble-t-il le premier motif e Nostra Aetate qui est la réconciliation avec les juifs, le retour aux sources. Démarche essentielle s’il en est, de retrouvailles avec les “frères aînés” et aussi en tant que base du dialogue interchrétien, nécessaire dans le brouhaha actuel. Les musulmans ne demandent le dialogue que par tactique, le coran l’exclut, les milieux chrétiens souvent naïfs et peu au courant de la problématique ne doivent en aucun cas accepter des rencontres au rabais où juifs et chrétiens sont insultés.
je vous renvoie à mes articles ici même sur ce sujet. Critiquer Nostra Aetate sur le volet islam, pourquoi pas, mais pas en occultant l’intention première du document : la dimension hébraïque des origines chrétiennes; l’islam est sur un autre terrain, non-biblique celui-là.
En cela, nous sommes parfaitement d’accord. Et vous observerez que je n’ai pas traité du dialogue inter-religieux à l’égard des israélites. Ce que je dénonce, c’est:
1. le volet de Nostra Aetate concernant l’islam, précisément pour les motifs que vous relevez très judicieusement ici;
2. l’interprétation discutable de Nostra Aetate à ce sujet.
C’est expressément écrit en mon article.
Mais le fait est que le Clergé persévère néanmoins en cette voie. Tel est l’objet de ma critique.
Hé Oui Philippe Chansay il n’y pas pire aveugle que celui qui ne veux voir
N’est t’il pas vrais Mr L’Abbé ? les ennemis d’hier son les amis d’aujourd’hui !
commentaire supprimé – aucun propos insultant ne sera toléré.
merci pour vos conseils, je m’en passerai
Commentaire supprimé
merci pour l’insulte, venant de vous je la prends sans hésiter pour ce qu’elle vaut,
allez vomir sur d’autres sites spécialisés dans ce genre de discours qui vous convient parce que vous n’avez rien d’autre à dire.
À relire en songeant à un cardinal, je cite,, “remarquable en (sa) doctrine, (ses) moeurs, (sa) piéré et (sa) prudence” au point d’avoir prononcé la shahada. Est-ce bien sérieux de le laisser en fonction au regard du droit canon ?
Canon 351
§ 1. Pour la promotion au Cardinalat, le Pontife Romain choisit librement des hommes qui sont constitués au moins dans l’ordre du presbytérat, remarquables par leur doctrine, leurs mœurs, leur piété et leur prudence dans la conduite des affaires; ceux qui ne sont pas encore Évêques doivent recevoir la consécration épiscopale.
http://actu.orange.fr/france/le-sport-amateur-inquiete-les-services-de-renseignement-magic_CNT000000eCM9A.html
L’église n’est pas seule en cause !
Effectivement, l’entrisme musulman est large. Cette manoeuvre est facilitée par la propagation d’une mystification : le prétendu “islam modéré”. C’est fallacieux, mais cela incline à baisser la garde. La désinformation est une arme de guerre; et l’islam est d’ordre belliqueux. C’est pour ce motif que l’islamo-complaisance du Clergé est inadmissible, car cela le rend complice du pire.
Comme toujours avec Philippe Chansay Wilmotte une clairvoyance et superbe analyse
Merci pour cette appréciation.
Comme quoi tout les chrétiens ne sont pas des anges .Certains sont prêts à vendre leurs frères dans le seul but d acquérir les faveurs des muzz.Sale traître :laugh:
Espèce de judas.
Tu n adauras point d autres dieux.
Ceux qui se laissent convaincre par ce genre de discours sont des ignares. Des ignares comme l on voit beaucoup dans le milieu chrétien , ceux qui ne connaissent point l islam malgré les multiples informations(sites islamo lucide), témoignages de leurs propres frères et soeurs. Dans les derniers temps beaucoup seront séduits dans des doctrines de démons.
En tant que pasteur protestant, je suis sidéré, c’est peu de le dire, par l’inconscience du prélat dont vous parlez! J’ai de la peine à croire qu’un cardinal – excusez du peu- soit à ce point ignorant des fondamentaux islamiques. Prononcer la profession de foi ( la shahada) en public et à haute voix fait de lui un musulman, sans discussion ni contestation possible. C’est en effet quelque chose qui relève de l’apostasie. SI donc la chose est vraie ( c’est tellement gros que j’avoue avoir de la peine à y croire) alors ce monsieur n’est plus chrétien et il doit en tirer toutes les conséquences. Chaque jour qui qui passe nous apporte de nouvelles illustrations de la confusion des esprits qui règne dans notre pauvre Europe…
Je vous prie de croire qu’en tant qu’avocat, je suis particulièrement attentif à la vérification des faits sur lesquels je me fonde. Et j’ai cité nommément ce cardinal. Ce fait est avéré. Et il est tout autant avéré qu’il est néanmoins demeuré cardinal et archevêque de sorte que cela en impute la responsabilité au Clergé.
je confirme: c’est tout à fait exact, hélas.
mais précisons tout de même, comme je l’ai relevé plus haut : tout le clergé n’est pas responsable d’une telle extravagance (au sens étymologique!) et n’a pas à répondre collectivement de déclarations émises par un membre de la hiérarchie.
au proche Orient il y a des hiérarques antijudaïques, des prêtres de terrain ne sont pas d’accord et en souffrent, ils n’en sont pas coupables.
En cela, détrompez-vous. Certes, et je vous rejoins en cela, un prélat ou un prêtre n’est pas personnellement coupable de l’acte commis par ces énergumènes, mais c’est une erreur d’y voir une exonération de responsabilité. Dans la mesure où le Clergé tolère leurs comportements, celui-ci commet une faute propre. À ce titre, LE CLERGÉ EST RESPONSABLE du comportement de ces énergumènes. Prenons le cas du cardinal apostat, par exemple : il fallait le démettre, au minimum.
démettre un archevêque, ce n’est pas le rôle du clergé.
cela relève du pape et de ses services.
personnellement, je ne me sens nullement “responsable” des propos de tel ou tel!
Le Clergé ne peut se laver les maintenant d’avoir un apostat parmi ses cardinaux et archevêque. C’est une institution responsable, en tant que telle, de ses actes et de ses abstentions. Le minimum est d’en saisir le Pape. Et si le Pape tolère un apostat parmi les cardinaux…
Erratum : Le Clergé ne peut se laver les mains
Evidemment M. l’Abbé, vous n’êtes pas responsable des actes d’autrui, mais il me semble que ce texte devrait inspirer l’Eglise en de telles circonstances :
15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 16 Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. 17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. (Mathieu 18)
Et sur le fond, effectivement ce cardinal est allé très très loin en prononçant la shahada. Soit il est totalement inconscient, soit il a réellement renié sa foi chrétienne. Dans tous les cas, c’est très grave, aussi par l'”exemple” donné.
Pour: JACQUES
Vous avez parfaitement raison. La passivité n’est pas de mise. Qu’un cardinal se compromette au point de prononcer la shahada, c’est trop grave pour que les prêtres ferment les yeux en se contentant de se déclarer non-responsables. Quelle confiance les catholiques pourraient-ils leur accorder encore s’ils demeurent passifs face à ça ?
J’ai assisté à une messe de Noël dans le Vaucluse où le prêtre a fait réciter le Notre Père les mains tournées vers le ciel à la mode musulmane , 15 jours après , sa demande de volonté divine était exaucée à Paris !
merci mon père
lesmains tournées vers le ciel sont ce qu’il y a de plus biblique! les exemples dans les textes sacrés sont légions.
au contraire, les catholiques ont tendance à prier les mains ouvertes, au niveau du ventre, ce qui est parfaitement islamique !
pardon , je me suis mal exprimé , lors de cette messe sus-dite les mains étaient bien ouvertes ( vers le ciel ) au niveau du ventre , dans un souci de ” communion ” avec les musulmans , nombreux dans la ville , personnellement je prie les mains jointes depuis mon premier catéchisme ,et, n’étant pas résident permanent de cette ville , je ne sais pas si ce prêtre a renouvelé cette forme de prière lors de la messe qui suivît le 7 janvier , date d’un heureux évènement qui ravît toute la communauté musulmane de France . laquelle n’avait pas connu un tel bonheur depuis le 11 janvier 2001 !
Soutien aux hommes et femmes de bonne volonté dans l’Eglise catholique, dans les Eglises chrétiennes. Merci pour cet article et l’échange qui a suivi.
Que penser de ces 7000 Chrétiens qui ont prié dans la rue en France ce WE?
citation de Magdi Allam, sur le site ex-musulmans.over-blog.com :
“Le discours islamiquement correct est perceptible dans le fait que que l’Eglise n’a pas le courage de dire que le terrorisme est islamique et que le terrorisme islamique n’est pas du tout engendré par la pauvreté, mais n’est en fait que la transposition fidèle des nombreux versets coraniques qui incitent à la haine, à la violence et à la mort, sans parler de l’émulation produite par les exploits de Mohammed qui a personnellement participé à des massacres comme celui de 627, au cours duquel il a égorgé plus de 700 Juifs de la tribu des Banu Quraish, aux portes de Médine”
Parfaitement exact. En cela, le Clergé est complice de la propagation de la propagande islamique.
Cela m’étonnerait beaucoup que ce cardinal représente un courant d’opinion important dans l’Eglise catholique. C’est un hurluberlu. Néanmoins, il doit se sentir protégé par le politiquement correct qui sévit dans toutes les Eglises, pas seulement dans celle de Rome. Je pense qu’il y a beaucoup de prêtres et de pasteurs qui son lucides mais qui n’osent pas le dire à cause des médias… Un seul mot public contraire à la doxa bien pensante peut vous emmener en enfer, si j’ose dire…
S’ils sont si lucides que vous le pensez, alors leur passivité est-elle délibérée ? Et donc, signifie-t-elle qu’ils se résignent à l’islamisation ? Comment peut-on se réclamer de l’exemple du Christ et s’effrayer de bien-pensants ? Où en serait le christianisme si leur modèle, Jésus-Christ, s’était borné à la doxa bien-pensante de l’époque ?
J’ose espérer, comme vous, que la majorité silencieuse des catholiques et des protestants n’est pas comme celui que vous qualifiez d’hurluberlu. Mais je vous invite au constat: lui et d’autres du même acabit occupent des fonctions qui leur permettent d’agir de la sorte tandis que d’autres se taisent. Prêtres et pasteurs n’ont-ils pas obligation, ne serait-ce que d’ordre moral, d’agir auprès de qui de droit, chacun vis-à-vis de l’autorité qui le concerne, afin de préserver leurs fidèles de telles compromissions ? Car il ne s’agit pas uniquement de shahada. Combien de fois, dans les églises et les temples, tient-on des discours incitant à minimiser la nature de l’islam, voire à embellir la chose ?
Le Clergé de France a mis, durant neuf ans, à la tête du SRI (organe de relations avec les musulmans), un abbé fasciné par l’arabité, reprenant le discours victimaire musulman, minimisant des crimes musulmans, se targuant de collaboration avec Tarek OUBROU (des Frères musulmans), etc. Quant à son successeur, à peine nommé, il a cru bon d’évoquer, je cite, “l’islam spirituel, chemin qui mène à Dieu et qui permet à des hommes et à des femmes de donner pleinement sens à leur vie”.
Mon propos n’est pas de discuter du chemin qui mènerait à Dieu ou non, ni même de soutenir qu’il existe ou non, mais, outre cette notion discutable d'”islam spirituel”, le discours de ce dernier relève de la relativisation dont se prévalent les activistes qui propagent l’idée fausse que l’islam serait une religion comme les autres. Non, c’est un culte foncièrement morbide et violent.
excellent article .
L’attitude de certains catholiques est délirante voire bien docile . Pendant la manif pour tous , certains cathos contactaient des mahométans pour défiler ensembles contre la loi du mariage pour tous. Et maintenant ces derniers sont bien silencieux au sujet de l’extinction des chrétiens d’orient et d’ailleurs.
J’ai aussi l’impression que les manifestations au moment du soit-disant “mariage pour tous”, où beaucoup de musulmans côtoyaient des chrétiens, a donné à certains l’illusion d’une certaine fraternité… illusion utilisée par les islamistes pour endormir et instrumentaliser.
bien d’accord . Les Français ne sont pourtant pas des perdreaux de l’année , je ne comprend pas ce déni de réalité.
Vous avez raison : cette proximité est des plus malsaines. En outre, il y a de la stupidité à s’acoquiner à des adeptes d’un culte sectaire dont l’objectif est l’anéantissement des autres ou la réduction à la dhimmitude.
C’est vrai . Cela ressemble à une variante islamique du syndrome de Stockholm .
Parfaitement exact. En cela, le Clergé est complice de la propagation de la propagande islamique.